Le cadeau de la vie de conscience, il le reçu le mois de mars au Chili, il y a 62 ans dans l’hémisphère sud de notre planète.
Puis ce fut le cadeau de jeunesse qui commençât par l'épreuve de la maladie.
Il fût parmi les premiers survivants des opérations à cœur ouvert dans les années 1970.
Alors à l'adolescence ce fût le cadeau des horreurs des hommes avec l'avènement fasciste, des extrémistes libéraux.
Pour te dire, il avait une 15ène d'années si je me rappelle bien, il avait même fait réellement dans son froc avec ces gens là.
Ceux que maintenant en France on nous fait passer pour des personnes comme les autres, et respectables...
Lui il savait, pour l'avoir vécu, ce qu'était l'extrême droite.
Sa vie d'étudiant de militant démocrate l’obligeât à s'expatrier dans l'eldorado français pour sa survie.
D'autres amis m'avaient raconté la dictature communiste, de suppression de la liberté d’opinion, pour ne pas dire de libertés tout cours, mais pour lui cela n'avait rien à voir avec ces fous psychopathes !
Enfin un cadeau de vie sur Paris, où il gouttait aux joies de la vie des années 70-90.
Des soirées joyeuses, dansantes, du libertinage, de la sécurité de vie et de santé, de la liberté de pensés et de désaccords, du travail qui permet de vivre dignement, etc.
Mais aussi les soirées des interdits psychotropes de par sa culture, des mœurs de genre pour la liberté, des "rouler bourré" pour le bien vivre...
Alors le cadeau de la vie du vivre ensemble lui arriva dessus. Il partit là bas dans le midi du coté de Vic-la-gardiole où il profitât de la paternité et de la vie amoureuse.
Son professionnel le menant aux quatre coins du monde latin, méditerranéen et francophone.
Puis avec le temps et les contraintes professionnelles, ce fût les cadeaux de l'adolescence et des difficultés du vivre ensemble auxquels il eu droit comme tout le monde !
Il était des jaunes qui perturbèrent la monarchie présidentielle, des rouges qui défendait les travailleurs, de l'humanité, du monde de la fête et de l'interculturalité dont on est fier.
Lui qui pour moi était bien plus français que ces ignares qui ne savent même pas que la France n'a jamais été un peuple, mais un rassemblement de peuples.
On se faisait des cadeaux, des soirées, et on se prenait des glaces l'été à Sète du coté des joutes, en mémoire à Brassens.
Et il eu droit aux derniers cadeaux de la vie que furent l'addiction, la France qui devenait comme la dictature Chilienne, et le partir ailleurs trop tôt pour un autre monde, auquel franchement on ne croyait pas, et que j'espère, des miles merveilles pour lui qui le méritait tant...
C'est, c'était mon ami Horacio...
Mais bon, tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir, et en mémoire à des personnes comme lui, la lutte continue et les bringues aussi...