Je sais l'envol des colombes,
Lorsque doucement,
Tu caresses ma poitrine
Et sait faire frémir
Leurs ailes
Qui tendrement
Balancent
Au vent.
Un frisson,
Comme une onde de plaisir
Petit à petit
Me parcourt,
Ma poitrine se soulève
Et mes seins,
Comme deux grands oiseaux blancs,
Commencent à prendre leur envol.
Ma peau est toute électrisée
Mon désir est attisé
Et par tes mains
Aimanté.
Plus tu me touches
Et plus je vibre
Et je revis.
Tu es ma source d'espérance
Et ma raison de vivre,
Tes mains
Sont celles d'un sourcier,
Qui fait rejaillir la vie
Au pays du désert.
Tes mains sont celles d'un oiseleur,
Qui seul sait libérer les oiseaux de mon coeur.