Euro 2016 : Une compétition sous tension
Qu'il y ait eu ou non des attentats en 2015 à Paris ou ceux de Bruxelles hier, l'Euro 2016 aurait été un événement sous tension. La présence de CRS et des forces spéciales auraient été nombreuses aux abords des dix stades qui accueilleront les matchs cet été. Toutefois, le climat de peur dû au terrorisme en Europe ne fait que renforcer ce climat de terreur et la question même du maintien se pose et a fait le tour des éditos de ce mercredi 23 mars 2016, dont celui de FranceSoir. Alors, faut-il mettre un trait définitif sur cette compétition au vu des risques de voir un nouvel attentat frapper la France ou faut-il continuer de résister en laissant derrière nous la peur pour laisser place au football ?
Pourquoi je pense qu’il faudrait annuler l’Euro 2016
Le 10 juin prochain, le Stade de France sera au complet pour accueillir la rencontre d’inauguration entre l’Équipe de France et la Roumanie. Ce match, à guichet fermé, se déroulera dans une ambiance toute particulière et les fouilles risques d’être millimétré et la capitale parisienne cadrer.
Pendant toute la durée de la compétition, les forces de police et les médias auront dans leurs esprits de possibles attentats et ce climat anxiogène va durer encore un moment, mettant peut-être le football et la fête que devrait être cet Euro 2016 au placard.
Sur le blog Euro 2016 de l’Obs, la question a également été soulevée, mais les arguments sont plutôt pour maintenir cet événement, à raison !
Pourquoi j’affirme qu’il faut maintenir l’Euro 2016
Si les risques de voir un attentat (ou plusieurs) sont élevés pendant la compétition européenne de football, la seule pensée de l’annuler est un recul insoutenable de notre démocratie et une atteinte à notre liberté et à nos loisirs.
Si je suis loin d’être un supporter de l’Équipe de France et du football en général tout comme je ne serais pas présent dans l’un des 10 stades (200€ la place, c’est peu cher…) mon esprit de liberté et la fierté de notre culture doit permettre à cet Euro 2016 d’être non seulement préservé, mais plus encore de montrer que l’Europe, de par le sport le plus fédérateur dans le monde, est unie contre un oppresseur qui n’aura jamais la victoire de son côté.
Après les attentats de Charlie en janvier 2015, ceux du Stade de France et du Bataclan en novembre et ceux d’hier à Bruxelles, l’Euro 2016 a pris un tournant bien plus symbolique qu’à l’accoutumée pour ce genre de compétition internationale de football.
Pour le symbole, soyons unis, soyons fraternelles, que la liberté remporte le trophée !