Les cheveux en vent de sable
Et la tête en entonnoir
Nous nous emplîmes de fables
Et nous vécûmes au noir
Pourtant nous fûmes semblables
Aux paroliers de l'espoir
Pour qui l'on dressait les tables
Quand on disait recevoir
Les sourdes bêtes notables
De nos pays-abattoirs
Où tout le peuple est coupable
D'être du mauvais trottoir
Et de n'être pas faisable
Au répertoire-épluchoir
Des changeants marchands de sable
El'Mehdi Chaïbeddera