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Billet de blog 29 mars 2022

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Rompre avec ce discours défaitiste : Oui, Mélenchon peut vaincre Macron au 2nd tour

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Illustration 1

Se mouiller ou ne pas se mouiller ?
A la fin d’un précédent article qui visait à détricoter de nombreux freins opposés à la possibilité pour la gauche de passer le 1er tour de cette élection, je concluais ainsi :

« Sauf que la gauche radicale aura le plus grand mal à l’emporter ce 2nd tour, qui ne sera cette fois pas disputé convenablement, mais devrait connaître un combat rangé de toute la droite, de toute la finance, de toute la bourgeoisie, face à une candidature qui n’aura que le soutien d’un peuple, pourtant poussé à la peur, pour espérer l’emporter, et ce peu importe le candidat et son degré de fascisation qu'il pourrait y avoir en face… »

Avoir anticipé cette éventualité crédible à un moment où l’ambiance annonçait par tous les moyens une catastrophe pour la gauche, qui plus est avec des analyses plutôt justes (sur Mélenchon comme seul recours possible, le nombre de candidatures, le poids total de la gauche, la Primaire Populaire, l’échec de Taubira, etc.), ne permet aujourd’hui aucune assurance particulière. 

Alors que pour le moment nous n'avons pas passé le 1er tour il faudrait écrire un article sur comment gagner le 2nd ? D’autant que si Macron est présenté partout comme le concurrent garanti, l'adversaire pourrait encore être tout autre au vu du grand facteur d’incertitude autour de ce scrutin.

Positifs comme négatifs il reste effectivement tant de paramètres déterminants, mais il est trop tard pour les évoquer. Nous sommes à une poignée de jours du 1er tour, la qualification est possible et est entrée dans suffisamment d’esprits pour espérer de bons résultats. Mais ne relâchons pas nos efforts. En 2017 un basculement de moins de 9 électeurs par commune, ou de moins de 5 votants par bureau de vote, aurait permis d’éviter un duel Droite / Extrême Droite. En 2002 c’était même pas 2 électeurs par bureau de vote qu’il manquait pour cela.

Dit de cette manière on comprend bien l’importance des voix individuelles, et donc aussi du poids décisif qu’il peut y avoir sur nos actes militants si tous, jusqu’au dernier moment, nous aidons à ajouter la voix d’un parent, d’un proche, d’un collègue… A une semaine du vote plus de 30% des électeurs ne sont pas encore décidés, et jusqu’à 25% ne le seront toujours pas dans le dernier week-end (0). C’est ce qu’on observait aux dernières élections, et le scrutin de 2022 ne fait qu’exacerber ces incertitudes.

Pour le 1er, comme pour le 2nd tour, il y aura ce qu’on appelle la « période de réserve », c’est-à-dire une trêve dans la campagne pour le samedi et le dimanche du vote. Que cette période soit l’ultime moment pour convaincre autour de nous.

Aujourd’hui nombreux y croient à nouveau, et un article aurait d’ailleurs pu être fait sur les quelques raisons méconnues d’y croire encore plus qu’en 2017 (une plus grande réserve à gauche, un enjeu mieux cerné par les électeurs, des sondages plus confus notamment à cause d’un contexte de campagne particulier, etc.), mais le temps presse alors tant pis : je me mouille ! Voici en 5 parties les raisons de croire à la victoire en cas de 2nd tour face à Macron.

1- Les français n’aiment pas offrir un second mandat à leurs présidents

Valéry Giscard d'Estaing s’est représenté en 1981 et a perdu, tout comme Nicolas Sarkozy en 2012. Quant à François Hollande, il n’osera même pas se représenter en 2017, trop assuré de perdre.

Seuls François Mitterrand en 1988 et Jacques Chirac en 2002 auront reçu un second mandat de la part des électeurs. Cependant ces deux investitures proviennent d'une situation ultra-contextuelle puisque les deux présidents connaissaient une période de cohabitation depuis plusieurs années au moment de la nouvelle élection. C’est à dire qu’au moment du scrutin présidentiel, l’assemblée nationale, tout comme l'ensemble du gouvernement et son Premier ministre, appartenaient à l'opposition du président en exercice. 

