Il est bon de rappeler l'histoire sociale des dérives libérales. Nous allons essayer de nous détacher des thèmes idéologiques partagés par l'ensemble des citoyens dans le campisme gauche/droite :
- La nation Française au delà des ethnies (français parisiens, alsaciens, chtis, normands, bretons, basques, occitans, provençaux, guyanais, corses, antillais, réunionnais, miquelonnais, territoires hors métropole Française, immigration, etc.).
- La patrie et la défense de la géographie française et de la francophonie.
- L'État et l'organisation sociale coordonnée sur la nation et la francophonie.
- L'humanisme et la fraternité familiale.
- L'écologie et la préservation des territoires naturels (forêts, nature végétale et animale).
- Le social de l'entraide judéo chrétienne et familiale.
- La sécurité des personnes et de la nation.
- Le genre reproductif et son organisation sociale.
- etc.
L'histoire sociale des dérives de l'idéologie libérale…
Commençons avec la Révolution Française, révolutions que le peuple a toujours perdu dans l'histoire Française !
Dans ce temps troublé de révoltes populaires, le peuple s'opposait au dirigisme social paternaliste. C'est-à-dire à la monarchie avec sa technostructure hiérarchique de noblesse. Le capitalisme terrien des nobles (biens fonciers et immobiliers à rentes) poussant les paysans et les travailleurs avec les bourgeois des villes à la révolte à cause de :
- la famine ou de la mise en pauvreté avec leurs prélèvements d'impôts,
- la mort avec leurs guerres impérialistes de conquêtes de nouveaux biens fonciers à rentes.
La revendication populaire est alors :
- La demande de la mise en place immédiate d'une République Démocratique avec par exemple la mise en place de directoires communaux.
Ancêtre du fédéralisme, les communes étant les cellules du corps humain et le fédéralisme en étant les organes. Napoléon, le poulain des libéraux, réglant cette revendication de décisions de proximité avec la création des départements.
Les libéraux, ces bourgeois élus censitaires des villes, vont se charger de trahir les aspirations du peuple en pervertissant ce besoin de démocratie pour transformer la République démocratique en régime Parlementaire :
« Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. »
(Discours du 7 septembre 1789, « Dire de l'abbé Sieyes, sur la question du veto royal »)
C'est-à-dire en Aristocratie représentative des classes sociales de la domination ploutocratique, la bourgeoisie financière. C'est la généralisation des élus censitaires du tiers état sous forme de parlement de représentants des candidats censitaires.
Tout ceci c'est la perte de la souveraineté citoyenne du peuple pour la souveraineté aristocratique sociale de la bourgeoisie et de la domination militaire et foncière patriarcale.
Suivra alors une répression populaire et une évolution de ces systèmes aristocratiques vers :
- Les régimes napoléoniens de monarchie présidentielle, d'empereurs.
- Après plusieurs révolutions et guerres des basculements entre régimes royalistes et d'empires bourgeois.
- Tout ceci évoluera alors vers le régime parlementaire présidentiel des candidats de la ploutocratie.
Cette stabilité fait suite à la fusion familiale de la noblesse avec la bourgeoisie financière à la troisième république (commune). Entre le capitalisme terrien et celui de la finance. La solution présidentielle venant se substituer alors à la monarchie (sans changer profondément ce fonctionnement) avec une forme apaisante pour les nobles et les bourgeois.
C'est la destruction libérale de la république de démocratie citoyenne avec celles sociales de la liberté citoyenne, de l'égalité de chances et de la fraternité.
On peut remarquer qu'actuellement en France, avec la mondialisation et le libre échange, cette perte de souveraineté se fait pour une domination économique anglo-saxonne (impérialismes).
C'est une trahison de la patrie ! À l’image de ce qu'il s'est passé avec la commune.
Les libéraux sont souvent des traîtres à la patrie dans la concurrence qu'ils organisent entre les états.
