Les films de Claire Simon semblent avoir en commun de s’intéresser aux "histoires qu’on ne voit pas". C’est avec Récréations, filmé à hauteur d’enfants dans une école maternelle, qu'elle se fait connaître en 1993. L’étiquette de "documentariste" lui colle à la peau, mais elle tourne également plusieurs fictions et passe régulièrement d’un genre à l’autre. En 2013, elle réalise un triptyque composé d’une fiction, Gare du Nord, d'un documentaire, Géographies humaines, et d'un webdoc Le Passage du temps. Lors d'un entretien pour notre web magazine la réalisatrice nous parle de sa vision de l'engagement, des nouvelles technologies et du monde.
S'engager
"C'est un geste, au même titre que des peintres font des gestes, des écrivains aussi : un engagement poétique, politique, mais ce n'est pas un message"
Nouvelles technologies
"La parole a été contaminée par la communication, chacun est persuadé que quand vous le filmez, ça va être sur Internet dans la minute qui suit."
Changer le monde ?
"Avec le film "Les bureaux de Dieu", je voulais qu'on se rende compte que ce sont des questions que chacun rencontre."
Tous les mois, découvrez des entretiens inédits de cinéastes et personnalités contemporaines où dialoguent géopolitique et cinéma sur notre web magazine "Un état du monde... et du cinéma".