Pire encore : suite à ces deux cohabitations, le Premier ministre était aussi le principal candidat d'opposition au président sortant. Le Premier ministre Chirac (de 86 à 88) était candidat à la présidentielle face au président sortant Mitterrand en 1988, tout comme le Premier ministre Jospin (de 1997 à 2002) était candidat à la présidentielle face au président sortant Chirac en 2002. Comment alors voter en soutien, ou bien en contestation, à la politique menée ?

Illustration 2

Pour bien comprendre le problème que cela pose il faut se reporter à l’Article 21 de notre Constitution : "Le Premier ministre dirige l’action du Gouvernement.". En 1988 et en 2002 il fallait donc choisir entre le Président sortant, arbitre et garant des institutions, et son Premier ministre, principal responsable de la politique menée*** (1).

Il n’y a alors plus vraiment de dissensions claires entre les deux candidats, ce qui peut laisser apparaître plusieurs arguments auprès des électeurs, notamment que le président sortant n’était peut-être pas le plus responsable de la politique passée, voire qu’il n’a peut-être pas pu réellement exprimer son projet, puisque le gouvernement n’était pas sur sa ligne.

*** Cette application est totalement discutable en temps normal, où c'est bien plus le président qui détermine l'orientation du pays, cependant en période de cohabitation c'est effectivement le Premier ministre qui dirige.

Ajoutons également pour Chirac que certes il se fait réélire en 2002 après que son Premier ministre n'a pas réussi à passer le 1er tour du scrutin présidentiel, mais il l'emporte surtout dans la situation d’un duel totalement inattendu et historique avec un candidat d’extrême droite au 2nd tour. Tous les sondages de l'époque montrent d’ailleurs qu’il y aurait eu match si il s’était effectivement retrouvé «comme prévu» face au candidat Jospin (2). Chirac l’emporte alors avec un délirant 82,21% ce qui en fait, sauf erreur, le président le mieux élu de tout l’occident hors guerre, sortie de guerre, ou régime autoritaire.***

*** Pour proposer une comparaison d’actualité : même Vladimir Poutine n’a pas été mieux élu puisque son meilleur score n’est «que» de 76,7% en 2018.

Tout ça pour dire qu’ aucun président n’a été réélu sans avoir connu une période de cohabitation précédant le scrutin présidentiel. Contexte qui n’est absolument pas celui d’aujourd’hui, ou le président sortant a à la fois eu la totale liberté d’exercer son projet, mais en plus avec une largesse et une vigueur inégalée, notamment dû à un présidentialisme fort et assumé, ainsi qu’à une Assemblée Nationale extrêmement majoritaire et très conciliante.

2- Macron n’est pas vraiment mieux jugé que ses prédécesseurs

Après avoir vu qu’aucun président sortant n’a été réélu hors période de cohabitation (donc lorsque c’est déjà l’opposition au président qui dirige le pays), il est possible de comparer les enquêtes de confiance entre nos chefs d'État en fin de mandat (3).

Illustration 3

Toutes ces mesures proviennent des mandats respectifs, ce ne sont pas des enquêtes après coup.

Le premier enseignement est que tous nos présidents ont connu une baisse rapide et forte de l’opinion suite à leur investiture et jusqu’à la seconde année de mandat où les avis commencent à se stabiliser.

Le second est que suite à cette stabilisation aucune remontée importante et durable de l’opinion existe pour le président, sauf en cas de cohabitation. C’est totalement en cohérence avec le constat fait précédemment : seule une période de cohabitation a permis la réélection d’un président sortant.

Hormis ce cas particulier, les autres remontées sont déjà rares, mais surtout plus molles, moins durables, ou quasi systématiquement ultra contextuelles à la faveur d’un évènement «d’unité nationale» (les deux graphiques montrent notamment très distinctement les deux pics consécutifs aux attentats de Paris pour Hollande, tout comme une légère hausse continue pour Macron depuis le début de la crise COVID, ou encore une plus marquée suite à la guerre en Ukraine).