Et la liberté dans tout cela ?
Les libéraux nous parlent de la liberté en termes d'entreprendre.
Que veut dire liberté d'entreprendre ?
Au commencement de l'humanité nous avions une organisation sociale matrilinéaire :
- Les parents des enfants étant les frères et sœurs, les unions inter famille étant l'union libre, libre de genre, mono ou polygame, etc.
- La propriété des biens est familiale (collectiviste/communiste/communautaire).
- La décision collégiale démocratique.
- Le travail est collaboratif (de survie et de vie, de recherche et d'exploitation des ressources, etc.).
- La famille est alors en charge de gérer la population (le nombre d'enfants que peuvent avoir les sœurs)
La liberté sociale familiale matrilinéaire c'est quand la liberté individuelle est cadrée par le bien commun. Et la paix familiale c'est quand la liberté sociale s'arrête là où fini la dignité d’existence individuelle et sociale des membres de la famille.
La famille matrilinéaire est une organisation sociale familiale de démocratie.
Avec l'arrivée de l'organisation de hiérarchie militaire patriarcale il y a 5 000 ans, ce fonctionnement familial explose :
- C'est la mise en place la propriété individuelle des femmes pour des hommes qui va casser la propriété collective. On peut en retrouver les traces historiques avec les problèmes de dotes qui vont passer de la compensation de la perte d'un membre pour la famille, à la compensation marchande de la prise de propriété d'une femme par un homme sur un bien du patriarche. Tout va alors devenir propriété individuelle des hommes, puis des femmes. Cela permet l'exploitation des femmes (et inversement) par la possession.
- Ce bouleversement social de la famille impose avec le temps une organisation hiérarchique d'aristocratie. C'est tout cela qui fait qu'il y a des classes sociales familiales d'ages, sexués, de préférences, etc. dans le foyer. Cette hiérarchisation crée des conflits et des rivalités qui vont éclater les fratries, faire des traitements inégalitaires, de l'autoritarisme et des non dit, etc. C'est la division sociale, et les classes sociales.
La famille patriarcale est une organisation libérale de domination des hommes. Et le libéralisme s'oppose à l’émancipation réelle des femmes en détournant la problématique de l'organisation sociale familiale sur un problème de comportement dominant d'individus mâles.
La liberté d'entreprendre, c'est donc la liberté d'être le dominant patriarcal (maintenant matriarcal) d'un groupe par la possession. Et non celui de pouvoir avoir la possibilité d'être un travailleur indépendant et libre de toutes contraintes pour produire. Çà c'est un artisan, d'où la confusion libérale pour leur faire croire que ces travailleurs sont dans la même classe sociale que celles des possédants à rentes (les vrais fainéants de la république).
La liberté d'entreprendre individuelle (hiérarchie patriarcale) s'oppose donc à la liberté de décision démocratique de l'intérêt général (familial). Tout le monde oublie que la liberté individuelle absolue c'est celle d'être le despote des autres ! (patriarche) Donc que celle-ci s'arrête là où commence celle des autres (famille).
On peut comprendre maintenant pourquoi dans la fabrique de consentements citoyens à l'ordre établi de la finance, on nous fait accepter la liberté sociale des individus dans une société démocratique comme de la liberté d’entreprendre. Parce que c'est celle de la domination de l'autre (loi du talion). Tout ceci pour que les peuples ne reconstruisent pas cette liberté sociale de décisions collectives qu'est la vrai démocratie. C'est une technique de fabrique du consentement par usurpation de nos libertés démocratiques avec la liberté d'exploiter l'autre sur la domination sociale et l'organisation aristocratique. Et dans les droits de l'homme, c'est la légalisation réglementaire des fameuses classes sociales qui sont la conséquence des organisations hiérarchisées héritées du patriarcat militaire.
