Après le concert de soutien de l'édition 2021 reporté à cause du covid en octobre dernier, le FCP Paris redouble d'effort et vous propose un nouveau concert de soutien pour l'édition 2022 le 17 avril à partir de 19h jusqu'à 5h aux Amarres (en interieur) au 24 quai d’Austerlitz. Les fonds récoltés serviront à financer une partie de l’organisation de cette édition qui s’annonce prometteuse : cette année, le FCP souhaite faire découvrir au public français la richesse du cinéma des femmes palestiniennes.
Soirée à prix libre (prix conseillé 8€) > sur réservation ici

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Concerts et dj sets, découvrez les 11 artistes du line up 2022:
Anissa Remini
Née en Kabylie (nord est de l'Algérie), est une voix unique et éclatante qui a sut traverser la Méditerranée pour s'installer à Paris .
Elle commence à se produire sur scène à la sortie du baccalauréat au sein du centre culturel universitaire de Béjaïa. Là-bas, elle conquit le public par ses magnifiques performances artistiques qui regorgent d'énergie et de diversité. En effet, elle chante en plusieurs langues : le berbère (kabyle) étant sa langue maternelle, l'arabe, le français ainsi que l'anglais. Dans ses interprétations artistiques, elle incarne le combat de la femme berbère et maghrébine. Sa voix, bercée dans le bassin du Djurdjura a sut éblouir les nuits parisiennes à travers des jam sessions, open mic et autres ...
Mohamed Lamouri

Véritable légende souterraine, Mohamed Lamouri est né en 1984 à Tlemcen, en Algérie. Arrivé à Paris en 2003, cet artiste malvoyant joue de son orgue électronique usé et réparé avec des bouts de ficelles dans le métro parisien (Ligne 2) et dans la rue à l’approche des beaux jours. Les intonations trémolo de sa voix hantent le quotidien de centaines de passagers tous les jours. Son univers mêle avec magie : chansons du folklore algérien, adaptations mutantes de tubes interplanétaires (Michael Jackson, Eagles) chantées en arabe et reprises de légendes du Raï. Les prestations quotidiennes de Mohamed Lamouri dans le métro parisien en ont fait une star locale populaire au fil des ans. Dans le cadre des Rencontres 2018, c’est en solo qu’il se produira, transformant pour l’occasion FGO-Barbara en cabaret raï lo-fi intimiste.
Médusa TN

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Ce sont un entrain et une rage qui exhortent la personnalité de cette rappeuse tunisienne. En 2011, elle se fait remarquer dans le monde arabe en sortant le titre "Tounsiya, fière de l'être" en pleine révolution tunisienne. Un cri, une révolte et surtout un vrai succès qui dépasse les trois millions de streams dès la première semaine de sa mise en ligne.
Osloob et Abo Gabi

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Rappeur, beatmaker et beatboxer Palestinien. Osloob est le fondateur du groupe Katibeh 5. Il a réalisé pour ce groupe deux albums : Ahla fik bil Mokhayamat (« Bienvenue dans les camps de réfugiés ») et Al tareeq wahed marsoum (« Un seul chemin est tracé »).
Le chanteur palestinien Abo GABI est né en Syrie. Il a étudié la musique et le chant oriental en plus des origines du chant et de l'improvisation avec des professeurs de son pays natal, ainsi que de Turquie, d'Irak et d'Azerbaïdjan, comme le chanteur Hamid Asdallah. Il a enregistré deux albums solo "Hijaz Harb" Il a reçu de nombreux prix : notamment le prix Samir Kassir pour la liberté de la presse à Beyrouth en 2015 et le Grand Prix au Festival International de Kélibia en 2016 à Tunis. Il vit actuellement en France.
SARĀB