Enfin, comme c’est Macron qui nous intéresse, on peut constater que notre actuel président se retrouve plutôt dans la moyenne de ces enquêtes parmi ses prédécesseurs. Si il est plutôt devant Sarkozy, il se retrouve tout autant derrière Chirac ou Mitterrand qui, rappelons-le, sont les seuls présidents à avoir obtenu un second mandat des électeurs.

En y réfléchissant, cela place donc Macron entre un président ayant échoué à obtenir un second mandat, et deux présidents ayant obtenu cette deuxième investiture mais dans le contexte bien plus favorable qu’offre la cohabitation pour l’opinion.

3- Il faut laisser du temps au temps

Le duel entre Macron et Mélenchon commence à peine à s’installer dans les esprits, à devenir une hypothèse envisageable pour le grand nombre. D’ailleurs les sondeurs ne mesurent cette confrontation que depuis un mois. Au point que parmi les quatre principaux candidats considérés comme capables d’atteindre le 2nd tour face à Macron, Mélenchon est celui dont l’hypothèse a été le moins de fois testée depuis le début de la campagne (4) ***.

*** Parce que cette humble rédaction s’est embêtée à calculer : Du 1er Septembre au 30 Mars, l’hypothèse Le Pen a été testée 152 fois face à Macron, Pécresse 101 fois, Zemmour 83 fois, et Mélenchon seulement 30...

Pourtant, depuis que cette configuration est mesurée, soit une vingtaine de jours, Mélenchon grimpe, partout. Que ça soit chez Ifop, Ipsos, ou Harris (les trois seuls instituts à faire ce suivi régulier pour l’instant (5)), le candidat de l’Union Populaire est en croissance quasi continue depuis deux à trois semaines.

Illustration 4

Au 1er Avril, l’écart moyen entre les deux candidats s'établit désormais autour de 20 points, alors qu’il était de plus de 30 points vers la mi-Mars. Sachant que pour le moment il n’y a eu aucune campagne spécifique et que ce duel est encore un total non sujet pour l’immense majorité des électeurs.

En plus de cette croissance très fraîche, un autre bon indicateur est l’importante part de voix encore non exprimées en cas de duel Macron/Mélenchon. Cela concerne notamment plus d’un quart des électeurs de gauche (autres que ceux de Mélenchon évidemment), mais aussi plus de 50% des électeurs d’extrême-droite.

Illustration 5

Ces sondages de 2nd tour sont donc basés sur une participation autour de 55 à 60%, ce qui laisse encore une très grande marge de progression. 

Cette forte incertitude n’est au passage absolument pas le signe d’un rejet de ce duel, d’abord parce que ça ferait une participation de 15 à 20 points inférieure au plus bas historique, ce qui est assurément improbable alors que la participation pour le 1er tour devrait se maintenir à un haut niveau, mais aussi car l’incertitude au 2nd tour reste marquée dans tous les duels possibles. Ipsos précise d’ailleurs que 27% des gens certains d’aller voter n’expriment pas encore d’intention de vote dans cette configuration.

Certains pourraient penser que ce grand facteur d’incertitude ne bénéficiera pas forcément à Mélenchon, voire même que cela pourrait offrir une plus grande réserve de voix à Macron. C’est ici qu’intervient la partie la plus fondamentale : convaincre les gens, politiquement, sur le fond.

4- Enfin il y aura un véritable débat entre deux projets foncièrement opposés…

Il faut bien comprendre qu’un 2nd tour Mélenchon/Macron (ou Mélenchon/Le Pen, à vrai dire n’importe quel 2nd tour Droite vs Gauche Radicale), ne ferait pas que briser une ambiance thématique Droite vs Extrême Droite comme en 2002, en 2017, et comme cela est rabâché pour 2022. Non, cela briserait aussi l’absence de débat Gauche/Droite qui n’a même pas existé en 2012 avec François Hollande.

