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«Amputer notre histoire commune en occultant ce crime d’État ne permet pas à la France d’en finir avec sa page coloniale.»
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Jamais un pays qui prétend défendre la liberté ne pourra être libre s’il ne se libère de ce triste, de ce lourd, de ce pernicieux tabou qui ne cesse de ruiner son credo: le massacre effréné de milliers de manifestants (dépossédés d’âme, niés de noms, on disait «insurgés»), exilés du regard.
Intenable tabou touchant aux massacres de manifestations civils, désarmés, interdits de destin & cruellement acculés - en connaissance de désespoir - à manifester à leur corps défendant pour réclamer leur droit à la liberté, à la dignité & à cette égalité dont ils furent proscrits -
E’M.C.
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«Si le 19 mars dernier, le président de la République a reconnu que le système colonial en Algérie était «injuste»
et «niait les aspirations des peuples à décider d’eux-mêmes», il faut qu’il aille plus loin en disant la vérité sur les massacres du 8 mai 45.
Le geste symbolique fait à Sétif en 2015, par le secrétaire d’Etat J-M.Todeschini, demeure très en deçà de cette demande.
En 2015, le Conseil municipal de Paris a demandé, à l’unanimité, au chef de l’État, de reconnaître ces massacres comme crimes d’Etat.
Des vœux dans ce sens ont été adoptés par des villes: Rennes, Nanterre, Ivry-sur-Seine ...
Avant de devenir président le la République, le 5 février 2015, à l’occasion d’un déplacement en Algérie, Emmanuel Macron a affirmé que «la colonisation est un crime contre l’humanité», et,
interrogé par Médiapart, le 5 mai suivant a répondu: «Je prendrais des actes forts».
En ce 8 mai 45, il est temps de passer des paroles aux actes.»
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Nous demandons:
• l’ouverture de toutes les archives,
• l’inscription dans la mémoire nationale de ces événements par le biais de gestes forts des plus hautes autorités de l’État,
• et un soutien à la diffusion des documentaires relatifs aux événements
• dans l’Éducation nationale
• comme dans les médias.
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Rendez-vous à Paris: Mercredi 8 mai 2019, à 18h.
Place du Châtelet
Rassemblement pour la reconnaissance par le président de la République du crime d’État en Algérie -
Voir, UJFP: dimanche 28 avril 2019
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Les signataires, voir en commentaire.
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Choix, découpage, étais, bibliographie contrastive (non exhaustive), notes réservées, E’M.C.