D'un coté c'est le système de sécurité sociale, dit mutualiste.
La contribution aux retraites des autres se fait directement, avec les cotisations assurantielles des travailleurs en activité, en fonction de la richesse réelle produite et des revenus des travailleurs.
Avec la sécurité sociale, c'est chacun contribue suivant ses moyens et reçoit suivant son investissement pour les autres.
Ce sont les actifs qui financent par leurs cotisations la retraite des générations précédentes encore en vie.
L'argent circule alors directement dans l'économie réelle avec les dépenses de consommations de nos retraités dans le système économique, et finance nos emplois et notre travail.
Cette circulation de l'argent permet de rembourser la création monétaire de l'État et des banques privés de nos comptes courants (avances comptables de trésoreries des productions et des consommations), nos dettes de crédits privés et de l'État...
De l'autre, avec la capitalisation, c'est un transfert d'épargnes des travailleurs de l'économie réelle, vers la banque de placements...
L'argent épargné se transforme alors en achats de biens financiers, productifs et fonciers/immobiliers...
Et le financement des revenus de ces retraites par capitalisations se fait surtout par les rentes d'exploitations de ces biens !
Ce sont les bulles spéculatives de possessions d'impôts privés sur la population et les travailleurs, dont on retrouve la forme économique concrète avec les loyers du foncier/immobilier, les reversements actionnariaux d'entreprises et les intérêts du financier du crédit privé et de la création monétaire de l'État (dette illégitime de privilèges à la banque de placement depuis 1973).
Je rappelle que l'argent épargné toute sa vie sous cette forme pour nos retraites n'est pas remboursé avec la bourse. Il se transforme en possessions de biens locatifs...
Biens boursiers qui, à la mort des cotisants se transforment en des monopôles de possessions d'impôts privés, qui passent des travailleurs réels, les méritants qui ont épargné de l'argent, vers les rentiers milliardaires qui eux possèdent ces systèmes.
Ces personnes héritent de leurs parents ces possessions locatives de biens des banques du placement...
Pire, ces rentiers sont historiquement souvent les héritiers des familles de marchands qui volent, escroquent les producteurs, et arnaquent les acheteurs !
Leurs fortunes et possessions, ils les doivent à la traites des esclaves, et aux vols organisés de biens des travailleurs, et des biens communs, qu'ils ont orchestrés avec leurs infiltrés à la tête des états, dans le mutualisme, dans les partis politiques, dans les syndicats et dans les banques.
La bourse, dans son processus d'achats/reventes, stocke l'argent de l'économie réelle à la hausse dans des possessions, c'est le phénomène de bulles, et détruit la monnaie de l'économie réelle à la baisse lors de la vente à perte, ce sont les phénomènes de cracks boursiers.
C'est aussi ce qui fait l'inflation des possessions à l'achat pour les consommateurs, comme on peut le constater avec le foncier et l'immobilier pour les particuliers, et maintenant avec les produits de nos consommations courantes...
Ce n'est pas un système à comptabilité nulle comme le serait la banque centrale et les banques de dépôts du privé s'ils ne prélevaient pas des intérêts.
C'est pour cela qu'il y a une inflation de la dette des états et des banques privés de dépôts (ceux qui nous font des crédits), et qu'ils effacent les dettes pour nos sûr endettés, comme ces mêmes banquiers l'ont fait en Afrique ou en Asie pour des États...
Les dettes (création monétaire scripturale) ne sont pas effacées lors de la destruction monétaire du système comptable de placements !
Pour la banque de placements, soit l'argent est stocké dedans (phénomène d'épargne) avec des possessions de biens, soit il a été tout simplement détruit (effondrements boursiers) avec des biens qui n'ont plus de valeur monétaire !
Donc il faut créer encore plus de monnaie pour compenser cette épargne de bulles de possessions, et ces pertes (banques centrales qui renflouent le système), avec le fonctionnement de l'économie réelle.
Et à la fin cela conduit à des trusts de possessions pour une très petite minorité de la population, nos milliardaires...
Nos épargnants retraités touchent eux, comme revenu réel, les rentes de ces placements. Rentes qui viennent :
- Des loyers du foncier/immobilier qui font nos fins de mois difficiles.
- Des biens productifs qui font nos baisses de salaires.
- Et du financier qui fait l'inflation des dettes de créations monétaires avec nos bourses pour notre État, et par nos banques privés de dépôts, pour nous avec nos avances de trésoreries de productions ou de consommations.
Donc on peut conclure que par ce processus les revenus des retraites par les rentes de placements, ce sont surtout les travailleurs et les pauvres qui payent la retraite de nos retraités !
Mais pour bien plus cher, pour moins de personnes, et de façon encore moins équitable...
Les fonds de pensions ne sont pas un revenu d'épargne, tout cet argent a été donné à des rentiers au travers de possessions de biens locatifs.
Ce qui rémunère donc ces retraités, c'est un intérêt sur des possessions qui exploitent d'autres travailleurs, les plus pauvres et la dette des états et du privé (création monétaire) !
Ce sont les rentes sur les autres travailleurs, les plus pauvres et sûr les dettes des banques de création monétaire qui sont versées aux retraités avec le placement de l'argent qu'ils ont épargné !
Possessions de placements que ces retraités ne récupèrent pas à leur mort, et qui ne sont donc pas hérités pour leurs enfants, mais transférées vers nos milliardaires marchands !
C'est alors la paupérisation des travailleurs et des États.
Et nous le voyons avec l'inflation des dettes de création monétaire (création monétaire de trésoreries des États et argent dette des crédits du privé) qu'ils utilisent pour encore plus nous voler.
Tout cela à pour conséquence notre mise en pauvreté dans nos moyens d'existences, pour nos salaires, pour nos futures retraites, et pour les générations futures...
Seule une politique Keynésienne d'imposition excessive de nos plus riches, de nationalisations (ou de droits de successions sûr le locatif de biens) et d'effacements comptables de dettes permet alors de rééquilibrer (réguler) le système économique capitaliste...
Sinon c'est la guerre, intérieure (sociale) et extérieure (morts au champ d'horreurs), avec un État aristocratique monarchique autoritaire, pour tenter de prolonger ce fonctionnement... et aussi en profiter pour mettre au pas les contestations et les opposants.
Ou bien c'est la révolution populaire de demande de démocratie, avec le dévoiement des parlementaires pour éviter la vraie démocratie.
Surtout celles :
- de l'économie,
- de la décision,
- des règles,
- de l'arbitrage
- et de la force intérieure et extérieure...
Ces fameux aristocrates réformistes et leur manipulation orwellienne du mot démocratie, qu'ils inversent avec la démocratie des élus aristocratiques, le parlementarisme, vont alors forcer cette régulation Keynésienne économique.
Action salvatrice de leur système économique par l'État aristocratique parlementaire, pour le continuer jusqu’à notre destruction par lui...