Pour rappel: c’est bien la police française qui s’est engagée elle même dans la collaboration
et qui a ordonné les jours funestes des 16 et 17 juillet 1942 où plus de 7000 policiers et gendarmes français participèrent à la rafle du Vel D’Hiv,
déportant plus de 13000 personnes vers les camps d’extermination.
De la préfecture aux commissariats, les représentants de l’intérieur se sont positionnés comme exécutants de l’Allemagne Nazie avant même qu’elle ne le demande.
La police française de cette époque est responsable de dizaines de milliers de morts.
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Ce n’est pas la première fois que la République se retrouve face aux démons du passé:
nous pouvons notamment faire référence aux faits que le sinistre Maurice Papon, par la suite,
responsable du massacre des Algériens jetés dans la Seine en octobre 1961, (1)
a pu être nommé préfet de Paris par de Gaulle, juste après la guerre,
ou encore, lorsque René Bousquet, secrétaire général de la police vichyste
ayant passé un accord direct avec l’officier de la section SS française Carl Oberg,
fut protégé par son ami l’ancien président François Mitterrand, (2) lui-même soupçonné de collaboration.(3)
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À la sortie de la guerre, seuls 68 policiers seront décrits comme « justes parmi les nations ».
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Cette déclaration de Christophe Castaner n’est probablement pas anodine dans le contexte actuel.
Il s’agit, une fois de plus, au mépris de l’histoire,
comme du présent, de s’inventer des occasions de glorifier la police,
dont Macron a fait le dernier rempart de son régime. (4)
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Plus que jamais, l’Union Juive Française pour la Paix réclame la démission immédiate du ministre de l’intérieur (5)
ainsi que des excuses publiques
pour ses propos révisionnistes qui relèvent potentiellement des tribunaux.
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UJFP, jeudi 23 mai 2019
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