Cette liberté d'exploitation sociale économique acquise en cette fin de siècle conduira naturellement à remplacer les esclaves avec des salariés. Conditions réglementaires sur l'entreprendre permettant l'exploitation de la force de travail des travailleurs sans en avoir les charges d'entretien du possédant d'esclaves.
Et oui, les salariés ne sont pas payés en fonction du travail qu'ils fournissent, c'est une fake news libérale. Mais ils le sont en fonction du temps qu'ils mettent à disposition de l'employeur leur force de travail, suivant les capacités professionnelles qu'ils disposent.
C'est comme si l'employeur louait une machine (la force de travail) avec des fonctions plus ou moins évoluées (les capacités du salarié) à Kiloutou. L'utilisateur locateur en dispose suivant un temps donné pour un prix donné. À l'image de l'outil Kiloutou que l'on amortie d'autant plus que l'on réalise de productions avec, sur le temps donné, l'exploitation financière du loueur se fait sur l'utilisation de la force de travail avec une quantité d'activités, le travailler plus. C'est tout ce que l'on retrouve actuellement dans les tableaux excel du pilotage d'activités.
Tout ceci est bien évidement appelé par la fabrique du consentement le progrès social capitaliste et l'émancipation des individus par le travail. Le social des libéraux avec l’émancipation consumériste par le pouvoir d'achat que donne la quantité de travail pour le salaire quoi… C'est la propagande du «Travailler plus» pour que ces possédants de la force de travail gagne plus !
D'où tout le conditionnement social libéral du vaillant au travail, de celui qui se lève tôt, se couche tard et qui dort peu, le travail c'est la santé, le dénigrement des fainéants et demandeurs d'emploi, de ceux qui n'ont qu'a traverser la rue pour travailler, le mythe du riche qui réussit grâce à son travail (d’exploitation des vrais travailleurs et producteurs), etc. Lorsque l'on comprend cela, on voit d'autan plus la propagande idéologique mensongère libérale sur le «travailler plus pour gagner plus».
Pour eux tout ceci n'est pas un mensonge puisque ce sont les possédants de biens productifs à rentes qui gagnent plus, qui sont les citoyens, et les travailleurs sont des outils, des machines inertes et stupides (animales). Ils sont les supérieurs et les dominants quand même ! À l'image de ses consommateurs irrespectueux des biens peu coûteux qu'ils cassent, qu'ils abîment, qu'ils jettent, dont ils ne voient pas l'exploitation salariale derrière, l'employeur possédant maltraitant les travailleurs, etc. ils sont les consommateurs quand même, le client est roi…
Ce qui correspond à la même dérive d'utilisation de l'utilisateur dans la location d'outils de Kiloutou qui oblige l'entreprise à faire un contrat avec des closes de limites d'utilisations comme du bon entretien et de la non dégradation de l'outil. Cela se traduira pour les salariés par la protection des conditions de travail et de la santé du travailleur.
C'est cette nouvelle réglementation libérale sur la liberté d'entreprendre qui permet aux possédants d'esclaves de les substituer par la possession de la force de travail. Tout cela pour ne plus se soucier du bon traitement du travailleur (comme lorsque c'était un esclave pour le conserver). Les hommes, les femmes et les enfants ne font pas exception à cette maltraitance.
Les esclaves sont gagnants sur le salariat avec les approches de libertés individuelles, comme de choisir avec qui se reproduire, où aller, pouvoir s'exprimer librement, etc.
Mais ils sont perdants sur l'alimentation, le logement, la santé, la sécurité, le travail, etc. tout ce que peut donner le collectif implicitement.
Nous nous positionnons maintenant au 19ème.
Le travailleur devient du jetable comme n'importe quel bien de consommations consuméristes, c'est cela qui créé les dégradations du travailleur, les demandeurs d'emploi et la misère sociale des vieux. C'est à l’image du gaspillage et de l’obsolescence programmée du consumérisme économique libéral.