Ce dernier candidat prétendument de gauche à avoir atteint le 2nd tour était même à des kilomètres de ce qu’on pouvait attendre, et ce dès son projet de départ (6) :

  • Quand Sarkozy amenait la retraite à 62 ans par la réforme de 2010, Hollande ne proposait absolument pas de revenir dessus en 2012,
  • Quand l’évolution du SMIC suivait une revalorisation insuffisante depuis des années, Hollande devenait le premier candidat de gauche à ne pas en proposer une augmentation marquée, allant même jusqu’à souhaiter une indexation liée à la croissance***,
  • Quand Sarkozy se donnait pour objectif de réduire le nombre de fonctionnaires, notamment par le non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux, Hollande ne proposait que d’arrêter cette directive tout en promettant de ne pas augmenter le nombre total de fonctionnaires de l’État,
  • Quand Sarkozy rehaussait le seuil de déclenchement de l’ISF de 800.000 à 1,3 millions d’euros de patrimoine (divisant par deux le nombre de redevables), Hollande ne proposait que de revoir le mode de calcul tout en conservant ce seuil rehaussé,

*** Ce projet a été annulé, et heureusement : Nous avons eu une récession de 8 points sur l’année 2020.

D’autres exemples existent, sur la dette, sur les dépenses publiques dont le point d’indice et les 3% de déficit public, etc. Le projet Hollande, avant même son élection, allait sur de nombreux points dans la même direction que celui de Sarkozy, opposant surtout des nuances de curseur, plutôt que de grands bouleversements structurels comme la gauche est censée en apporter.

Autrement dit, cela serait un débat historique puisqu’il faut au moins remonter jusqu’au siècle précédent pour voir une opposition aussi marquée entre Gauche et Droite ; Social et Antisocial ; Écologiste et Productiviste.

L’arrivée d’un Mélenchon au 2nd tour briserait alors cette direction continue depuis des décennies (certes à des degrés différents), pour enfin entendre, proposer et emprunter une rupture réelle. Avoir enfin tant d’éléments qui ne sont pas allés au 2nd tour depuis si longtemps pourrait même ramener aux urnes de nombreux abstentionnistes. Pour une fois le débat deviendrait tout autre (7) :

  • La retraite à 65 ans avec Macron ; la retraite à 60 ans avec Mélenchon,
  • Une pauvreté sans cesse accrue et rien pour y remédier avec Macron ; le SMIC à 1400€, le blocage des prix, pas une personne sous le seuil de pauvreté et une allocation pour les étudiants avec Mélenchon,
  • Le détricotage et la précarisation du Public avec Macron ; la titularisation de 800.000 contractuels, la revalorisation des salaires notamment via le rattrapage du point d’indice gelé depuis 2010 et l’école 100% gratuite avec Mélenchon,
  • La suppression de l’ISF et les cadeaux fiscaux pour les riches avec Macron ; L’étalement de l’imposition pour que 90% des français paient moins et que les 10% paient beaucoup avec Mélenchon,
  • Un présidentialisme fort et assumé avec une totale impunité malgré de nombreuses affaires avec Macron ; La Sixième République, la révocation des élus et le référendum citoyen avec Mélenchon,
  • etc…etc…

Tous ces éléments programmatiques, autour d’un projet extrêmement construit et complet, donc solidement armé pour s’opposer à l’idéologie présidentielle, permettront enfin un véritable débat sur deux visions de la société à ce point opposées, d’autant que ses idées sont réclamées.

5-...et l’opinion est clairement derrière nous

Alors que le pouvoir d’achat est systématiquement classé comme la principale préoccupation des français, généralement suivi par la santé et les retraites, les mesures portées par le candidat Mélenchon sont ultra populaires (8).

Illustration 6

Autour de 70% des français s’opposent à la retraite à 65 ans, et surtout tout autant de gens sont pour un retour à 60 ans. Près de 80% des français sont favorables au SMIC à 1400€ et jusqu’à 90% des français approuvent un blocage des prix (9).

Ce ne sont que trois exemples parmi les mesures les plus actuelles et urgentes, mais à vrai dire la quasi-totalité du programme L’Avenir En Commun est ultra majoritaire dans le pays. 

Cet été, un large échantillon des idées portées par le candidat Mélenchon a d’ailleurs été testé par le sondeur Harris Interactive. Sur ces 42 propositions, 11 ont reçu plus de 85% d’avis favorables, 15 plus de 75%, et 12 plus de 65% (10)

De l’aveux même du patron de la branche Politique de l’institut ‘(11) :
Si il y avait un lien manifeste entre jugement électoral à l’égard du programme et comportement électoral, on éviterait de faire des intentions de vote au deuxième tour, car vous risqueriez de passer dès le premier tour !

