Regard Noir, c’est d’abord une envie. Celle de poser les choses, de regarder autrement, de refuser les angles préfabriqués. Ici, on ne cherche pas à plaire à tout prix, on cherche à dire juste. Qu’il s’agisse d’un fait de société, d’un exploit sportif ou d’un lieu chargé de mémoire, chaque sujet mérite un regard sincère, sans complaisance, mais toujours empreint d’humanité.
Je ne crois pas aux vérités toutes faites. Je crois aux nuances, aux doutes, à la complexité du monde. Regard Noir sera un espace pour ça — pour remettre du sens là où l’instantané a tout avalé.
Il y aura de la géopolitique, du sport, de la culture, de la vie, parfois même un peu de colère, mais surtout une constante : la volonté de comprendre. Parce que tout ce qui est vécu mérite d’être regardé. Et que le noir, contrairement à ce qu’on pense, n’est pas une absence de lumière : c’est sa profondeur.
Je veux inscrire Regard Noir dans la durée. Lentement, mais sûrement. Avec la conviction tranquille que la fidélité des lecteurs se gagne par la qualité, pas par le bruit.
Alors oui, on parlera d’un évènement sportif, d’une ville, d’un écrivain, d’un fait divers ou d’un souvenir. Mais toujours avec la même exigence : offrir un point de vue, pas un écho.
Regard Noir, c’est un pas de côté. Un retour à l’essentiel. Une façon d’habiter le monde sans se laisser happer par lui.
Fabrice Balester
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