La vie ne t'a pas fait de cadeaux, jusqu'à ce dernier moment chinois passionnant que tu attendais tant, même pas deux mois…
Putain finir comme cela à 57 ans.
Tu étais pourtant des combattants sur Bordeaux contre la réforme des retraites !
Tel ce sentiment populaire de révolte qui nous habitait, les dominations sociales de la vie ont eu raison de toi, alors même qu'un avenir radieux s'ouvrait à toi dans cette université Chinoise.
Altruiste, cosmopolite, universaliste, tu parcourais le monde afin de partager ta passion pour les sciences.
Mais la mathématique n'a pas été à ton avantage sur cette dernière aventure que tu voulais tant réaliser, et que tu n'as pu mener à bout…
Tu n'avais pas non plus oublié le milieu social d'où tu venais. Tu savais toute la chance de ton parcours professionnel, sur ton seul mérite et avec l'aide de quelques mentors pendant tes études (Ovide Arino). Cette veine de faire partie de ces 1 et quelques % de cette classe ouvrière à atteindre et réussir le cycle 3 des études supérieures.
Tu resteras pour moi cet ami de la fac avec qui je partageais tant de choses, de visions et d'expériences…
Tes qualités intellectuelles, humaines et ta sensibilité auront fait honneur à notre mentor Ovide Arino.
Ta disparition, trop précoce, laisse un grand vide au fond de moi, de ta famille, des sciences mathématiques et de l'humanité.
Rassure-toi, tu pars en grand homme de cette humanité et des sciences Mathématiques.
Bon voyage dans cet au-delà, que j'espère paradisiaque pour toi parce que tu le mérites tant…
Ton ami Franc !