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Sarāb - mirage en arabe - est un édifice musical combinant rock, jazz moderne et musiques traditionnelles arabes et se jouant des frontières et des genres. Le duo s'est vite transformé en une créature à six têtes, où chacun∙e est devenu∙e indispensable à la création musicale.
Le trombone de Robinson Khoury se lie avec la voix, et navigue entre les gammes orientales et européennes, entre les ornementations et une technique personnelle. C'est avec le trombone et le chant que l'on retrouve l'horizontalité de la musique arabe, chamboulée par la verticalité harmonique riche de la guitare et du piano.
Sarāb joue entre la tradition et la musique d'aujourd'hui. Leurs premiers morceaux, arrangés, très écrits tournent autour de l'amour, ce sujet qui lie la planète entière. Une fenêtre particulière s'ouvre "Tiri" une chanson sur le poème de Mahmud Darwich, poète palestinien qui parle de liberté. Cette fenêtre ouverte va amener l'envie d'écrire sur d'autres thèmes importants et engagés, tels que la question du rapport à l'autre -de la peur de l'étranger-, du féminisme, de l'état actuel de la planète et celui du futur. Après la sortie de leur premier album en 2019, ils reviennent avec "Arwāh Hurra" - âmes libres -, qui prolonge les explorations musicales du premier et confronte les fractures des sociétés, arabes comme européennes.
Souad Asla

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Artiste phare de la nouvelle génération du Sud Algérien, héritière de la tradition gnawa et de ses transes qui soignent l’âme, Souad Asla nous emmène avec sa voix aux portes du désert.
Son registre musical s’étend des mélodies traditionnelles apprises dans l’enfance aux musiques rencontrées dans son parcours de croissance : blues, jazz, rock …
Avec ses musiciens, elle embarque à chacun de ses concerts son public dans l’ambiance infatigable où se joignent les voix et les mains, les percussions, le gumbri et la guitare.
Taziri

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Taziri est une DJ franco-marocaine, son pseudo signifie “clair de lune” en rifain, région du Maroc dont elle est originaire. Taziri propose une sélection d'artistes éclectiques entre drill UK/FR, rap Marocain / US / FR en passant par des douceurs Rnb. Elle parvient à trouver un équilibre entre toutes ces couleurs musicales avec certains partis pris. En effet, avec la playlist curator pour VraiesMeufs, Taziri a sut collaborer avec des membres des diasporas nord-africaines et se positionne aujourd'hui et de plus en plus en tant que représentante du digging maghrébin en France.
Lyss
Originaire de Beyrouth, Lyss est la cofondatrice du collectif féminin Caucus Kollektiv.

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Elle commence à s’intéresser à la musique électronique et plus spécifiquement à la techno industrielle dès ses 17 ans et décide d’apprendre à mixer afin de monter son propre collectif. Basée à Paris, sa sélection varie entre house, disco, breakbeat, minimal et électro alliant old-school et nouvelles sonorités.
Deena Abdelwahed
Après ses débuts dans un groupe de jazz et ses multiples interventions sur la scène électronique de Tunis, la productrice et DJ Tunisienne déménage en France en 2016. Elle signe alors dans le label parisien InFiné et sort deux EPs, « Klabb » (2017) et « Dhakar » (2020), ainsi qu'un album intitulé « Khonnar » (2018)Ce dernier fut acclamé par plusieurs médias internationaux tels que Pitchfork et The Guardian.

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Ses explorations musicales ne sont que tentatives avec grand espoir, de se réapproprier les éléments formant la diversité de la musique arabe, en s’inspirant de la musique électronique dansante, influencées par la musique des Clubs et la scène avant-gardiste et expérimentale actuelle.
Deena Abdelwahed fut présentée sur scène dans de nombreux festivals et événements de renommée tel que le Sonar Festival, Les Dunes Électroniques en Tunisie, CTM Festival à Berlin, Dekmantel à Amsterdam, Dour festival ou Mutek Festival à Mexico ainsi que de nombreux clubs comme le Concrete et Dehors Brut à Paris, le Berghain à Berlin et Mutabor à Moscow, entre autres…
Aïda Salander
AÏDA SALANDER est une artiste multidisciplinaire tunisienne installée à Paris. Elle passe subtilement de la chill rave à la trance psychédélique, de la house et de la techno, en passant par le Raï ou des tubes vintage et populaires de la scène orientale et nord africaine.

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Été 2018 elle joue un DJ set à Nérac dans le Sud Ouest de la France ce qui marque le début de sa carrière dans l'hexagone.
Elle rejoint ensuite le collectif ISOLA SOUND, multiculturel et pluridisciplinaire, réunis autour des Arts. Après une résidence avec Radio Flouka ainsi que L’Oeil club, elle rejoint l’Atelier des artistes en Exil.
Pour rappel : Dimanche 17 avril 2022 - de 19h30 à 5h - (le lundi, c’est férié !) 24 quai d’Austerlitz - Paris 13
Prévente + billetterie sur place à prix libre (prix conseillé 8€)
Venez nombreux.ses