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Sadek Rebai et des bénévoles sont, en route en ce moment, pour Abdelkar. Ils vont ensuite se diriger à Tizi Ouzou. Des villages sont entièrement brûlés, enfouis dans la poussière.
Les canadairs ont sauvé une partie de la Kabylie. Mais il y aurait eu moins de morts si les canadairs étaient intervenus quelques jours plus tôt. La grande Kabylie est complétement touchée. L'une des plus grandes forêts de Kabylie a disparu. Plus un arbre n'est resté. Les Kabyles vivent de leurs arbres. Leurs ressources n'existent plus. En un laps de temps, certains villages ont été effacés de la carte. La situation est dramatique. Les oliviers et les figuiers de cette région ont disparu. Les habitants qui ont survécu aux flammes sont désorientés. Des familles entières ont été calcinées. Aucun poste avancé, aucune méfiance à l'égard des autorités forestières ! La population a été prise de court. Des corps carbonisés gisent à terre sur la route. Le spectacle est effroyable.
Des chefs de comité de villages s'organisent. Leurs caravanes de solidarité se dirigent vers des zones en danger. L'incompétence du pouvoir algérien est effarante !
Grand merci aux sapeurs-pompiers français qui ont combattu le feu avec plus de 250 largages. Le bombardier d'eau espagnol prend le relais.
Pendant que l'on enterre les corps, les feux reprennent à Taguemount Azouz Ath Douala, dans les forêts d'Amizour, de Taka at Yahia, Michelet, At lqasem entre les communes de At Bughardan et At Bouaddou, et d'autres régions...

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