Depuis des décennies nous constatons tous une dégradation de notre niveau de vie.
Maintenant nous nous rendons compte, pour notre vie de tous les jours, de l'état de destruction :
- de nos conditions de travail ou de retraité,
- de l'économie,
- du réglementaire,
- des arbitrages,
- de nos institutions
- et du social de la France
...
En plus on paye de plus en plus, et on a de moins en moins !
La première des questions que l'on devrait se poser c'est :
Pourquoi ne sommes nous pas bien informé(e)s de tout cela, et sûr les vrai raisons de tout cela ?
Pourquoi nous ne sommes pas bien informé ?
On peut se rendre compte avec les approches Orwellienne médiatiques "mainstream" généralisées actuellement, qu'il y a vraiment quelque chose qui ne va plus sûr l'information !
Que cela soit l'audio visuel, comme la presse écrite...
La première réponse évidente est celle de l'état de destruction de notre audiovisuel "mainstream" d'État ou privé.
Et on retrouve une excellente explication des raisons dans cette vidéo Youtube de Blast "Pourquoi on ne voit jamais des vrais économistes à la TV ?"
On comprend alors que derrière il y a un système ploutocratique qui manipule l'information, nos politiques, nos administrations d'État ou de protection sociale, et même l'éducation nationale ! (comme le montre cette vidéo sur les écoles de commerces).
Donc ils ont pris le contrôle de l'État et de notre société !
Cette cours du roi de notre ploutocratie, nous cache les réalités de ce qu'il se passe pour notre pays depuis les années fin 60...
Pire ils chantent les boucs émissaires à longueur de journée, comme nous l'explique bien Emmanuel TODD avec cette interview "La France fabrique son propre déclin".
Depuis les années 70 c'est toujours la problématique du coût du travail, de la protection sociale, des travailleurs immigrés (avec leurs croyances théologiques), de celle de l'État public...
Tout ceci est la conséquence de la mise sous tutelle de notre économie pour la finance marchande dans les années 70 !
Arrêt des nationalisations avec son industrie d'État, des prix fixes, et de l'impôt aux plus riches possédants...
C'est pourtant grâce à cela que mondialement la Chine nous explose, que l'économie est bien repartie à l'après guerre, et que pendant la crise de 29, aux USA, cela a permis de relancer l'économie.
C'est la mise dans le monde de la finance marchande de nos industries qui a eu des conséquences économiques graves. Et jamais la responsabilité du capital financier et des privatisations ne sont abordées.
Pourtant les emplois sont partis ! Généralement en Chine, et plus généralement dans des pays en voie de développement à l'époque...
Le nombre de demandeurs d'emploi explose et passe à plusieurs millions !
C'est le début de déficits de la protection sociale.
Et pour les petits et moyens employeurs, c'est l'augmentation des cotisations sociales, et des impôts, pour compenser les conséquences sociales sur la population.
Puis c'est la trahison des libéraux réformistes (partisans du parlementarisme) du partie socialiste en 83, avec leurs reniements du mode de gestion keynésien de l'État, et de leur mandat électif...
C'est alors la mise sur le marché financier de la protection sociale avec la prestation, et la diminution du reversement par les employeurs des grandes entreprises des cotisations des travailleurs.
C'est aussi la mise en prestations et la privatisation des biens communs industriels, puis ceux communautaires de l'État dans les années 2000.
Là le nombre d'inscrits demandeurs d'emploi passent dans les années 90 à 4 000 000, puis dans les années 2010 à 6 000 000.
Dans les années 2010 avec la vague d'élus néolibéraux, c'est le saccage de la formation professionnelle, du médical et des hôpitaux. Dans les années 2020 celui de l'éducation nationale, de la justice, etc.
On passe à 7 500 000 inscrits, soit 25% de la population active !
Et le financement des coups sociaux de tout cela est à payer par les travailleurs qui restent, avec en plus une phase démographique de "Papy boom" !
