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Billet de blog 7 juillet 2015

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Lettre ouverte au journal Libération

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Dans sa peine perdue,  est l’article rédigé par MmeTurancheau qui figure toujours sur la première page d’internet lorsqu’on affiche mon nom. J’aimerais que ce journal la fasse disparaître pour une raison très simple. Le propos que cette journaliste rapporte à mon sujet est absolument faux. Je ne suis pas la cousine germaine du polygame, Mr Liès hebbadj.

Je pourrais attaquer Mr Raphaël Sorin pour diffamation, et saisir la justice car cette diffusion mensongère nuit à ma réputation d’auteure, ou je pourrais tout aussi bien rapporter des discours tenus par ce dernier, qui choqueraient de façon bien curieuse, la sensibilité de certaines gens. Mais je ne le ferai pas car sa parole ne peut me suffire.

C’est en rencontrant une collègue, professeur de philosophie, au Pont du Carrousel, le 1er mai de cette année, que j’appris que j’étais devenue, grâce à la médisance de Mr  Sorin et de Mme Turancheau, la sœur de Monsieur Liès hebbadj, car de bouche à oreille, c’est-à-dire de simple cousine, je suis passée à sœur.  

Cette collègue et moi-même suivions le cortège de Brahim Bouarram, assassiné par noyade par des extrémistes.

Elle fut très étonnée d’apprendre que  je n’avais aucun lien de parenté proche avec cet individu, et elle me fixa un court instant.

Je connaissais évidemment l’article mais je ne savais pas qu’il porterait ses effets au point de transformer un crime d’Etat  à un vulgaire commérage. Le tour de passe-passe a été bien joué par deux médiateurs peu scrupuleux avec la complicité d’un journal qui ne vérifie pas ses informations. Il me semble qu’un authentique  journal doit apporter les preuves de ce qu’il avance, et non le boucan frileux d’un éditeur en perte de vitesse.

 J’avais quelques ennuis avec Mr  Sorin lors de la sortie de mon deuxième livre dont il a été l’éditeur. Je lui ai demandé d’envoyer mon livre à Tahar ben Djelloul. Il m’a dit qu’il ne le connaissait pas. Je lui ai présenté un grand traducteur qui a reçu à deux reprises le Premio Nacional de Poesia, prix  attribué chaque année à la meilleur œuvre de littérature, et qui était prêt à s’engager pour traduire mon livre en espagnol, mais Mr  Sorin a passé son temps à lui parler de la poésie de Mr Houellebecq. Tous mes efforts devenaient vains à faire connaître une injustice criante.

Son absence d’intérêt à l’égard de mon travail ne l’a pas empêché de contacter une journaliste de Libération pour lui commander un portrait, en lui rapportant des propos mensongers. Je ne sais pas si c’est une pratique quotidienne dans son type de milieu, mais elle me paraît bien minable.

O, les grandes commères de Libération, quand ils nous tiennent !

Je demande donc au journal  Libération, en guise de réparation, de constituer mon arbre généalogique gratuitement et évidemment de retirer du web son tissu mensonger.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.