À une semaine du vote, la vague politique ou médiatique anti-Mélenchon ne cesse de grandir, pour mieux décrédibiliser le programme l'Avenir en commun porté par l'Union populaire, un vaste rassemblement des forces les plus humanistes et progressistes de notre pays, et dont les mesures phare du programme sont plébiscitées par les Français : blocage des prix, smic à 1400 € net, retraite à 60 ans, salaire jeune à 1000 € et la garantie d'autonomie du même montant pour tous, retraités compris etc.
Le JDD évoque "le totalitarisme d’extrême-gauche" que serait la critique de la collusion étroite de la clique au pouvoir avec McKinsey. Ce cabinet figure au sommet de la pyramide des suceurs de sang et des prescripteurs de mesures « disruptives » c'est-à-dire de casse des services publics et de manipulation des masses, surpassé uniquement par les banques d'affaires Lazare et Rothschild, en grande partie opérateurs du désastre industriel hexagonal.
Combien Macron a-t-il touché grâce au "deal" Nestlé ? Où a-t-il planqué le pognon de sa part de la commission estimée entre 5 et 10 M€ ? Les banques d'affaires françaises bénéficient-elles d'un rescrit fiscal permettant une évasion fiscale « légale » dans des îles anglo-normandes ? Silence, omerta des médias et accusation du "totalitarisme des trotskystes", dont l'affreux moustachu de Mediapart, le Média, Blast, Off Investigation évidemment.
Macron à l’Arena « galvanise » les vierges en transe du premier rang tandis que les travées sont clairsemées et sa défense pro domo de la santé et de l’éducation qu’il s’est employé tout au long de son mandat à disloquer, sonne comme l’avertissement de la suite : il compte poursuivre dans cette voie, comme celle de la retraite à points. Il ne croit ni en dieu, pour lequel il se prend, ni en diable qu’il incarne si bien en dissimulant toujours habilement ses intentions véritables, servir l’argent comme il l’a fait depuis le 1er jour en supprimant l’impôt sur la fortune, ce que même Sarkozy n’avait pas osé et ce que même Attali lui avait déconseillé. Macron c’est le président des riches, et plus précisément, le président riche mais roué des plus riches, dont il ne fera jamais partie, ah l’oligarchie sait si bien se servir de son orgueil !
De son côté Le Pen entièrement dédiabolisée par le système médiatique apparaît forcément en contraste avec le Z trépignant son slogan du grand remplacement. Le Pen n’est plus taxée de facho mais de « populiste » même si le doberman qui gronde reste planqué sous la nappe, même si Loïc Le Priol, l’assassin en mars du rugbyman Federico Martin Aramburu, est un membre du RN protégé notamment par Axel Lousteau, ex du GUD et financier du RN, conseiller régional d'Île-de-France. Tout cela ne compte pas, il faut absolument qu’elle soit au second tour et les médias savent parfaitement tendre le micro avec les bonnes questions sur le « vote utile » aux Hidalgo, Jadot et Roussel, qui n’ont pas grands mots contre l’extrême-droite et ont réservé leurs coups les plus déloyaux à Mélenchon, pour mieux appeler à voter Macron au second tour ensuite. Ils auront ainsi contribué au pire gloubi-boulga néolibéral, autoritaire et antisocial que les Français risquent encore d’endurer les 5 années qui viennent. Le soir du 1er tour, dès 20 heures gageons que Le Pen sera à nouveau la sorcière et chaque candidat sera appelé à « faire barrage ». Hein braves gens ! Déjouons ce scénario écrit d'avance !
Les institutions de la Ve république sont épuisées : l’exécutif gouverne en conseil de défense secret, le premier ministre est un fantoche, les cabinets de conseil sont au cœur de l’État privatisé par l’oligarchie, le parlement est réduit à l’état de croupion, la justice reste tenue en indigence et en laisse, les corps intermédiaires sont laminés, la presse et les grands médias sont aux ordres des milliardaires, enfin la démocratie est si défaillante qu’elle est pointée du doigt par l’Europe et l’ONU, notamment pour son caractère autoritaire et ses violences policières, que vous faut-il de plus ? Vous en redemandez ?
Il est grand temps de se réveiller, la tentation de l’extrême-droite hante le pays et nombreux sont ceux, abandonnés depuis longtemps, qui risquent hélas de s’abstenir. D’autres, excipant de leur pureté idéologique ou usant de prétextes sur la personnalité de Mélenchon ou de ses prises de position parfois provocatrices, voudront s’empresser de voter pour leur petite chapelle à gauche en perdant de vue l’essentiel. Pour vous, mais aussi pour les classes populaires méprisées, et surtout pour les 10 millions de pauvres ce pays, votez Union Populaire dimanche 10 avril.