Avoir des mesures répondant à la volonté populaire n’empêche cependant pas une forte résignation. Le panel d’électeurs pour l’émission Elysée 2022 trouvait par exemple réaliste à seulement 47% le retour de la retraite à 60 ans, malgré que la proposition soit réclamée à 70% (12). De même, BVA mesure que plus de 40% des potentiels abstentionnistes le sont pas résignation (13).

L’enjeu au 2nd tour ne sera alors plus de convaincre sur la justesse de ces idées, puisqu’elles sont déjà majoritaires, mais de simplement persuader les gens que oui : c’est possible, enfin il peut se passer quelque chose. Comme déjà dit plus haut, une telle confrontation au 2nd tour pourrait permettre de remobiliser.

Illustration 7

Enfin, l’ultime atout est que toutes ces propositions sociales s’opposent clairement aux mesures portées par excès d’orgueil de la part de nos concurrents.

En effet, quel était le besoin pour Macron d’annoncer la retraite à 65 ans quand lui-même s’opposait encore à décaler l’âge légal en 2019 ? Même chose pour Le Pen qui propose désormais 62 ans après avoir défendu -très mollement- la retraite à 60 durant ses deux précédentes campagnes (14)

Il faut dire que les programmes de nos opposants ont relégué les questions sociales et de pouvoir d’achat, assurément car dans un contexte Droite contre Droite contre Extrême Droite, et avec une gauche totalement écrasée, ces thématiques n’étaient plus du tout une nécessité électorale.

Si tout cela n'avait pour but que de se concurrencer entre eux alors c’était une stratégie "compréhensible", à la manière du débat sur le nombre de fonctionnaires à supprimer qui animait l’ensemble de la droite en 2017, mais maintenant qu’il y a un candidat de gauche capable d’aller au 2nd tour, capable d’y opposer un projet en totale rupture, social et populaire, bon courage pour en face défendre leur projet.

N’oublions pas, il reste 6 jours pour convaincre autour de nous et le potentiel électoral est encore très important avec jusqu'à 25% d’indécis le week-end même du vote. Croyons en nos chances.

Merci d’avoir lu.

SOURCES : 
(0) : Sur les électeurs qui se décident au dernier moment:
https://www.20minutes.fr/elections/presidentielle/2040895-20170330-presidentielle-electeurs-indecis-peuvent-faire-basculer-election
https://www.parismatch.com/Actu/Politique/27-des-electeurs-ont-choisi-au-dernier-moment-1241798
https://www.lejdd.fr/Politique/presidentielle-trois-choses-a-savoir-sur-la-cristallisation-du-vote-4102321?Echobox=1648488448#utm_medium=Social&xtor=CS1-4&utm_source=Twitter

(1) : Le rôle du Président, du Premier ministre, et la constitution:
https://www.conseil-constitutionnel.fr/la-constitution/quel-partage-des-pouvoirs-entre-le-president-et-le-premier-ministre
https://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/constitution.asp
Pour approfondir sur le lien entre cohabitation et côte de confiance :
http://www.slate.fr/story/30145/remaniement-president-populaire-redevenir

(2) : Tous les sondages pour l'élection présidentielle de 2002: https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_sondages_sur_l%27%C3%A9lection_pr%C3%A9sidentielle_fran%C3%A7aise_de_2002

(3) : Les enquêtes de confiance sur nos présidents:
https://www.lesechos.fr/elections/sondages/sondage-exclusif-emmanuel-macron-acheve-son-quinquennat-avec-une-cote-de-confiance-encore-elevee-1397589
https://www.kantarpublic.com/fr/barometres/barometre-politique/barometre-politique-avril-2022-un-effet-ukraine-de-courte-duree-pour-l-executif
https://presidentielle2022.bva-group.com/etudes-analyses/observatoire-de-la-politique-nationale-mars2022-macron-gaz-russie-debat-premier-tour-presidentielle/