On s'enfonce encore plus dans la crise économique réelle et d'État !
Pourtant ce n'est pas les bas salaires, le niveau de délabrement de la protection du travail et du social, ou même celui de l'État qui font l'attractivité économique d'un pays !
Cela s'appelle même un pays en voie de développement...
Mais c'est bien la valeur de la monnaie (d'où les délocalisations des emplois et des productions par la finance je rappelle !).
Donc tout cela, c'est pour ne pas dire médiatiquement à la population que le problème, c'est la monnaie forte !
Mais pourquoi cette ploutocratie ne veut pas en parler, quel est notre intérêt là-dedans d'avoir une monnaie forte ?
Pour répondre à cela, il faut déjà se pauser la question :
C'est quoi cette ploutocratie et d'où vient-elle ?
Notre ploutocratie
Ce qui m'a le plus choqué avec ce niveau de propagande médiatique, c'est lorsque une personne intervient en dénonçant les banques, systématiquement ces chiens de garde éditorialistes (faux experts économique, ou journalistes) reprennent l'intervenant en transformant au singulier, la banque...
Donc ils nous conditionnent à des mythes marchands, et le premier est celui du troc !
L'économie commence, non pas avec le troc, mais avec la comptabilité de la dette d'entraide.
Donc la tenu des comptes c'est la création du principe de banques...
Les banques sont la conséquence de la comptabilité et sont ce que les spécialistes appellent un système économique à sommes nulle.
Au départ dans une société mutualiste et démocratique, c'est le service qui doit-être rendu de façon équitable ou négocié de grès-à-grès, c'est cela la somme nulle.
Puis avec la sédentarisation c'est la mise en place de la hiérarchie sociale, avec au départ le matriarcat ou le patriarcat de croyances, puis c'est sa généralisation avec le patriarcat militaire des Yamnayas.
La dette comptable se transforme alors du service à la possession du service, mise à disposition sur un temps donné, puis c'est sûr la possession des personnes, et de leurs descendances...
C'est la naissance des sociétés de Maîtres/Esclaves et des dominations sociales.
La somme nulle passe du service aux possessions...
Le deuxième système bancaire qui apparaît est celui des États aristocratiques pour prélever l'impôt.
Il se fait par la force (l'obligation sociale) et en nature par les cultes, les armées suivant l'échange de biens.
La somme nulle se fait avec la protection de croyance ou militaire en échange de biens.
C'est la création de la banque centrale !
En -700 Av J.C., c'est la création de la monnaie divisionnaire basée sur les métaux rares qui va changer la donne.
Donc c'est un système de prélèvement de l'impôt innovant, en fonction du besoin pour nos dominants aristocratiques.
On passe de l'impôt en nature avec ses énormes gaspillages, à l'impôt économique de valeur des biens en fonction du besoin des dominants par l'achat direct.
La somme nulle se fait avec la protection de croyance ou militaire en échange de valeurs de biens.
Charge aux travailleurs de se partager l'argent avec sa circulation économique pour rembourser l'impôt financier aux dominants.
Ce système impose donc la circulation économique de l'argent sûr tous les travailleurs pour qu'il revienne pour l'impôt d'état.
C'est pour cela que l'impôt financier doit obligatoirement être proportionnel aux revenus !
Ce nouveau système d'impôt par la valeur interdit d'imiter la monnaie, et cela se retrouve avec le conditionnement aristocratique culturel par la croyance dans la religion étatisée avec l'interdiction de l'usure.
Ce système n'est pas sans conséquences sur la production économique, la rareté des métaux limite la circulation de l'argent, et donc l'économie.
Nos sociétés commencent alors à évoluer du maître/esclave, vers des sociétés seigneurs/cerfs qui compense cette limitation.
Et en plus il faut stocker ces métaux pour ne pas se les faire voler, et pour les échanger.
