Parfois, la lecture de la presse est instructive, sur les dérives fascisantes de cet état.
La police est de plus en plus le bras armé de l'état, celui du contrôle de toutes nos expressions. Alors que la "liberté d'expression"© est défendue par l'état, y compris par Darmanin en séance à l'Assemblée Nationale (ah qu'il est beau, le ministre "un appart social, c'est 2 gâteries" !), cette même liberté d'expression devient source de convocations nombreuses chez les poulagas.
Eh oui, rien que ça ! Comme dans n'importe quel pays au régime autoritaire.... c'est dire à quel point ce Méprisant président abîme la République.
Quand aux poulagas qui convoquent à tout va, doivent-ils n'avoir que cet forme de répression pour monter dans le tableau d'honneur ? Est-ce ainsi qu'il s'élèvent ? N'ont-ils que ça à fiche, à gaspiller l'argent public, pour auditionner des gens qui ne commettent que le "crime" de s'exprimer librement ? N'y-a-t-il pas d'autres priorités ? Je pose ces questions, au cas où, car je suis ignorant des priorités en terme de "maintien de l'ordre" bourgeois des capitalistes néo-libéraux qui ont mis à la tête de l'état des marionnettes à leur service. Ignorant des priorités... mais j'en suputte une, celle d'assurer la perennité de cet ordre néo-libéral, quitte à le rendre autoritaire, ce qu'il est déjà !
Faut croire que maintenant, la mission des poulagas est bien de contrôler les gens, de tous les ficher, de mettre une pression maximum, y compris s'ils exercent le minimum de liberté d'expression constitutionnel !
Manifester, c'est aller au devant des dangers liés à la brutalité des policiers. C'est à y perdre ses mains, ses yeux, sa vie, même si on ne manifeste pas, comme madame Zineb Redouane
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S'exprimer, c'est maintenant un acte susceptible de se voir convoquer chez les poulagas !
Dont acte.
Vous noterez, chers lecteurs de la maison poulaga, que jamais je ne vous affuble du sobriquet de "pingouins" ! Je sais trop maintenant ce que je risque à l'utiliser. D'ailleurs, ce mot est définitivement rayé de mon vocabulaire, car c'est très courageusement que je me plie à cette interdiction qui vaut à l'un de mes compatriotes une séance au tribunal !

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Sur la théorie de la pomme pourrie dans le panier des belles pommes en bonnes santé : y-a-t-il un seul policier, un seul, qui a exprimé son soutien aux proches de madame Zineb Redouane ? Un seul membre de ce gouvernement, un seul député de la majorité parlementaire ? Un élu de Lrem ? NON, personne, un silence assourdissant...Y-a-t-il une seule de ces personnes qui a exprimé comme un semblant de compassion, voire a posé des questions, au sujet de cette mort ?
Personne. N'en on rien à fiche !
L'une des définitions du fascisme (oh, tout de suite les grands mots, à force, ils sont démonétisés !), c'est ce système dans lequel des vies ne comptent pas. Ou comptent beaucoup moins.
Quelle est la "valeur" de la vie de madame Zineb Redouane ?
Même question au sujet de celle de madame Mélanie Ngoye Gaham.
Et pour toutes les autres, mutilées, éborgnées, ... toutes.
Brrr. Le fond de l'air est de plus en plus glaçant.
Le député Jacques Maire (celui qui n'apprécie pas le crime de lèse-député à base d'affiche) est le fils de l'ancien secrétaire général de la CFDT, dont le prénom est... Edmond ! Scrogneugneu.
Certes, ce Jacques Maire a été lavé de soupçons de conflits d'intérêts, car il détenait des parts dans une entreprise spécialisés dans des "produits" d'épargne-retraite (en 3 lettres, dont 2 A et 1 X), alors qu'il était co-rapporteur du projet de "réforme des retraites".
Projet indispensable pour assurer l'égalité pour tous sauf pour.... la police qui n'en voulait pas et qui, donc, en a été soustraite. A sa demande.
C'est à n'y rien comprendre, de la part des policiers et de l'état, que de ne pas faire bénéficier la police d'une réforme de justice et d'égalité.