TiMoh traverse l'histoire des révolutions algériennes en chantant
- 9 nov. 2019
- Par Fadela Hebbadj
- Blog : Le blog de fadela hebbadj
Ne comprenant pas l'arabe, j'ai essayé de respecter la traduction littérale entreprise par Zaïneb Bensouilah. En espérant ne pas avoir trahi l'esprit de l'auteur de cette très belle chanson. N'hésitez pas à me transmettre, pour les lecteurs qui parlent l'arabe, des corrections...
J’ai quitté mon pays… Mon pays… Mon pays…
Devant la page, je crains que la bougie ne s’éteigne.
Ma plume est pleine et retient mon sommeil.
Je demande pardon aux miens.
Je veux que mon pays s’élève vers les hautes altitudes.
On a marché des kilomètres avec la « meute »
Que Dieu préserve ceux morts lors des ténèbres !
La jeunesse s’est noyée « à qui la faute » !
On marche côté à côte » vers la mort
Gouvernés par des schizophrènes
Vingt-années plus tard, tout est clair
Les crocs de la bête ont été débusqués
Le pouvoir a truqué les urnes
Si la jeunesse s’est enfin décidée
Elle a trouvé la silmiya (le pacifisme) comme voie sur des forums ( ?)
Ils ont dit : l’Algérie est divisée
Frères, de toutes les wilaya, frères nous le sommes tous.
La réalité est là
La traîtrise est là
Le jeu théâtralisé est visible
Les preuves sont là
C’est ainsi
Une République responsable contrôle l’institution
Les camés sortent de leur addiction, délaissant leurs pilules polluées
Quarante-deux millions ont compris « la politique »
La loi sera appliquée et vous serez éjectés de vos sièges
Mon pays, pour lequel sont morts mes grands-pères !
Vive les étudiants et les enfants de mon pays !
Pourquoi désirez-vous que je me « rende »
Quand pétrole et gaz sont soldés ?
Ils sont encore là, à la fois criminels et juges
« Vendredi, les gazelles font leur apparition »
Femmes et hommes brandissent le drapeau
Parmi les traîtres, certains vivent dans le remord
Quoi qu’il arrive, on les connaît !
Y en a marre de ce système
Le régime détruit ce que celui qui vit de peu construit.
La vérité surgira
Nous sommes patients
Transmettez au parlement que celui qui vit de peu n’est pas à vendre
L’Assemblée de la constitution trahit le peuple
Elle parle de l’article 7
On attend toujours
Mais force est de constater
Aujourd’hui, que le peuple veut…
Celui qui s’est arrosé en gaz
Celui qui a vendu le gaz
Sera traduit
Et va payer…
Kaïna… C’est une réalité !
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