Voici trois états successifs du visage du Gilles. – Qu’y voit-on ? Pas à pas, chaque intervention de restauration-esthétique gomme un peu plus les demi-teintes originelles du tableau et en accentue les contrastes livides, contrariant ainsi les jeux significatifs de ce coloriste du XVIIIe. Dans ce détail central, l’expression pleine de mystère et de vie retenue a subi une mutation qualitative. Observons par exemple la diffusion du clair-obscur sur le front ; l’expression subtile du regard du Pierrot a été modifiée, adultérée, appauvrie.
Insensiblement, mais sûrement, ce tableau a subi d’importantes altérations sous couvert des principes actuels de la conservation-restauration[1].

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- En haut, photogravure-Hachette 1904 ; - photo RMN-GP 2015 ; - en bas, vidéo de l’expo
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Symptomatique, cette exposition-dossier Watteau, à la petite chapelle du Louvre, va encore plus loin dans le détournement et l’appropriation, en toute ‘innocence’ ? Confer sur l’affiche de l’exposition le slogan qui réfute par avance toute controverse : « Un comédien sans réplique ».
Il se pourrait qu’on en soit arrivé au stade lamentable où toutes les informations sont officiellement transmises sur le contexte de création du tableau – histoire, influences et iconographie – alors même qu’un pictocide, sournoisement perpétré sur cette œuvre et sur d’autres, nous coupe de ce qui compte le plus : l’ineffable vie des formes visuelles. Nous allons donc évoquer cet état de fait par quelques aberrations tristement ‘manifestes’.
Comment une telle occultation perverse peut-elle échapper à la critique ?
– Est-ce parce que les décideurs n’ont vu le Pierrot que par l’entremise des écrans et de l’imagerie scientifique produite au C2RMF ?
– Est-ce parce que la critique d’art à visée publicitaire dévoie... et n’éveille plus ni à l’esprit critique, ni à l’éducation sensible, ni au bon goût, encore moins à la pensée et à ses résonances sans limites ?
– Il se pourrait même que, d’une œuvre à l’autre (à l’exposition vedette), tout comme d’une salle à l’autre au musée du Louvre, les divers degrés et températures d’éclairement plongent le regardeur dans une certaine confusion visuelle !
– Faiblesse serait de penser en ce lieu qu’on y juge de la Peinture et de la vie des formes en connaissance de cause !
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1- Regard sur la vidéo du dossier :
L’option ‘réductionniste’ qui triomphe aujourd’hui découle d’une incompréhension profonde de la fameuse sentence du Tintoret : « Les plus belles couleurs sont le noir et le blanc. Elles donnent le relief par la lumière et par l’ombre. » Affirmation corollaire de celle de son maître Le Titien : « Les trois couleurs fondamentales sont le noir, le blanc et le rouge. Mais si le blanc était aussi précieux que le lapis-lazuli, il y aurait beaucoup plus de bons tableaux ». Ces deux formules enseignées dans les ateliers des Beaux-Arts d’autrefois exprimaient aussi le fait qu’un Coloriste (non primaire) construisait l’œuvre picturale en intégrant le rôle colorant des glacis et des vernis – plus ou moins blonds dorés – dans son projet et son jeu optique à travers la durée et l’intemporalité relative. C’est en s’inspirant de ce principe que Watteau a créé certaines de ses œuvres dont L’embarquement pour l’île de Cythère.[2] Dans le Gilles, l’aspect blanc du personnage central était une prouesse de modulations raffinées pour la lumière du jour ou celle des bougies... Nous sommes ici dans un monde à surprises, il faut y regarder de près.
Le support de communication du Louvre énonce préalablement que « le Pierrot d’Antoine Watteau n’avait pas fait l’objet d’une restauration fondamentale depuis les années 1950 », mais cela sans autres précisions qui auraient été fort utiles pour comprendre de quels périls supposés cette œuvre était menacée (cf. cliché ci-dessus). Par exemple, les deux détails N&B présentés démontrent que lesdites ‘restaurations’ ne sont pas une mince affaire !