Les libéraux sont donc responsables de la maltraitance des travailleurs et de leur mauvaises conditions de vie. Mais ils sont aussi responsables, du chômage, de la misère des vieux, du gaspillage des ressources et de leur destruction.
Cette barbarie libérale sur les travailleurs, bien documenté par Marx, à force de luttes et de révoltes des travailleurs vont amener le code du travail, les Comités d'Hygiène et de Sécurité et la protection sociale au 19ème et 20ème siècle.
Libéraux qui actuellement :
- Avec la loi travail ils ont détruit cette protection réglementaire des conditions de travail et de santé des travailleurs salariés. C'est pour cela que l'on retrouve les conditions de vie au travailleur du 19ème avec le harcèlement, les burn-out, les dépressions, les maladies, les suicides, les morts au travail, les abandons, les révoltes, etc. C'est la destruction des travailleurs et du collectif de travail.
- Avec les lois sur l’indemnisation des demandeurs d'emploi, les réformes de la retraites et la Sécurité Sociale, ils ont détruit la protection sociale des travailleurs. Ils poussent les travailleurs actifs, inactifs ou en fin de vie dans la misère et la pauvreté. Ce qui fait que l'on retrouve les nivaux de pauvretés du 19ème et début 20ème.
- Avec ce fonctionnement consumériste cela poussent à la destruction de la nature et de la survie humaine…
Ce qui fait alors la rémunération du travailleur salarié :
- C'est son temps mis à disposition. Mais l'humain a besoin de repos et de dormir pour sa santé.
- Mais c'est surtout la rareté de ses capacités métiers en fonction de la demande employeur. Pour l'époque c'est la qualification et la spécialisation métier qui fait la rémunération.
C'est pour cela que ceux qui sont le mieux rémunérer étaient, jusqu'à il y a quelques dizaines d'années, les personnes les plus qualifiés, celles des sciences, des mathématiques et de la technique qui ne sont pas accessibles au plus grand nombre.
C'est l'évolution de la perception du besoin de décision démocratique du peuple qui va alors évoluer avec comme complément à celui de la reconnaissance économique du travail, le socialisme.
Ces possédants de biens à rentes n'ont eu de cesse alors que d'essayer de baisser la location de la force de travail pour gagner encore plus. D'abord en agissant sur les gouvernances des états et le réglementaire. Puis par la répression et l'autoritarisme. Et sur le dernier siècle avec la mise en concurrence des travailleurs avec de la main d'œuvre étrangère (immigration), avec les délocalisations.
Tout ceci paupérisant la qualité du travail et des travailleurs. On peut voir que ce système économique est fractal en faisant un parallèle avec la consommation des fabrications chinoises de piètre qualité. C'est du jetable qui remplace les consommables de bonnes qualité et bien plus durables. C'est encore une des briques qui va amener le gaspillage, l'obsolescence programmée, la surconsommation et la destruction de la nature.
Actuellement avec la qualification montante de la population sur ces 30 à 40 dernières années, ce niveau d'études généralisé à fait baisser la rémunération des salariés qualifiés. Ils utilisent aussi l'immigration et les délocalisations pour faire baisser la rémunération des salariés. Par contre la raréfaction des manuels et des artisans à fait monter la rémunération de ces travailleurs par les employeurs de possessions à rentes (ceux qui contrôlent la création monétaire du crédit et le marché du travail des multinationales).
Maintenant que le problème de la protection salariale est presque réglé grâce à nos libéraux et à la réglementation européenne, ils s'attaquent à celui de la rémunération de ces artisans avec les hubers, et les travailleurs détachés. Mais bientôt c'est à celui des gros paysans avec l'appropriation de leurs biens de productions par les multinationales ( merci Macron avec nos milliardaires derrière, et à la bêtise de ces gros exploitants agricole à la FNSEA).
Les libéraux sont donc responsable de la baisse des revenus des travailleurs, de la destruction de l'artisanat et des exploitants paysans. Mais aussi de la paupérisation scolaire des travailleurs dernièrement avec la marchandisation des services publics et de l'éducation nationale.