(4) : Tous les sondages pour l’élection présidentielle de 2022: https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_sondages_sur_l%27%C3%A9lection_pr%C3%A9sidentielle_fran%C3%A7aise_de_2022

(5) : Sondage Ipsos du 1 Avril:
https://www.ipsos.com/sites/default/files/ct/news/documents/2022-04/Ipsos-Barometre_2022-01-04.pdf
Sondage Ifop du 1er Avril:
https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2022/04/ROL22_2022.04.01.pdf
Sondage Harris Interactive du 30 Mars:
https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fharris-interactive.fr%2Fwp-content%2Fuploads%2Fsites%2F6%2F2022%2F03%2FNRBCTEXRLQ-63.pdf

(6) : Le programme Hollande, dans la continuité du quinquennat Sarkozy:
https://www.lemonde.fr/politique/article/2011/12/13/francois-hollande-recule-sur-la-retraite-a-60-ans_1617722_823448.html
https://www.lexpress.fr/actualite/politique/la-hausse-du-smic-un-long-combat-de-la-gauche_1103014.html
https://www.liberation.fr/france/2012/01/26/les-60-engagements-de-hollande_791303/
ISF : https://www.lemonde.fr/politique/article/2012/02/27/le-seuil-de-l-impot-sur-la-fortune-serait-maintenu-a-1-3-million-d-euros_1648847_823448.html

(7) : Le programme L’Avenir En Commun, porté par Mélenchon: https://laec.fr/

(8) : Les mesures qui comptent pour les français (le Pouvoir d’Achat systématiquement premier, généralement suivi de la Santé et des Retraites):
https://www.sudouest.fr/elections/presidentielle/presidentielle-le-pouvoir-d-achat-est-la-preoccupation-principale-des-francais-selon-un-sondage-10273589.php
https://presidentielle2022.bva-group.com/intentions-vote/intentions-de-vote-vague12-macron-lepen-melenchon-participation/

(9) : Sondages sur les Retraites, Le Blocage des Prix, et le SMIC à 1400€:
https://www.lesechos.fr/elections/sondages/presidentielle-les-francais-rejettent-majoritairement-la-retraite-a-65-ans-proposee-par-emmanuel-macron-1395322
https://www.bfmtv.com/economie/replay-emissions/faire-reussir-la-france/blocage-des-prix-hausse-du-smic-retour-de-l-isf-que-pensent-les-francais-des-propositions-economiques-de-jean-luc-melenchon_AN-202111040408.html
https://www.ouest-france.fr/economie/retraites/sept-francais-sur-dix-sont-favorables-a-la-retraite-a-60-ans-selon-un-sondage-2334e538-8a71-11ec-b1a4-b42f8ae3c7af
https://presidentielle2022.bva-group.com/wp-content/uploads/2022/03/BVA-Orange-RTL-Presidentielle-2022-Vague-11-IV-25.03.22-Vdef.pdf

(10) : Sondage Harris Interactive sur les mesures du programme de LFI:
https://linsoumission.fr/wp-content/uploads/2021/08/Sondage.pdf

(11) : Citation du Patron de la branche politique de Harris Interactive:
https://linsoumission.fr/2021/08/26/melenchon-elu-des-le-1er-tour-la-phrase-choc-dun-sondeur/ 

(12) : Sondage Ipsos pour Elysée 2022 sur le réalisme d’un retour de la retraite à 60 ans:
https://youtu.be/FDgtk6CrJPM?t=1911

(13) : Raisons de l’abstention (+40% résignation):
https://presidentielle2022.bva-group.com/etudes-analyses/abstention-noninscrits-presidentielle-mars-2022-sondage/

(14) : Quand Macron dénonçait l’hypocrisie du report de l’âge de la retraite:
https://www.challenges.fr/politique/quand-macron-denoncait-l-hypocrisie-du-report-de-l-age-de-la-retraite_693461
Le Pen renonce à la retraite à 60 ans:
https://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2022/article/2022/02/09/marine-le-pen-change-de-pied-sur-la-retraite-a-60-ans-sans-prevenir-ses-equipes_6112917_6059010.html

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