
Agrandissement : Illustration 1

A Nancy, la cour administrative d’appel a examiné ce lundi 11 octobre, en début d’après-midi, les recours en appel d’Alsace Nature pour le compte du collectif Destocamine, de l’association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLCV), de la Collectivité européenne d’Alsace (CeA) et de la Région Grand Est.
Comme annoncé ici, le rapporteur public, Stéphane Barteaux, a demandé l’annulation de l’arrêté préfectoral autorisant le confinement définitif des 42 000 tonnes de déchets toxiques enfouis dans une ancienne mine de potasse, sur le site de Stocamine, à Wittelsheim (Haut-Rhin). Le rapporteur a évoqué notamment les "insuffisances" de l'étude d'impact et de "justification des capacités financières".
La Cour a mis sa décision en délibéré et rendra son arrêt ce vendredi 15 octobre.
Pour les opposants, les conclusions du rapporteur public sont une « bonne nouvelle ». Au tribunal maintenant de confirmer, ce qu’il fait dans 75% des cas. La menace des risques de contamination de la nappe phréatique rhénane, plus grande réserve d’eau douce en Europe, n’a jamais été écarté. Il y a urgence. Seul un déstockage peut limiter les risques.
#Stocamine (Haut-Rhin) / En attente de l'arrêté de vendredi, Yann Flory, l'un des historiques, membre du collectif Destocamine, commente la décision de la Cour administrative d'appel de Nancy : https://t.co/56XkVX3BMZ pic.twitter.com/1sxPM2tzzl
— Bruno Dalpra (@brunodalpra67) October 12, 2021