Parti pris en antithèse (pour un Mediapart de droite).
Devant la situation boursière actuelle, le devoir de chaque citoyen n'est plus seulement de s'alarmer devant la catastrophique perte financière et la dramatique baisse des chiffres sur nos écrans. Il faut initier, et c'est aussi le rôle d'un journal participatif comme Mediapart, un mouvement de résistance et unir toutes les forces de droite et d'extrême droite, des libéraux aux nationalistes, de Mariani à Gollnisch, pour enrayer la crise économique qui nous fait perdre des millions à chaque minute.
Notre Président s'est fourvoyé. Comme le rappelle E. Plenel, ce polémiste gauchiste, dans son dernier pamphlet ploutophobe, Nicolas Sarkozy s'est décrédibilisé en début de mandat en livrant les marché financiers à la vindicte de la populace lors de son discours de Toulon. Heureusement pour nos économies, ses conseillers et amis, qui sont aussi les notres, ont su faire en sorte que cet écart de langage reste lettre morte. Nous avons même obtenu de justes compensations à ces agressions, avec l'allègement de l'ISF en particulier.
Mais passons aujourd'hui sur ces luttes du passé. Faisons table rase des haines recuites et des discordances de pure forme. Aujourd'hui, il faut que l'union prévale, il faut que toutes les forces de Droite, Ultra-Libéraux et Nationalo-Conservateurs, se regroupent derrière Notre Chef, le seul qui puisse nous mener à la victoire et sauver ainsi le capitalisme financier. Car il y a bien péril en la demeure. Il ne s'agit plus de mouvements sociaux sans effet, comme les pathétiques défilés syndicaux pour les retraites, ou d'élections sans enjeux, comme les Européennes ou les Cantonnales. Il s'agit de préserver nos avoir, la valeur fictive de nos fortunes cotées en bourse. Imaginez, amis capitalistes, que les banques que vous détennez aujourd'hui risquent de ne plus rien valoir et qu'elles seront alors nationalisées. imaginez que les millions d'Euros de dividendes que vous recevez chaque année risquent de retomber dans le pot commun et servir à financer des prestations sociales ou je ne sais quelles autres aides inutiles pour les pauvres.
Quand on lit les programmes du Front de Gauche, ceux d'Arnaud Montebourg ou d'Eva Joly, on est sidéré par leurs idées saugrenues qui peuvent se résumer en une idée force : le retour du volontarisme politique. L'inverse de ce que nous voulons. Il est donc urgent que les appels à l'unité soient aussi lancés à droite. L'oeuvre salutaire d'union des extrêmes et de polissage de l'image nationale a déjà été entrpris avec brio par Marine Le Pen, elle doit aujourd'hui se rallier à Notre Président et à l'UMP pour que la droite de la droite, débarrassée des scories centirstes aux idées tièdes, puisse rassurer les marchés grâce à un plan quinquennal d'austérité sans précédent.
Il y va de notre survie sociale, du maintien de notre rang et de nos privilèges. Ne laissons pas l'oligarchie journalisto-gauchiste gagner le combat des idées dans l'opinion et sachons nous unir derrière Notre Leader pour que cette crise ne soit pas la notre.
C'est parce que nous avons beaucoup que nous avons tant à perdre. Mobilisons nous.