Dans la vidéo, le nettoyage est évoqué sans l’appui d’une documentation objective, sincère, loyale et de qualité sur les états antécédents du tableau ; on a donc beau jeu d’affirmer la même rengaine justificative : « les conditions de présentation n’étaient plus satisfaisantes : le tableau présentait des vernis assombris et des repeints altérés. » On a beau jeu aussi de nous donner à voir une animation pédagogique où les ‘vernis assombris’[Sic] (plus ou moins anciens) coulissent comme par magie numérique vers le bas... pour dévoiler (enfin !) l’œuvre photographiée après sa restauration-destruction plus générale.
– Car attention citoyens-visiteurs : à cette ‘exposition-dossier’ vous allez être distraits, écartelés, bernés !

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Rendre compte, ainsi, d’une « importante campagne » [Sic] nécessite quelques observations visuelles complémentaires pour mettre en garde contre l’impression de ‘pipi de chien dans la neige’ que donnent certaines reproductions du tableau.
Le regardeur pourra remarquer (cliché ci-dessus) :
- la teinte jaunâtre (louche) qui recouvre uniformément le tableau. Dans la vidéo, elle est plus que probablement la combinaison de la teinte du vernis avant restauration et d’un filtre ou profil de modification numérique ; c’est donc une falsification. Cette teinte n’a jamais été celle du tableau avant l’intervention de 2022-2024 ;
- les couleurs ‘révélées’ de la bande bleue (dévernie) qui paraissent peut-être agréables par contraste, mais cette surface a perdu sa réalité aérienne ;
- les usures rosâtres qui correspondent aux sous-couches de la peinture sont un aspect qui va au-delà d’une transparence pigmentaire naturelle liée à la temporalité naturelle !
Nous allons voir maintenant que la démonstration officielle est bâtie sur des données notablement incomplètes, tendancieuses ; alors qu’il serait plus juste et plus scientifique d’établir, pour la perception du spectateur, un format intégral du tableau de Watteau et, naturellement, dans une meilleure conformité générale quant à son équilibre coloré ; confer à cet effet notre contre-proposition ci-dessous :

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Attention, il est notable que le format du tableau n’est pas respecté ; l’ampleur importante des manques, dans la partie haute et la partie latérale droite, est manifestement escamotée (voir ci-dessus).
– On peut se demander pourquoi !… Ces faits ne devraient-ils pas être pointés du doigt par un Comité de relecture (cf. l’autorité scientifique du commissaire, des conservateurs et du C2RMF) avant l’établissement d’une telle vidéo ? Cet état de fait n’est-il pas exposé comme véridique ? C’est ce que nous allons essayer de mieux expliciter.
Conclusion provisoire, les premiers dogmes et éléments didactiques offerts au public, en accompagnement de l’œuvre exposée pour l’évènement « Revoir Watteau, Un comédien sans réplique », pêchent dès les premières images (en vidéo muette) par leur arbitraire, leur manque de conformité.
– Mépris du public ? – Légèreté de l’approche scientifique ?
– Manque de rigueur ?
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2- Regard élargi et complémentaire à ces interrogations :
Inquiets, nous avons jugé nécessaire d’interroger d’autres supports utilisés habituellement par le musée du Louvre pour toucher son ‘public inconditionnel’, et tous ceux qui croient en l’interprétation officielle et aux choix historiquement documentés. Par exemple Linkedin, réputé pour son sérieux :

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Un tel chef-d’œuvre inscrit dans notre mémoire collective ne peut que rapidement capter l’attention des gens sur ce réseau professionnel. Ils sont par avance persuadés que ‘tout se passe bien’, que ‘tout est garanti’ (hermétiquement !), avec un artiste de référence, forcément bien préservé dans les collections, car confié aux mains rassurantes d’un Conservateur en chef au musée du Louvre ! – De plus, n’a-t-on pas besoin de croire qu’en ce domaine au moins, tout se passe pour le mieux ?
