Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît… surtout à l’UMP qui fait de plus en plus office d’éleveur de champions du monde.
Le dernier en date à s’être illustré est le très prometteur Jean-François Copé. Dans l’émission nulle (la bien nommée) part ailleurs, l’outsider de Sarkozy a franchit avec légèreté un des derniers obstacles qui le séparait de son maître en affirmant, je cite, « en attendant, si il y a bien quelqu’un qui méritait le prix Nobel, c’est bien le nôtre de président ! ».
Un ange sanglotant est alors passé dans mon salon (ben oui hein, parce que ce n’est pas sur le plateau de ladite émission, avec ses journalistes de pacotille, qu’il y allait avoir recadrage). J’ai quand même un peu tapoté mon téléviseur pour voir si il n’y avait pas d’interférences avec une quelconque dixième dimension dans laquelle Nicolas Sarkozy ne serait pas un gamin irresponsable mais vraiment président. J’ai demandé à ma femme de me pincer, et finalement je me suis assis sur mon canapé un peu pris au dépourvu, hésitant entre un rire qui eut nécessairement été artificiel et une série d’injures tout aussi nécessairement inopérantes.
En fait que dire de plus ? Il arrive forcément un moment où les mots sont inutiles. Toute argumentation serait d’ailleurs vaine. Sarkozy ne peut pas plus être prix Nobel de la paix (ni de quoi que ce soit d’ailleurs) que Marc Dutroux peut être membre d’honneur d’une association pour l’enfance. C’est une sorte de loi naturelle, à la fois incontestable et vérifiable jour après jour.
Tout ce qu’on peut dire c’est qu’avec cette sortie Copé a sans doute battu le record détenu jusqu’alors par Devedjian lorsque, à l’occasion de l’affaire Clearstream, il avait osé comparer Sarkozy à Dreyfus. Et si on ajoute à ça la « nomination » de Monsieur « fils de… » à la tête de l’Epad, alors on se dit que c’est à un véritable festival de la connerie que nous invite actuellement l’UMP !
Et le pire, c’est que tout cela passe comme une lettre à la poste (qui ne sera pas privatisée promis, juré, craché, tout comme France Télécom ne devait pas être privatisé).
Pauvres France, si tu te voyais !