C'est le début des orfèvres et du système de banques de dépôts.
Une première innovation des orfèvres va permettre de se passer des métaux précieux avec la création des billets de dettes.
C'est la création de la monnaie financière, les billets de banque, que certains appellent argent dette.
Une innovation apparaît au 15ème siècle, c'est celle de l'imprimerie.
C'est cela qui va conduire le remplacement de la monnaie divisionnaire par de la monnaie financière.
Certains orfèvres vont créer plus d'argent papier que d'or en dépôt dans leurs coffres. Culturellement cela change le dogme économique de la somme nulle. C'est-à-dire c'est une rupture de la confiance économique, et une transgression religieuse avec l'interdiction de l'usure.
Mais comptablement cela reste à somme nulle, on efface les dettes avec le remboursement. Après quelques problèmes de confiance des consommateurs sûr ce système, il va s'imposer et permettre le début de la mondialisation économique avec l'augmentation de la masse monétaire.
Cela devient progressivement une création monétaire et cela déplace la création monétaire des États vers les banques de dépôts.
La banque de dépôt va gérer le regroupement de ces deux systèmes de monnaies (une de dépôt basé sur les métaux rares, et l'autre de dettes dont une partie est immatérielle) sous le terme monnaie fiduciaire.
Avec l'héritage culturel de la comptabilité de la dette d'entraide, au travers de la mondialisation, une catégorie économique particulière de banquiers va s’émanciper avec un système comptable basé sûr les dettes marchandes de billets de dettes.
C'est la création du système de banques de placements.
Cela permet un système de créances aux possédants de biens et d'exploiter le travail d'artisans et de tacherons. C'est la naissance des manufactures...
Notre société va alors évoluer des seigneurs/cerfs vers les patrons/salariés.
Comptablement parlant ce système bancaire de placements n'est pas à sommes nulles.
Et c'est l'articulation entre les banques centrales, de dépôts et de placements qui va être responsable de nos crises financières.
Que se passe-t-il exactement ?
Les crises bancaires
Dans notre monde réel économique, que nous cachent nos chiens de gardes médiatique "mainstream" et institutionnels, une quantité de monnaies circule dans l'économie réelle. L'échange se fait entre la banque centrale et l'économie réelle avec le remboursement des dettes d'investissements (création monétaire publique) et l'impôt, et avec le remboursement de la création monétaire de la banque de dépôts (pris à la banque centrale) avec les crédit à la production ou à la consommation.
Normalement si ce système économique fonctionnait sans la banque de placements, tout cela serait à sommes nulles.
Pour réguler les pertes de monnaies extérieures, la création de monnaies supplémentaires (dettes des états et du privé) et l'effacement des dettes de créations monétaires par l'État des banques de dépôts suffirait (fixé par l'effacement des dettes aux particuliers).
Les personnes travaillant produisant les richesses du pays auraient un pourvoir de consommation identique, le marchand récupéreraient leurs trésoreries des impayés par le crédit de remboursement des consommateurs indélicats directement versé (et le mauvais payeur serait mis sous tutelle pour abus).
Enfin l'évasion de la monnaie vers l'extérieur du pays serait compensée aussi par cette création monétaire.
La quantité d'argent dans l'économie réelle serait la même et nous n'aurions pas d'inflation...
Même la confiance sur le taux de change avec l'économie extérieure n'est qu'un problème de confiance politique, ou d'impérialisme économique. Ce n'est pas la balance commerciale extérieure qui définit ce taux de changes.
La vidéo en lien sur qui fixe le taux de change, nous explique que dans un cas c'est la banque de placements en fonction de ses intérêts de placements financiers (la main invisible du marché du monde marchand ≠ économie), et dans l'autre cas ce sont les décideurs des États.
Donc cela se fait en fonction des intérêts de la collectivité, ou des dominants aristocratiques (comme le gaullisme par exemple), suivant le système de gouvernance et le rapport de forces économique du Pays.
