Le mot de gauche n'a maintenant de sens que pour ceux qui y sont réellement à gauche…
La cause de tout cela, c'est la définition du mot «gauche» suivant l'hémicycle parlementaire. Car cela devient, pour la France, un oxymore gauchiste de sémantique sur la période de la révolution, celles des réactionnaires et de celle de la monarchie de juillet (sans oublier le régime de Vichy).
Parce que le régime parlementaire est une veille histoire en France, il date de la période de la révolution Française, et c'est surtout une adaptation de la représentation aristocratique de l'empire romain et du monde antique déjà présent avec le système monarchique.
Tous les gens qui siégeaient à la gauche de l'hémicycle représentatif, ou parlementaire, sur ces périodes étaient des libéraux.
C'était des représentants élus dans la population des censitaires pour les systèmes monarchiques représentatifs, ou des candidats de la population des censitaires pour les systèmes parlementaires d'élection par le peuple.
C'est-à-dire la bourgeoisie au commandes qui sociologiquement sont surtout des riches commerçants des villes.
Ces libéraux défendaient les privilèges des marchands, la banque de placements, pas ceux du peuple !
Tout cela pour être à l'égalité des privilèges des militaires et propriétaires terriens de la noblesses :
- Égalité de droits en privilèges,
- Liberté comme les nobles de subordonner la population avec leurs possessions,
- Et Fraternité entre la noblesse et la bourgeoisie, à l'image de ce qui s'est passé en Angleterre.
Et la droite, telle qu'on la définit (même pour les populations de droite), à toujours défendu les privilèges, l'ordre établie et surtout l'aristocratie des dominants contre la démocratie.
Ce sont ces libéraux qui ont fait la terreur dite rouge, que la propagande libérale appelle rouge pour faire croire que c'était les socialistes et le peuple (alors que l'idéologie est ultérieure), la terreur dite blanche, que la même propagande appelle blanche pour faire croire que c'était les royalistes (alors que c'était toujours les mêmes libéraux), et enfin ce sont ces mêmes libéraux qui ont donnée la monarchie bourgeoise, le Bonapartisme, qui évoluera en régimes présidentiels (monarchie présidentielle comme en France actuellement).
Voir l'histoire de la démocratie et de l'illustre abbé Emmanuel-Joseph Sieyès.
L'extrême droite en France, elle, elle naît avec les réactionnaires et la monarchie de juillet (1830-1848). Qui pour les libéraux de l'époque remonte même avec la révolution Française (ceux de la terreur rouge).
Réactionnaires libéraux royalistes, qui vont pendant la monarchie de Juillet théoriser les régimes aristocratiques représentatifs, dit parlementaire (Voir François GUIZOT), ou maintenant avec la propagande libérale, Démocratie Représentative (qui est un oxymore).
Voir le site Herodote avec «Les origines de l'extrême-droite» de l'article 2715 pour plus d'infos.
Le mot gauche du peuple, en France, c'est surtout imposé à la troisième république avec la naissance du socialisme (Pierre-Joseph Proudhon 1809-1865 avec la rémunération du travail pas des rentes de possessions) et du communisme avec Marx (1818-1883 avec le manifeste de parti Communiste de février 1848).
Communisme qui est normalement l'organisation sociale d'une économie d'une nation démocratique par le travail, dictature des travailleurs en opposition avec la dictature aristocratique des dominants possédants. C'était pour avoir un système démocratique avec l’exécutif des besoins sociaux et leurs réponses projets suivant le peuple.
C'est-à-dire l'approche exécutive de la république, l'économique !
C'est avec leurs représentations à gauche de l'hémicycle et la propagande de la presse de ces ploutocrates (comme de nos jours avec les médias dit «mainstream») pour diaboliser ces représentants que le peuple et la démocratie a été rattaché à la gauche.
C'est cette tendance philosophique avec son universalisme «peuple unissez vous» et la vision de l’internationale qui transformera, dans sa vision de vraie démocratie, le sens de :
- Liberté d'exploitation des travailleurs en liberté sociale des peuples.
- Égalité des privilèges des dominants en égalité devant le droit social des citoyens (fin des privilèges).
- Et enfin Fraternité des dominants aristocratiques (pour éviter leurs divisions et affaiblissement) en Fraternité des peuples (Paix universelle humaine et bien être de vivre ensemble). Le fameux printemps du peuple et les jours heureux…
C'est la que le mot république est devenu la république démocratique…
C'est ce combat d'origine anarchiste coté libertaires, puis socialistes/collectivistes, pour enfin finir par communistes qui devait normalement aboutir à la démocratie intégrale sur tous les pouvoirs sociaux de dominations des peuples (décisions, force intérieure et extérieure, règles et le législatif social, arbitrages des conflits, information/éducation populaire, exécutif de l'économie citoyenne et technostructures aristocratiques)…
Transformer notre république aristocratique en vrai démocratie (à l'image de la Suisse).
Pour faire de notre Nation la France une vrai République Démocratique…