Devant la prise de conscience de tout cela par les travailleur au 19ème siècle, des luttes salariales se mettent en route. Le salariat et les artisans s'organisent en collectifs qui deviennent des syndicats de salariés (métiers et interprofessionnel).
Une radicalisation de la domination économique bourgeoise se produit, que l'on appelle les réactionnaires, et s'oppose au peuple travailleur qui revendique la juste rémunération du travail et des conditions de vie décente pour les travailleur (8H de travail, 8H de repos, 8H de sommeil), c'est le socialisme économique.
C'est la naissance de l'opposition gauche/droite au cours de la troisième république, et de la demande d'une meilleure répartition des richesses produites par les travailleurs pour les travailleurs.
C'est alors le début des trahisons avec la social démocratie libérale qui se fait passer pour des réalistes, des sociaux et des défenseurs des salariés et du peuple. Ce sont les girouettes qui deviendront les réformistes. Ces faux gauchistes du monde libéral infiltrés dans les représentants des défenseurs des travailleurs.
Processus qui va avoir pour conséquence la perversion du mouvement anarchiste avec l'infiltration des libéraux. Ceci va obliger les penseurs anarchistes à se renommer libertaires pour se dissocier de ces infiltrés libéraux. On peut voir actuellement le résultat de tout ceci avec la destruction du parti socialiste…
Les libéraux sont responsables de la destruction des organisations populaire de lutte contre les inégalités et les discriminations.
Le capitalisme affronte sa première crise. Les Patrons, ces possédants de biens de productions à rentes, et les bourgeois, ces possédants de biens fonciers ou immobilier à rentes locatives, refusant de partager la richesse (argent circulant + argent immobilisé dans les possessions) par l'impôt poussent les travailleurs et la population dans la misère et la faim. Misère et faim qui elle même fait chuter les productions et la productivité à cause du manque de pouvoir d'achats et des conflits sociaux que cela génère. Ce sont alors des phases de crises que seul l'impérialisme, l'autoritarisme et la guerre permet de sauver.
Les monarchies sont dans le monde remplacés par des dictatures bourgeoises avec la manipulation des révoltes citoyennes des populations.
Nous pouvons voir encore cela de nos jours avec l'impérialisme anglo-saxon (Amérique latine, europe et Asie) et européen (France Afrique, Allemagne et pays de l'est, etc.) avec ses dictatures et républiques bananières, les guerres dans le monde arabe, et maintenant en Europe avec l'impérialisme revenant de la Russie.
Impérialisme russe et chinois qui commence maintenant avec la chute des républiques dites communistes du bloc de l'est.
L'idéologie libérale est alors la domination sociale, l'autoritarisme, les manigances, magouilles et la guerre sociale et économique partout. Dans le plus pur dénis des nations, de la fraternité, de la sécurité et de la paix républicaine.
C'est aussi le renforcement des classes sociales aristocratiques sur des oppositions en nous divisant sur des différences sociales (xénophobie, ruraux/urbains, paysans/travailleurs, religions, etc.).
Destruction et désorganisation sociale que la fabrique du consentement social de la ploutocratie nous fait accepter avec la concurrence, libre et non faussée…
Non faussé ? Alors que l'offre et la demande sont contrôlés par la trésorerie de crédit sous le contrôle du placement financier. Et oui pour produire il faut :
- Une avance de trésorerie qui est octroyée en fonction de la banque de dépôts pour les crédits aux entreprises, dont le cadre d'attributions est sous le contrôle de la banque de placements (ils font l'offre). Tout cela appuyé par des politiques gouvernementales quand ils sont aux manettes de l'état (le plus souvent).
- Que le consommateur achète en fonction des crédits à la consommation qui lui sont attribué par la banque de dépôts, dont le cadre d'attributions est sous le contrôle de la banque de placements (ils font la demande).
