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Dans un billet de blog, j'évoque la problématique de la hausse des prix de l'énergie et des conséquences sur les ménages français versus, des dividendes des fournisseurs d'énergie avec un Etat passif/complice.
A lire ici :
Hausse du prix des énergies : l’Etat complice de l’enrichissement des fournisseurs | par @brunodalpra67 via @MediapartBlogs !https://t.co/O6oU2nYbIV
— Bruno Dalpra (@brunodalpra67) September 29, 2021
« Alerte rouge » titre le journal dans la capture en tête de l'article :
- Gaz : +57%
- Gazole : +22,7%
- Électricité : +10% en février ?
Ces hausses sont dans l'œil des médias et ça fait réagir. Tout le monde en parle, râle... et puis d'ici quelques jours une autre actu va venir remplacer la précédente. Le regard va se détourner du problème sous-jacent que dénonce ATTAC ou l'Observatoire des multinationales à pointer l'enrichissement de quelques-uns : les Pinault, Arnault, Dassault, Drahi ou encore Bettencourt grâce à leurs entreprises côtés au CAC40 par rapport au reste de la population. Un phénomène que la crise du covid a mis plus en lumière, dénoncé par des militants éclairés, sans pour autant susciter un mouvement social d'importance à cette injustice. Monsieur et madame tout le monde, détournés par des contres feux allumés par l'État et relayés dans une presse appartenant aux mêmes milliardaires cités précédemment en exemple occupé à dénoncer le pass sanitaire et l'obligation vaccinale, sans pour autant faire infléchir le gouvernement. Une France plongée dans la division savamment alimentée par un président cynique qui en profite.
Et si tu viens parler d'écologie à certains, tu risques le lynchage... Les Français ont globalement compris qu’il y a un problème climatique sans pour autant admettre qui faille des changements dans leur mode de vie. Toute la complexité de la nécessité de mesures écologiques, accompagnés d'autres sociales, tout en devant affronter un monde économique des multinationales où la mondialisation plombe les 99% au profit des 1%.
Ce qui est certain, c’est que le climat sera l’un des grands invités de la présidentielle de 2022.
Mais attention à ne pas tomber dans le piège des pales copies. Tous les candidats vont vous parler d'écologie et vous prétendre être plus écologiste que les écologistes eux-mêmes. Seulement, mettre en place un programme résolument tourné à résoudre l'urgence climatique et sociale ne revient pas à savoir choisir la bonne poubelle pour ses déchets. L'écologie politique est foncièrement contre le libéralisme économique et donc contre le modèle libéral qui permet aux multinationales de fabriquer des dividendes sur le dos des contribuables, sans contrepartie imposée par l'Etat.
Pour soutenir le pays, il faut une économie qui permettent aux sociétés de prospérer tout en redonnant à ses salariés un juste salaire, bon pour le pouvoir d’achat et donc, bon pour soutenir cette même économie. Nous avons besoin d’un partage plus équitable, notamment en commençant par diminuer le temps de travail.
L’écologie politique c’est aussi tout un programme sociétal où nous avons besoin de radicalité pour faire face aux urgences liées au dérèglement climatique tout en accompagnant par des mesures sociales.
L’écologie politique c’est également des valeurs, plus de démocratie participative, etc.
En avril 2022, faites le bon choix !
Et aux jeunes qui sont préoccupés par le climat et qui trouvent que les dirigeants du monde n’en font pas assez : inscrivez-vous sur les listes électorales et votez… votez pour le candidat qui sait vous entendre et qui pourra impulser le changement !