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Billet de blog 3 mars 2015

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Cera Interactive : Dérive sexiste et misogyne sur Twitter, Badbuzz

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

La vie numérique peut parfois être cruelle. On voit souvent des auteurs de vidéos peu pertinentes se faire arroser d'insultes à la limite de l'atteinte physique. Mais d'un autre côté, il y a aussi les révélations de propos si non prohibés, souvent vomitif. L'agence Cera Interactive vient aujourd'hui d'en faire les frais, après avoir posté, à de multiples reprises des propos misogyne et sexiste à l'encontre d'une bien maigre critique dont elle faisait l'objet.

Une critique à chaud et tout dérape chez Cera Interactive

Il y a des choses qui doivent rester dans le non-dit, et d'autres qui doivent être portées au grand jour. Chez Cera Interactive, inutile d'enquêter pendant des semaines pour savoir qu'ils n'acceptent pas la critique mais pire, qu'ils usent l'abaissement des personnes et l'humiliation. Une opération de communication plutôt ratée pour cette agence qui s'annonce "spécialistes de la communication et de l'Internet" sur son site Cera-interactive.fr.

L'histoire débute le 2 mars à vers 2h du matin avec le tweet d'une certaine Marine Brocal, jeune designeuse qui rapporte un article de l'agence Cera Interactive, quelques peu ironique, qui concernait les CMS et les faiblesses de leur sécurité. Sur le papier, rien de bien méchant, tout au plus une critique un peu raccourcie et certes, sans argumentation en 140 caractères, mais tout dégénère le lendemain avec la réponse des intéressés...

Quelle mouche à bien pu piquer les gérants de l'agence, Alexandre GRAMPP et Emilie COURTS, au réveil ce matin pour envoyer comme réponse un tweet de cette teneur.

Inutile d'être un professionnel de la communication pour savoir qu'une telle réponse, sans âme, sans arguments et volontairement misogyne allait faire un tollé sur le réseau social Twitter. Il n'aura pas fallut attendre plus d'une heure pour que l'information ne fasse tâche d'huile dans tout le milieu des professionnels du web, autant attérés par une réponse aussi bas de gamme que par le niveau d'expertise de l'agence. Comment un tel BadBuzz a pu-t-il pendre racine de façon aussi classique, comment les gérants de Cera Interactive ont-ils pu imaginer une seule seconde que cela resterait sans jugement, au moins de la part de la communauté ?

Autant de questions auxquelles beaucoup attendaient une réponse, ou du moins des excuses, qui ne sont jamais arrivées, à la place; des réponses toujours plus sexistes se sont enchaînées, jusqu'à un point de non retour qui m'a fait prendre ma plume, ou plutôt mon clavier. J'ai eu envie de compter cette histoire d'un jour, d'un moment et même d'un instant, qui montre encore une fois que les droits fondamentaux à être qui l'on souhaite, dire ce que l'on pense ne sont pas si ancré que cela dans notre société, un sexisme ordinaire assumé, ou simplement une débilité inscrustée...

Pour aller plus loin sur cette histoire de Cera Interactive:

L'agence de communcation Alsacienne n'en est pas à son coup d'essai, il semblerait que ses salariés apprécient que moyennement la critique...A voir sur un site dédié à CERA Interactive et ses dérives sur Twitter.

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