D'où les sur endettements et le consumérisme débile systémique de servitudes avec des portables téléphoniques à plus de 1 000€, des portables informatique à plus de 2 000€ ou des télés à 1 500€, l'état et l'administration en tout numérique.
Et pour masquer encore cet état de fait aux citoyen, la fabrique de consentement libéral nous explique l'offre et la demande avec la main du marché, main du marché qui s'appelle réellement la banque de placements. Mais qui nous fait croire à nous autres citoyens que c'est l'aléatoire économique qui fait l'économie, et que tout est histoire de chances et que nous sommes tous égaux avec notre travail devant ce tirage aléatoire économique…
Tout cela pour que les citoyens ne comprennent pas que la création monétaire (l'argent dette du crédit) doit être du ressort de la décision sociale citoyenne dans l'exécutif démocratique. Et oui on créé l'argent en fonction de la réponse aux besoins collectif, le bien commun quoi, mais surtout le BESOIN commun !
Les libéraux par leur idéologie extrémiste détruisent l'économie réelle et sociale des états, ce qui emmène des crises économiques, sociales et des destructions d'états.
C'est pour cela qu'il nous gavent de propagandes économiques, montrées comme fausse dans les universités avec les sciences expérimentales économiques (les différentes crises économiques mondiales ayant eu raison de tous leurs modèles mathématiques), et qu'ils utilisent une langue logique que très peut de personnes comprend comme les mathématiques pour nous faire accepter des vessies pour des lanternes…
Tout ceci surtout pour nous faire accepter qu'il n'y a pas d'autres alternatives économiques et qu'ils sont les champions et les sachants de la gestion économique !
Les libéraux sont nuisibles à l'économie réelle et à l’émancipation des nations et des citoyens.
Le 20ème siècle.
Les révoltes populaires, la pression des travailleurs exploités et volés, la meilleure organisation des luttes salariales poussent les dominants possédants à rentes (nos vrais assistés et fainéants de la république) à des choix pour éviter d'être renversés.
Cette aberration économique vu précédemment, l'extrémiste idéologique libéral, va pousser la réflexion idéologique au bout de leur pensée avec les deux guerres mondiales.
Lors de la première guerre mondiale, ils mobilisent l'industrie de la guerre au niveau mondial pour plusieurs objectifs :
- Le premier, diminuer la population contestataire et inutile à leur rente. Dont ils n'ont pas besoin en les faisant tuer sous prétexte de guerre (on voit moins l'inéquité de la répartition des richesses entre possédants et travailleurs qui les produisent).
- Pour diminuer la répartition des ressources produites avec moins de travailleurs (optimisation des ressources premières, et mécanisation des productions).
- Pour subordonner des états et leurs peuples à la dette financière pour mieux les voler, s'accaparer leurs ressources, et exploiter la force de travail de la main d'œuvre qualifiée (immigrations intellectuelles et travailleurs détachés).
C'est aussi une opération technique pour effacer la dette des crédits dans l'économie réelle, sans supprimer l'argent stocké dans l'économie virtuelle de la possession, celle de la banque de placements (les bourses). Afin d'éviter l'impôt redistributeur, et surtout régulateur de l'économie financière capitaliste qui permet d'avoir une comptabilité équilibrée sur les dettes dans la banque de dépôts de l'économie réelle (productions/consommations).
L'idéologie libérale est donc responsable du gonflement de la dette en supprimant aux plus riches possédants l'impôt redistributeur permettant au monde du travail de l'économie réelle le remboursement des crédits pour la banque de dépôts.
Ils peuvent ainsi garder leurs possessions à rentes, ces moyens de dominations économiques sur les populations et travailleurs, afin de continuer le prélèvement d'impôts privés et non redistributif de leurs rentes. Ils évitent ainsi l'obligation de destruction monétaire du crédit qui entretient leur système économique de dominations et qui correspond à l'économie réelle d'un pays.