Malheureusement, cet étrange témoignage visuel illustre toujours le même parti-pris, reflet d’une mode internationale obligeant même un conservateur honnête à être comme englué dans le processus des restaurations-destructions.
À cet égard, cette communication sur Linkedin[4], qui relève d’une pratique de bateleur, piège et aliène en fausses certitudes suscitant des réflexes simples et des republications pavloviennes. Remarquons que l’annonce « du tout savoir » [Sic] sera sans suite ; les illustrations d’un tel ‘post’ faisant foi ! Les 21 commentaires annexes (complémentaires ou subversifs) sont donc restés expressions vaines face à l’autorité compétente ; puis le flux spectaculaire coula vers d’autres actualités.
– Toutefois, pourquoi diable cet aveuglement objectif est-il à souligner ? – Subjectivité[5]? Ou, méthode d’objectivation tel que nous allons l’établir :

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– Rapprochement possible = une triche démontrée –
Observons ces quatre images :
1- Cliché 2015 du site du Louvre. Dans ce cliché de référence, l’ensemble un peu sourd (c’est la meilleure photo officielle offerte !) paraît relativement équilibrée et unifiée ; ce, alors même que les repeints et les vernis de 1952 se sont légèrement altérés. État qui aurait pu être, aussi, modulé par le degré d’éclairement ? En tous les cas, ce témoignage relatif démontre que le colorant rouge exalte les verts sans excès véritable. La délicatesse des passages par glacis permet même de sentir le vent et l’air qui environnent le personnage central. Gilles a les pieds sur la scène d’un théâtre de verdure, et sa forme d’un blanc complexe (subtilement varié par glacis et vernis, nacré, mat, etc.) occupe l’espace de façon monumentale. Cet état pose bien l’énigme poétique d’un être qui apparaît entre théâtre et Nature.
2- Cliché proposé dans la vidéo (à 03:04) pour justifier le décapage des vernis, etc. Tout comme dans la communication plus générale dont celle de Linkedin. La partie haute montre un ‘vernis assombri’ qui ne correspond nullement à l’état avant intervention. Le vêtement rouge en bas, à droite, est relativement fané (comme dans un brouillard, alors qu’il se trouve dans la zone après le décapage fait en 2022-2024). Ce cliché ne rend pas compte de la vérité-vraie alors que les services du musée disposent de moyens techniques sophistiqués pour un meilleur rendu.
3- Cliché 2024 du site du Louvre, après restauration. L’unité colorée du tableau est éclatée car les passages en nuances entre les personnages et leur environnement ont disparu dans les cotons ! L’élargissement latéral modifie aussi le ressenti. Les couleurs y sont plus vives, plus lumineuses mais harmoniquement désaccordées sur ce cliché. Dans l’illusion de la représentation picturale, le ruban rose des chaussures paraît être derrière la manche rouge du personnage de comédie comique, à droite. Une saturation qui lutte dans les effets d’interaction de la grammaire du dessin.
4- Montage comparatif : dans la partie haute, une bande horizontale du vernis du cliché n°2 est rapportée sur le cliché n°1. Elle permet de remarquer que le vernis de 1952 était effectivement irrégulier ; ce qui est une qualité, car c’est ainsi qu’il participe à l’élaboration optique de l’œuvre ; ce n’est pas une vitre que l’on change à loisir ! L’irrégularité démontrée pourrait aussi correspondre à un allègement de vernis ayant préservé une part du vernis d’origine posé par Watteau. La bande en bas met en évidence que le rouge trop éclatant ne correspond pas au rouge opalescent du cliché n°2) Celui-ci s’avère donc être un trucage agencé pour convaincre facilement en termes de communication rapide.
Il se trouve qu’à 02:32 de la vidéo (copie d’écran, sans modification de notre part), une toute autre vision du tableau suggère des conditions techniques d’aspect plus scientifique, ou technoscientifique. Admettons que ce soit l’image d’un Scan direct (cf. Pascal Cotte), avec un instrument autonome dans une luminance et des éléments ambiants, hors reflets...

