Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Six heures et quart. Le jour se lève à peine. Une patoune noire que j'aperçois à travers mes paupières plissées est posée sur mon bras. Les griffes très légèrement sorties caressent ma peau jusqu'à mon épaule. Un ronron doux et rythmé susurre des mots gentils à mon oreille.
D'accord beau Minou. Je vais me lever pour tes croquettes. Mais laisse moi un instant encore, c'est le 1er Mai...
Les griffes se font plus insistantes. Le regard émeraude du chat est malicieux. Il sait que je suis réveillée. Alors la patoune se glisse dans mon dos et les griffes s'activent. Il ne va pas jusqu'à les sortir complètement, non. Juste ce qu'il faut pour m'exaspérer et qu'enfin, bien réveillée, je jette d'un coup de pieds la couette (et non Minou) en bas du lit et que je fasse mon boulot de distributrice de croquettes à deux pattes. Les autres, ceux qui ont envoyé le seul Mâle de la tribu, et castré, en éclaireur se précipitent vers les gamelles...
Mais qui a donc besoin de la sonnerie d'un réveil ?
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