Nicolas Sarkozy avec Larry Page (co-fondateur de Google), Bill Gates (Microsoft) venant déjeuner à l'Elysée. Voilà deux photos qui rappellent l'engagement de Notre Président sur le web. Pas question de WikiLeaks (Fuites participatives) en France, l'Elysée maîtrise l'outil. La troisième, avec son homologue chinois Hu Jintao vient préciser la méthode.
L'affaire du conseiller à la Justice de MAM muté en Guyane (Cayenne, le bagne, pour un homme qui bosse dans la justice, ça ne manque pas d'humour) rappelle que les fuites des services d'Etat sont rigoureusement contrôlées.
Eric Besson à l'économie numérique... c'est encore une preuve de vigilance. Qui peut mieux réprimer l'entrée illégale des sites et reconduire les sites clandestins chez eux?
Contrairement au président précédent, grand utilisateur du minitel (il trouve toujours que 36-15 était plus facile à retenir que http/www.), Nicolas Sarkozy a su s'adapter au web et surtout en vérouiller les accès. Même les journalistes les plus combattifs (Pujadas, Denisot, Pernod et surtout Drucker) n'osent pas remettre en cause le contrôle de l'information.
A l'instar de son ami Hu, notre Grand Timonier peut donc se targuer que ça ne fuite pas a quai d'Orsay. Pour s'en assurer, il a d'ailleurs mis la martiale MAM pour suppléer aux défaillances à répétitions du trotskiste Kouchner. Sans bien sûr oublier la part de hasard, la bonne étoile de notre président lui permet de bénéficier de cambriolages et de vols d'ordinateurs chez les journalistes.
Tout est sous contrôle, et ce n'est donc pas demain la veille que l'on décernera le prix Nobel de la paix à Dominique De Villepin, emprisonné pour avoir remis en cause l'hégémonie de Notre Président. Il n'est pas encore enfermé? Cela ne saurait tarder.
