D'autres actions pour ceux qui ne pourront pas participer à la journée de demain. Pour quantité de raisons d'ailleurs. Manque d'information (même de notre journal en ligne préféré, ce qui est quand même inadmissible) impossibilité de se mettre en grève, maladies et autres problèmes divers.
Alors il nous reste le boycott. Souvent demandé, souvent décrié. Et pourtant, c'est un pouvoir. Comme de dire non. Nous avons le pouvoir de refuser de consommer, d'acheter, de dépenser. Demain et les jours qui viennent.
Réfléchissons : avons-nous réellement besoin de chariots remplis à ras bord pour Noël ? Besoin de dindes grasses, de foie gras malade, d'huitres hors de prix, de bûches industrielles, de chocolats pleins d'huile de palme entre autres, de champagne fait avec du pétrôle (au goût en tout cas on dirait pour certains...)
Avons-nous besoin de cadeaux hors de prix, de jouets dernier cri pour les enfants ? Et si on leur expliquait tout simplement que le gaspillage n'est plus d'actualité ?
Nous pouvons nous contenter d'un menu sympa riche de simplicité, autour d'une table familiale où enfin convivialité et sérénité pouraient être de la fête aussi. Les cadeaux peuvent être faits de petits objets trouvés chez les artisans, chez le fleuriste du coin, dans les sites d'échange, dans les vide-greniers. Des livres de poche, des bijoux faits main, des jouets en bois. Je me souviens d'un bonheur d'enfance, fait d'une armoire construite par mon grand-père, et d'une orange de Noël.
Nous pouvons utiliser tout notre placard à provisions. Je suis certaine, que là tout au fond, il reste un paquet de pâtes et un bocal d'olives. Un peu d'imagination, des herbes, et voici un repas pour les copains, demain. Non ?
