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Billet de blog 9 décembre 2016

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Salauds de pauvres

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Bon… résumons :

La triche sociale de ces enfoirés de pauvres nous coûte à peu près 3 milliards d’euros par an. Trois milliards que nous, les travailleurs, devons payer, pendant que eux se la coulent douce dans leur canapé à regarder en boucle « Les anges de la téléréalité » (Oui parce que, en plus d’être fainéant, le pauvre est inculte). D’ailleurs ils sont tellement fainéants qu’ils sont des milliers à ne pas réclamer leur dû. Ca fait 5 milliards d’euros de prestations qu’ils ne touchent pas par pure bêtise, juste parce que ça les gonfle de lever leur fillon (euh pardon, je parlais du fion… mais comme c’est un peu pareil), de leur canapé. 5 milliards ! Les cons !

Alors que si on regarde du côté des entrepreneurs, les forces vives de la nation, comme Pierre Gattaz (euh… ah ben non Gattaz il a hérité de son pôpa, comme Bernard Arnault, comme Lagardère, comme… mais bon soyez pas mesquin hein, c’est l’élite quand même !), et ben on s’aperçoit que là il y a vraiment du dynamisme, de la créativité… du mérite quoi ! Quand ces gus fraudent eux, ce n’est pas pour des ragotons de fromage ! Dans ce milieu-là on voit les choses en grand. On est dans la classe internationale ! (voire dans la lutte des classes)

Il n’y a qu’à regarder :

  • 70 à 80 milliards d’évasion fiscale

  • Fraude aux cotisation sociale = 20 à 25 milliards d’euros

  • Fraude à la TVA = 17 milliards

Et on ne parle même pas du coût de l’optimisation fiscale (la fraude légale quoi) qui doit avoisiner les mêmes sommes.

Ca vous a quand même un peu plus de gueule qu’une fraude à 3 milliards !

Tien ! Rien que pour la beauté du geste, en tant que contribuable, je préfère payer les 1600 euros annuels que nous coûte individuellement la fraude  patronale, que les 60 euros que nous coûte la fraude aux prestations sociales. Question de standing.

De toute façon, depuis Max Weber on sait que si les pauvres le sont c’est qu’ils le méritent. Dieu reconnaîtra donc les siens et, pour 2017, les siens portent des vestes de chasse matelassées et des moustaches sur le front.

Salauds de pauvres !

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.