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Billet de blog 22 novembre 2008

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Ce soir au PS, la nuit des longs couteaux et des petits bulletins

On a pu croire ces derniers 30 ans, et moi le premier, que malgré le dollar flottant, les rides et les yeux engoncés de Ronald Reagan et les odeurs de napalm de la guerre du Vietnam, la chute du mur de Berlin et la social-démocratie allaient entrainer le monde vers le meilleur, vers la paix entre Israël et la Palestine notamment.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

On a pu croire ces derniers 30 ans, et moi le premier, que malgré le dollar flottant, les rides et les yeux engoncés de Ronald Reagan et les odeurs de napalm de la guerre du Vietnam, la chute du mur de Berlin et la social-démocratie allaient entrainer le monde vers le meilleur, vers la paix entre Israël et la Palestine notamment.

Cette illusion expira avec la première guerre du Golfe. Les miennes se sont ainsi perdues dans les sables d'Irak tel Jarhead dans la fin de l'innocence de Sam Mendes. Imaginez qu'ils meurent encore dans la guerre ou de la guerre. Imaginez que je meure avant que cette paix soit faite.

Rien ne peut étancher la soif de fraternité. Rien ne doit être retranché de l'idéal républicain. En demeurer digne se gagne sans emphase. Tous ces spams, tout ces spasmes pour en arriver là ce soir m'attriste même si les discours sur la pauvre grand mère au sac troué condamnée à racler les assiettes m'a secoué de rire. Ce n'est pas avec les rogatons qu'on fera bombance. Votera-t-elle bien cette grand mère ou bien faudra-t-il lui tenir le bulletin de vote ?

Als das kind im der Himmel über Berlin, de Wim Wenders, il se pourrait bien, qu'à défaut du grand soir, dont j'éprouverais sans doute à jamais la nostalgie, de la tendresse pour ces banlieusards, ou quelques poètes, mais n'était-ce pas les mêmes dans leur combat, au pied du mur qui les sépare ou bien les réunit, selon les moments de l'histoire, toujours pour qu'ils se réunissent, je prie. Mais pas à n'importe quel prix.

Je sais qu'il est tard. La fracture néo-libérale les a clivés. A gauche, depuis 1981 et Mitterand, on a discouru sur la rupture sans l'accomplir, sans même à l'occasion en chercher la voix. Et comme c'était difficile, on l'a abandonnée. Mais c'est l'Autre qui l'a prônée et réussie la rupture en miroir, en tranchant dans l'autre sens, celui du bling bling flic dollar avec un esprit revanchard.

Aujourd'hui, l'idéal trahi rattrape les Socialistes.

Qu'en feront-il ?

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