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A l'ombre des lois de la République, une partie de la population française a rencontré le mépris. Le mépris d'un universalisme proclamé mais aveugle aux différences. Ce mépris qui a conduit à la stigmatisation et à la discrimination.
A l'ombre des lois de la République, la majorité des personnes résidant dans ces quartiers populaires ont été les plus durement frappées par le chômage de masse, l'inégalité scolaire l'insécurité sociale, la relégation économique et la une vraie politique en faveur du rapport police-citoyen et une attention au traitement des données (que le nom n'apparaisse que sur la copie de la personne contrôlée, que l'identification de l'agent se fasse par matricule, etc.).
Le reçu permet :
‒ plus de transparence sur la manière dont les agents de police utilisent leur pouvoir de contrôle, cet outil constituant «une trace» ;
‒ une meilleure évaluation de la politique du contrôle d'identité, sur la base de ses résultats;
‒ d'être un support officiel de recours dans le cas où les agissements policiers sortiraient du cadre de la loi;
‒ de donner à ceux qui subissent les contrôles un élément objectif pour le prouver et, par la même occasion, à la police le moyen de justifier leur contrôle en cas d'accusation de contrôle discriminatoire ou abusif erroné;
‒ un dialogue entre police et citoyens fondé sur des faits et non du ressenti.
ASSURER UNE REPRÉSENTATIVITÉ POLITIQUE ET DIPLOMATIQUE CONFORME À L'IMAGE DE LA DIVERSALITÉ FRANÇAISE
L'objectif de cette proposition est, d'une part, d'exiger des partis politiques qu'ils fournissent les éléments objectifs ayant conduit à la non-représentativité de certaines populations au niveau de chaque élection, de même pour le président de la République pour chaque nomination, et, d'autre part, de limiter dans le temps le nombre de mandats électifs successifs (3 mandats) pour les députés, les sénateurs et les présidents d'exécutifs.