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Elia Imberdis

Journaliste-reporter de voyages. Fondatrice de l'association Maisons du bout du monde.

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Billet de blog 18 décembre 2014

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MAISONS DU BOUT DU MONDE: l'assos qui fait rimer voyage avec sauvegarde du patrimoine

Une centaine d'hébergements à travers le monde sont suggérés par l'association Maisons du bout du monde. Ces demeures, choisies pour leur authenticité par un collectif de reporters ont l'avantage, non seulement d'offrir une immersion culturelle instantanée au voyageur, mais de sensibiliser les hôtes à la préservation de leur patrimoine.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Face aux raz de marées touristiques qui stéréotypent les sites du monde entier, gomment les différences, folklorisent les traditions et polluent la planète, face aux investisseurs immobiliers sans scrupules et à l'industrie du tourisme qui privilégie la rentabilité à l'authenticité sous l'influence de certains touristes, de leurs comportements et de leurs dérives, il est temps de voyager définitivement autrement, sans laisser de traces.  Privilégier l'hébergement local en apportant une aide directe aux populations, tout en soutenant les initiatives et les projets de conservation du patrimoine, peut être une dynamique intéressante pour l'avenir.

L'association à but non lucratif ; Maisons du bout du monde, collectif de reporters, s'y emploie depuis 2010 en proposant aux voyageurs adhérents à l'association une centaine d'hébergements traditionnels (maisons, campements, embarcations, bivouacs, villages, bâtiments historiques etc...)  à travers le monde, tenus par des locaux ou gérés de façon exemplaire par des étrangers privilégiant la création d'emplois in situ et la mise en valeur du patrimoine matériel et immatériel (architecture vernaculaire, matériaux traditionnels, artisanat, musique, danse etc...).  Ces lieux d'atmosphère, où l'immersion culturelle est instantanée, sont glanés au fil des reportages ou transmis par des correspondants, issus pour la plupart du secteur humanitaire.

Une "Maison du bout du monde" pour rester au pays.

En ouvrant leur habitat (aussi modeste soit-il),  aux voyageurs, en supprimant les intermédiaires (au vu des statistiques concernant ces derniers,  les pourcentages prélevés sur la location s'apparentent davantage au racket organisé qu'au développement local),  les villageois préservent leur patrimoine, entretiennent leur culture, en vivent et en deviennent ainsi les gardiens à vie. La mise en valeur  de cette "richesse" que la plupart ne soupçonnent pas, repose  sur le respect de la charte MDBM dont les règles principales sont le maintien de l'authenticité des lieux et de l'activité familiale en zone rurale (élevage, agriculture, artisanat, etc....).

L'action de MDBM ne se limite pas qu'à un rôle de lien entre voyageurs et hôtes. De nombreux hébergements nécessitent au préalable une remise en état et un aménagement intérieur . Ces interventions sont effectuées gracieusement en collaboration avec les villageois, en fonction du budget de l'association dégagé par les adhésions.

Pour le voyageur : une porte ouverte sur l'authenticité et la réalité sociale des pays.

Les voyageurs adhérents à l'association choisissent leurs étapes en fonction de leur destination. D'autres préfèrent s'y installer pour un séjour, tous dans le même but : vivre au rythme de la vie locale, partager, échanger, participer aux évènements impromptus qui émaillent le quotidien de leurs hôtes. Chacune de nos explorations et hébergements sont visibles sur Pinterest Maisons du bout du monde. Son choix effectué et transmis en messagerie privée sur notre page Facebook Maisons du bout du monde, le voyageur reçoit son contact contre une participation associative de 5€.

"S'imprégner de la réalité culturelle", "Vivre le pays, pas une carte postale", "Eviter la foule, les touristes"... "Mieux comprendre les gens, leur façon de vivre".."Voir autre chose"...  la messagerie de l'association est éloquente....et encourage les bénévoles. Christian explique : "notre job consiste à créer le lien entre voyageur individuel et hôte, à trouver des hébergements en accord avec le profil du voyageur et ses attentes, à lui soumettre les contacts et les photos des lieux. Libre à lui, ensuite, de contacter les hôtes qui l'intéressent, de régler avec lui les modalités du séjour ainsi que l'aspect pratique du voyage. Notre rôle s'arrête là, nous ne sommes surtout pas voyagistes"

Un blog Médiapart, symbole d'indépendance.

Confrontés tout au long de leur carrière à l'aliénation de la presse par les annnonceurs, qui plus est, dans le secteur du tourisme,  les journalistes bénévoles de l'association ont tout naturellement choisis Médiapart, symbole d'indépendance journalistique pour représenter Maisons du bout du monde et son actualité. Un lien désormais indissociable des liens Facebook et Pinterest de l'association, permettant de retrouver toutes les maisons et leurs descriptifs, par pays.

http://www.facebook.com/Maisonsduboutdumonde

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