Ils continuent ainsi à s'accaparer par les possessions des biens qu'ils transforment en rentes locatives. D'où la vie chère pour de plus en plus de personnes avec des dépenses obligatoires inutiles, comme les assurances ou le tout numérique par exemple, ou avec l'indispensables comme l'alimentaire et l'énergie avec des prix qui montent à cause de l'impôt privé de leurs rentes… Et avec l'effacement de la dette sans contre partie pour l'argent stocké dans la possession à rentes, c'est eux qui ont réellement bénéficié de cette création monétaire, pas le consommateur, ou les producteurs (travailleurs) qui eux ont fait tourner le système économique…
D'où la propagande de la fabrique de consentement libéral sur le remboursement de la dette par qu'ils s'approprient les biens communs, le publics, et la suppression des travailleurs de l'état qui fait exploser le nombre de demandeurs d'emplois et de précaires à l'emploi.
Qui imaginerait que c'est l'inverse de l'allègement des impôts aux plus riches possédants de biens à rentes qu'il faut faire réellement économiquement pour redresser la situation ?
Sachant aussi que la remise en circulation de cet argent stocké en possessions dans l'économie réelle favorise l'inflation. Plus il y a d'argent en circulation dans l'économie réelle plus les commerçants montent les prix.
Donc l'état devrait directement rembourser sa dette avec ce prélèvement d'impôt pour éviter l'inflation, où le dépenser dans les possessions de la banque de placement de bien déjà existant, après nationalisations, avec des remboursements de dettes privées sur des faillites de biens productifs dont la France a besoin, où avec des nationalisations dans le bien public pour faire baisser les prix (comme avec l'énergie par exemple).
Les libéraux sont donc responsables de la vie chère, de la perte de pouvoir d'achats pour les travailleurs, de la perte de nos moyens de productions et d'indépendances économiques.
Mais cette guerre va réellement leur échapper sur le front de l'est, avec une révolution populaire qui va aboutir. La révolution Russe. C'est la réappropriation des biens de productions à rentes par les travailleurs, l'économie socialiste communiste. Et ce changement est le collectivisme dans son sens d'époque.
Le collectivisme de l'idéologie communiste n'est pas à confondre avec les nationalisations de l'état. Dans un cas c'est la réappropriation individuelle ou communautaire par les travailleurs des moyens de productions, dans l'autre c'est la réappropriation par les collectifs d'états (démocratiques ou non) de moyens de productions, de rentes économiques des biens fonciers ou immobilier (une mise au pot commun quoi 🤑).
S'engage alors une guerre secrète des libéraux contre le risque de réappropriations démocratique économique des biens de production par les peuples travailleurs. En France se construit un groupe secret de dominants financier de la bourgeoisie que l'on appelle le comité des forges. Pour noyer le poisson, ils vont être à l'origine du lobby antisémites, xénophobe, anti francs-maçons, anti communistes, etc. pour diviser les oppositions à leur système de domination sur une individualisation communautaire. Puis plus tard plus ouvertement après la deuxième guerre mondiale avec la guerre froide.
Les libéraux sont responsables et à l'origine moderne du complotisme, des discriminations, de la xénophobie, de la naissance de l'extrême droite et du nazisme par peur de l'appropriation de tous les biens de productions par les travailleurs.
Bilan de tout cela
J'espère que tout cela va vous permette de mieux comprendre le double langage des libéraux et leur jeux avec la programmation sociale (conditionnement capitaliste) dont ils sont les développeurs.
Que ce double langage de programmation sociale joue :
- Sur la démocratie avec l'indépendance des états et la souveraineté des citoyens.
- Sur l'humanité jusqu'au plus profond de notre intimité familiale et personnelle.
- Sur la liberté des citoyens et des travailleurs.
- Sur les conditions de travail et de santé des travailleurs.
- Sur les réalités contractuelles et économiques du monde du travail et de la production de richesses.