C'est l'heure du départ, faire vite, fermer son sac ; par la fenêtre de la chambre, à travers les échafaudages, deux corps allongés sur une natte, à l'ombre d'un arbre, sur la pelouse du parc.
Abandon repu de gamins qui ont fait une ventrée de cerises ; membres croisés et écartés, tâches et bavures sur la grosse toile des vêtements de travail.
Un troisième ouvrier, torse nu, repose sur une balustrade de pierre grise, à l'écart.
Gravité souple et amusée d'un chat qui dort.
Où que ce soit, quelle que soit l'heure, en Chine, on surprend toujours quelqu'un qui fait la sieste.