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Mais la question de l’imprégnation visuelle des couleurs primaires et industrielles se pose dès lors. Nous avons ici l’illustration du contraire de ce qui se pratique dans les studios de photographie pour œuvres d’art... Il se pourrait donc que le goût des décideurs en ait été subjectivement influencé dans les choix de restaurations-conservations appliqués à ce chef-d’œuvre. – Attention à l’influence du goût Fluo ! Et au principe de produire, en 2024, du neuf avec du vieux et d’effectuer un retour-surprise avec la prétention de ‘tout savoir’ sur la vérité d'autrefois.
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( Car aucun des témoignages photographiques proposés au public n’est conforme aux caractéristiques colorées du tableau : harmonie et lumière particulières de ce Watteau !)
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3- Interrogations sur la modification dégradante du format : – à suivre
(Prochain épisode 2 /3 le 20 janvier)
N.B. : A l’exception des © E.T. et des clichés sur le site Louvre, afin de permettre l’exercice critique du regardeur et compte-tenu que la vidéo présentée à l’exposition-dossier n’est pas en ligne, j’ai donc photographié celle-ci point par point. Un travail de coloriste a ensuite été effectué selon un profil de colorimétrie, avec pour modèle, l’aspect publié sur AgoraVox (qui doit être extrait du dossier de presse officiel, pour plus ou moins ‘bien informer’ le public !)
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notes :
1- « Conservation-restauration », la généalogie de ce terme professionnel revendiqué par les Associations des intervenants sur notre patrimoine sensible est apparue comme une réplique, apparemment éthique, à l’Association pour le respect du patrimoine artistique (l’ARIPA).
D’emblée, il convient d’évoquer ce moment de bascule au musée du Louvre où, un autre chef-d’œuvre de Watteau : L’embarquement pour l’île de Cythère est devenu Le pèlerinage à Cythère. Il a été profondément modifié en 1984 (à l’occasion de l’exposition Watteau au Grand Palais). Selon Raymond Mason qui m’a parlé – avec souffrance – lors de la création de l’ARIPA, de ladite restauration du Watteau, Les plaisirs du bal de la Dulwich Gallery, l’intervention réalisée a servi de modèle pour celle du Louvre. Il est affirmé avec le même argumentaire : « il y avait un vernis devenu roux et sale par simple vieillissement naturel et qu’après l’intervention, l’œuvre a retrouvé sa clarté et sa profondeur, ses plans diversifiés, roux, vert et bleu rétablissant l’espace ». Le problème étant que le concept du retour à la pureté des origines est idéologique à des fins prédatrices ; que le simple vieillissement naturel ne fait pas partie de leur champ de recherches ; que la tradition des coloristes d’autrefois et leurs pratiques professionnelles, fortes de résines colorées naturellement ou par cuisson, sont des points aveugles de leur conception d’historiens d’art d’aujourd’hui. L’art est fondé sur l’unité du tableau, loi première des coloristes – depuis Venise–, loi harmonique à laquelle se rattachaient les œuvres de Watteau avant les interventions délétères depuis plus de 40 ans.
2- Anecdote pour évoquer les périls sur les vernis : Jean Bazaine m’avait pris un rendez-vous avec Louis Gabriel Clayeux (le principal conseiller fondateur du grand Louvre) pour aller regarder L’embarquement pour l’île de Cythère.
