Vive ne montre pas ton chat
Toujours féru de poissons rares
Tous les fanatismes s'affichent
Aux ressauts des lieux qui s'effondrent
Telle Transparence : un péril
Nous sommes stupéfiés de vivre
Entre stupéfiants et fictions
En restant gravement lucides
Te souvient-il que nous dînons
A ce restaurant de Chang-Hai
Et que nos têtes avitaillent
Le récital de qui nous tue
Nous buvons de source cachée
Et nous réfugions dans nos tuiles
Nous vivons fugitivement
Notre éternité contrariée
Vive ne montre pas ton Chat
Toujours si fou d'anguilles fraîches
A ces possédés travestis
En condors de la transparence
Le Chinois d'Algérie. L'Abatroz. Paris. 1994
El'Mehdi Chaïbeddera