Cours du vendredi : Résistances affectives. Les politiques de l'attachement face aux politiques de la cruauté, par Chowra Makaremi, anthropologue
Vendredi 17 octobre à 18h30
De l’intime au collectif, cette exploration suit des points de tension (l’indignation, le deuil, la mémoire, les liens) qui tracent les chemins par lesquels on tient, on se relève et on répond. La colère face à une injustice, le chagrin qui ne passe pas, l’impression que ce qui compte est effacé : ce qu’on ressent est aussi politique – et ces expériences ordinaires nous invitent à faire attention à ce qui, en nous, résiste déjà.
Projections
Le Violon de Rothschild, d'Edgardo Cozarinsky
Jeudi 16 octobre à 19h
Benjamin Fleischmann, élève de Dimitri Chostakovitch en 1940, meurt à la guerre en laissant un opéra inachevé, Le Violon de Rothschild. Son professeur décide de le compléter pour honorer sa mémoire. Mais cette évocation du monde juif du shtetl se heurte aux purges antisémites.
Présenté par Jacques Bouquin, directeur de la photo, Bernard Eisenschitz, historien et critique de cinéma, et Martine Bouquin, monteuse.
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Loving, de Jeff Nichols
Vendredi 17 octobre à 21h
En Virginie, dans l'Amérique ségrégationniste de 1958, les mariages interraciaux sont interdits. Le combat du couple mixte Mildred et Richard Loving pour la reconnaissance de leurs droits civiques fera évoluer la justice américaine.
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Tout ce que le ciel permet (All That Heaven Allows), de Douglas Sirk
Samedi 18 octobre à 16h30
Une veuve aisée, mère de deux grands enfants, tombe amoureuse de son jeune jardinier et scandalise la communauté. Un chef-d’œuvre du mélodrame qui articule finement la splendeur de la nature, le lyrisme des émotions et la critique sociale.
Ce film majeur inspira nombre de cinéastes (Fassbinder, Todd Haynes ou encore Almodóvar).
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Tous les autres s'appellent Ali, de Rainer Werner Fassbinder
Samedi 18 octobre à 19h30
Emmi, une veuve sexagénaire, aime Ali, un Marocain de 20 ans son cadet. Leur liaison soulève la réprobation générale.
Évocation du racisme au quotidien et dénonciation du conformisme de la société allemande, ce puissant mélodrame de Fassbinder s’inspire de Tout ce que le ciel permet de Douglas Sirk.
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Julia, de Fred Zinnemann.
Dimanche 19 octobre à 16h30
Aujourd'hui âgée, l'écrivaine Lillian Hellman se remémore son amitié avec son amie d'enfance Julia dans l'entre-deux-guerres. Chacune suit sa voie, tandis que le fascisme est en marche en Europe. Lillian tente de retrouver son amie, résistante anti-fasciste à Vienne.
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La Flèche brisée (Broken Arrow), de Delmer Daves
Samedi 25 octobre à 17h30
En route pour l’Arizona où la guerre fait rage entre Apaches et Américains, un chercheur d’or soigne un jeune Indien. Devenu l'ami du chef Cochise, marié à une Indienne, il devient un artisan de la paix.
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Avant-première : Les Recommencements, de Vivianne Perelmuter et Isabelle Ingold
Jeudi 30 octobre à 20h
Vétéran de la guerre du Vietnam, Al Moon vit en solitaire sur les terres de sa tribu, en Californie du Nord. La violence et les destructions écologiques font ressurgir d’anciennes angoisses. Al prend la route pour affronter son passé et retrouver les hommes de son bataillon. Chaque rencontre dévoile un pays divisé, aux prises avec ses propres blessures.
D’une grande beauté plastique, ce film est une puissante expérience sensorielle, un cheminement des ténèbres vers la lumière, aussi bien pour Al, que pour les spectateur·rices.
Avant-première en présence des réalisatrices, suivie d'un débat.
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