https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2007/07/27/louis-clayeux_939788_3382.html
Il savait mieux que moi que ce chef-d’œuvre avait été le morceau de réception de cet artiste à l’Académie royale de Peinture en 1717 ; mais il était aussi ‘un œil’ ; il pouvait comprendre un processus optique, celui du dessin et de ses articulations colorées. La formule de Ségolène Bergeon-Langle, responsable du service de restauration du Louvre et des musées nationaux : « sa profondeur, ses plans diversifiés, roux, vert et bleu rétablissant l’espace » lui paraissait être des éléments de langage sommaire qui, adjoints au concept de « la lisibilité retrouvée », devint un dogme redoutable. A cette occasion, j’avais posé un filtre jaune, tel celui d’un vernis, sur la meilleure reproduction possible de L’embarquement pour l’île de Cythère afin que nous puissions partager la réalité du processus. Nous avons pu percevoir ensemble qu’un voile jaune transparent maintenait les propriétés d’unité dans l’espace mais, par contre, que le fait d’avoir retiré ce filtre, équivalent du vernis, fractionnait jusqu’à l’usure les éléments représentés. Il a pu constater comme moi que la montagne au loin avait été éclipsée et que la femme debout à la robe ocre d’or avait été usée, etc. Il en a rendu compte à Pierre Rosenberg, conservateur en chef du département des peintures. Et que s’est-il passé ? La conservation dépêcha, dans l’urgence, un retoucheur qui bricola la montagne et reprisa la robe... Qu’il me soit permis de rappeler qu’à la même époque une campagne fut organisée par la même équipée, et qu’elle eut pour conséquence les interventions ravageuses de ces dernières années sur les grands formats du XIXe dont les Delacroix et L’atelier du peintre de Courbet :

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3- Expression captée à 00:04 de la vidéo de 04:58 de l’exposition dossier « Revoir Watteau »... Par ailleurs, le C2RMF, dans son rapport de restauration en ligne, le ton est donné. Il est toujours aussi évasif... pour ne pas dire ‘simpliste’. Le terme « imagerie scientifique » et non technique interroge ? Et avec une information écrite complémentaire si sommaire en légende (cf. premières illustrations) l’ensemble face et revers du tableau (tout deux après restauration ?) n’est présenté que superficiellement... et surtout sans rigueur. Confer les mêmes incomplétudes arbitraires à propos du format : au sommet et à droite, des manques similaires à ceux observables dans la vidéo. Les images infrarouges et radiographiques ne sont pas commentées. Le détail comparatif des visages n’est pas cadré à l’identique et l’élément, à gauche ‘après retrait des vernis et des repeints’ paraît plus précis et net que celui de droite, après réintégration (y a-t-il eu inversion ?). Les expressions de légitimation de l’intervention abusive, comme sur le ton d’une comptine, sont toujours aussi péremptoires. Ils commencent par dire « qu’avant restauration, malgré l’ancienneté du rentoilage, la toile ne présentait pas de déformation et l’adhérence des matériaux était satisfaisante. Une intervention a cependant été menée... » « La couche picturale était recouverte d’un vernis irrégulier et jaune et de nouveaux repeints désaccordés masquaient quelques lacunes, des usures... ». Ces deux ‘martingales’ ont permis tous les abus des restaurations abusives !
4- Origine de l’annonce sur Linkedin : https://www.linkedin.com/posts/nicolas-milovanovic-b64327b1_si-vous-voulez-tout-savoir-sur-le-pierrot-activity-7256256072028491776--d2o
5- Le principe révélateur du mime Jean-Gaspard Debureau in Les enfants du Paradis de Marcel Carné, 1945-48, voire le mime Marcel Marceau devant un copiste au Louvre, 1957 (archives INA) font appel à une communication humaine, dans la bonne foi et la conscience morale de l’être. Or il se pourrait bien, en 2024, autour d’un Gilles banalisé en Pierrot livide, qu’on ait affaire à des pratiques de malandrins ou d’influenceurs... Place aujourd’hui à la Pub adjacente au culturel, aux effets spéciaux à des fins publicitaires, etc. Évocation d’un lancer au loin pour capturer et distraire le ‘désir’ mimée par Marceau ? :
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i00012429/le-mime-marceau-a-paris
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Suite 2 /3 à :
https://blogs.mediapart.fr/etienne-trouvers/blog/200125/2-3-regard-sur-un-pictocide-1