La recherche de la liberté, « cette chimère indéfinissable », il l’a éprouvée à l’aune des « détours inattendus, des rencontres impensables, des pensées intempestives ».
Autre objectif de ce périple, l’hospitalité et les rencontres de femmes et d'hommes qui préfèrent préserver un terroir plutôt que changer le monde, qui préservent d’autant mieux la nature qu’ils ne l’idolâtrent pas, qui tracent leur sillon plutôt que consommer.
Ce qui a guidé G. Koenig vers ce voyage de 5 mois, « un mélange de doux anarchisme et de rigueur morale personnelle ».
Ce qui m’a passionnée dans ce récit, l’affirmation du libéralisme des Lumières, une culture multiforme, à propos et à la portée de Tous, de l’humour, le tout assorti d’une Écriture.
Ce qui m’a touchée, sa manière de faire « commerce des hommes », prôné par Montaigne, sa tendresse pour la plupart des rencontres, tels ces « autodidactes discrets qui lisent tout, s’intéressent à chaque nouvelle idée, se cultivent et s’interrogent continuellement, sans autre objectif que le plaisir de la connaissance et l’amélioration du genre humain. »
Parmi les mots découverts, Chrématistique ou passion de l’accumulation, une drogue qu’il est urgent de sevrer.
Une mine de grains à moudre donc !