Professeur de Sciences économiques et sociales, militant communiste et syndicaliste, membre de l'Institut de recherches de la FSU
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La concurrence au cœur des programmes de SES au lycée
Les réformes successives des programmes de sciences économiques et sociales (SES) ont profondément modifié à la fois l’approche pédagogique de la discipline et les contenus à enseigner aux élèves. Cet article interroge la manière dont le marché est abordé et la place accordée à la concurrence dans les programmes. Il interroge ensuite les effets de ces évolutions sur les représentations des élèves.
Les choix qui sont opérés lors de la construction d’un programme scolaire, quelle que soit la discipline, ne sontjamais politiquement neutres. La question se pose d’autant plus dans le cas des SES car il s’agit d’une discipline qui a précisément pour objet d’étudier la société d’aujourd’hui afin de la comprendre de façon plus rationnelle et, potentiellement, d’être en mesure d’y agir en anticipant la portée de ses actions. Les questions qui sont abordées dans les programmes résonnent nécessairement, plus ou moins directement, avec les questions qui sont au cœur du débat politique.
Article publié dans la revue Regards croisés sur l'économie n°25, 2020 : « La fabrique de la concurrence ». À lire sur Cairn.info.
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Les élections nationales ont mis à l’épreuve la stratégie d’autonomie des écologistes vis-à-vis de la « vieille gauche ». Quel dispositif pour la bifurcation écologique, comment convaincre l'électorat : un débat entre David Cormand, Maxime Combes et Claire Lejeune.
Dix-neuf collaborateurs en cinq ans, des accusations de harcèlement et des dépenses personnelles facturées à l’Assemblée : le mandat de la députée du sud de Marseille, candidate à sa réélection, n’a pas été sans accrocs. Notre partenaire Marsactu a mené l’enquête.
par
Jean-Marie Leforestier et Violette Artaud (Marsactu)
Dans les années 2010, le mouvement afroféministe, destiné aux femmes noires, a connu en France un certain engouement. Il a même réussi à imposer certaines notions dans les débats militants, mais il peine à se constituer comme un courant à part entière.
Redoutant une assemblée générale plus problématique que prévu, la direction du groupe a fait pression sur l’actionnariat salarié pour qu’il revienne sur son refus de changement de statuts, afin de faire front commun pour imposer la présidence de Jacques Aschenbroich. Au mépris de toutes les règles de gouvernance et avec l’appui, comme chez Engie, de la CFDT.
« À partir d’un exemple, vous montrerez que l’innovation peut aider à reculer les limites écologiques de la croissance ». L' Atécopol et Enseignant·es pour la planète analysent ce sujet du bac SES, qui montre l’inadéquation de l’enseignement des crises environnementales, et les biais de programmes empêchant de penser la sobriété et la sortie d’un modèle croissantiste et productiviste.
Depuis plusieurs décennies, les industries agro-alimentaires devenues des multinationales qui se placent au-dessus des lois de chaque gouvernement, n’ont eu de cesse pour vendre leurs produits de lancer des campagnes de communication aux mensonges décomplexés au plus grand mépris de la santé et du bien-être de leurs consommateurs.
« Un autre monde est possible, et il est déjà en germe. » Afin de continuer le combat contre les multinationales de l’agrochimie « qui empoisonnent nos terres et nos corps », un ensemble d'activistes et d'associations appellent à une dixième marche contre Monsanto le samedi 21 mai 2022, « déterminé·es à promouvoir un autre modèle agricole et alimentaire, écologique, respectueux du vivant et juste socialement pour les paysan·nes et l'ensemble de la population ».
Pourquoi ce hiatus entre la prise de conscience (trop lente mais réelle tout de même) de la nécessité d’une transformation écologique du modèle productif et consumériste et la perte de vitesse de l’écologie politique façon EELV ?