Novembre, la pluie, le froid, tout ça. Un peu de folk, de filles qui chantent doucement en égrénant des arpèges à la guitare sèche et de garçons qui hululent.
Warpaint, groupe de Los Angelès. Un quatuor de filles, Emily, Theresa, Stella, Jenny Lee, qui a répété pendant douze ans avant de sortir son premier album, cette année, «The Fool». Entre pop réveuse et folk acidulé. Un peu de Lofi, des fois. Et la voix givrée d'Emily Kokal qui s'enroule dans ce Baby absolument grâcieux.
Emily Jane White, folkeuse passée, elle aussi par LA et par Bordeaux. Troisième album en hommage à la sensibilité: Ode to sentience. Persiste dans une veine folk sombre, avec une fraîcheur renouvelée, de beaux accidents, de la spontanéité. Avec la complicité du vent à l'unisson dans cette version de Black Silk enregistrée sur le Mont Washington à Los Angeles.
Bon Iver. Chanson déjà vieille. Bal(l)ade dans la neige à Montréal. For Emma qui donne son titre au premier album. Justin Vernon a hiberné trois mois en 2007 dans une cabane du nord-ouest du Winsconsin, non loin des Grands Lacs. A fendre du bois et à tourner ses mélodies. Pompe anecdotique à la guitare, voix de fausset. Minimalisme serein.
Un nageur des Grands Lacs, justement, Great Lake swimmers. De Wainfleet, Ontario. Des emprunts évidents à Neil Young, période Harvest Moon. Ici, une chanson pour les anges. Tony Dekker, le chanteur assure s'inspirer de Gram Parson et d'Hank Williams, ce qui permet une habile transition vers...
Caitlin Rose. De Nashville. Donc forcément country. 23 ans, fume, boit, jure. Tire probablement aussi sur les écureuils. Sympathique jeune fille donc qui fait irrésistiblement penser à Emmylou Harris, la chevelure blanche en mois.