Mais tout cela c'est sans intégrer la banque de placement de ces fameux marchands, et nous avons vu que celle-ci n'est pas à sommes nulles comptablement parlant...
Le système bancaire de placements
Qu'est ce que le système bancaire de placements ?
Nous avons vu que ce système est issue du monde marchand et qu'il utilise la possession de biens pour exploiter le travail des autres.
Le premier sous système bancaire de cette famille qui vient directement à l'esprit est celui des moyens de productions. Ce système ce sont les bourses productives.
Le deuxième sous système est celui des biens du foncier/immobilier/ressources de la nature. Ce sont les bourses immobilières et du foncier.
Le dernier sous système est celui des biens financiers et assurantiels. Ce sont les bourses financières.
Lorsqu'on met un titre de possessions en vente, cela fonctionne dans l'économie réelle, c'est l'émission d'actions. La monnaie circule alors dans le monde du travail et l'économie continue à tourner suivant les principes ci-dessus.
Donc la problématique ce n'est pas la possession des biens productifs, des biens financiers et ceux des biens immobilier/foncier ou de ressources en tant que tel.
Puis toutes ces possessions basculent dans le système des bourses. Et c'est là que le biais économique commence !
L'achat revente n'est pas à somme nulle comptablement parlant.
La différence est prise, ou perdue au moment de l'achat avec de la monnaie en circulation dans l'économie réelle.
Lors de la revente à perte la valeur initiale n'est pas réintroduite dans l'économie réelle, la différence a disparu !
C'est de la destruction de monnaie de l'économie réelle.
Mais cette destruction monétaire n'est pas prise en compte avec de la destruction de dette équivalente pour la banque centrale ou celle de dépôts.
Lors de la revente avec gain, c'est un prélèvement supplémentaire de monnaie de l’économie réelle pour l'environnement économique virtuel.
C'est un impôt privé sur l'économie réelle !
En plus, cette circulation monétaire ne se transforme pas en production de biens dans l'économie réelle.
C'est pour cela que l'on parle de bulles spéculatives.
L'épargne immobilise la monnaie de l'économie réelle un temps, et la réinjecté dans l'économie réelle lors de sa dépense.
Les bourses de biens stockent, dans l'achat/revente, la valeur en excès monétaire dans l'économie virtuelle, et détruit la valeur en défaut dans l'économie réelle...
La différence d'argent en excès, et en défaut, est retirée de l'économie réelle !
Il faut la compenser avec de la création monétaire, d'où la dette des états, et privée, inflationniste !
Mais ce n'est pas tout !
Ces possessions boursières sont souvent accompagnées d'un système supplémentaire d'impôts privés que l'on appelle les rentes. Cela prélève encore plus d'argent dans l'économie réelle.
Et ce prélèvement va bien sûr généralement se transformer encore en biens boursiers d'achats/reventes avec une inflation de la valeur marchande des biens.
C'est ce que l'on constate avec l'inflation des biens immobiliers et fonciers, de consommations actuellement, et avec nos assurances.
C'est ce que les idéologues sectaires du système marchand, nos libéraux, appelle la création de valeur, ou plus communément qu'on appelle la financiarisation de l'économie.
Cela détruit encore plus de monnaies de l'économie réelle en la transformant en possessions.
Culturellement la valeur de la monnaie et l'idée qu'il faut une monnaie forte s'impose, c'est ce qui permet d'acheter encore plus de biens dans ces bourses avec la création monétaire et de l'étendre à d'autres pays...
La mondialisation économique de la banque de placements.
Cela a pour conséquence l'effondrement de notre industrie avec des productions trop chères, qu'ils mettent idéologiquement sur le dos des travailleurs, de la protection sociale et de l'état social !
On comprend alors que le problème économique ce n'est pas le consumérisme de possessions de biens avec ce système bancaire, mais que c'est la possession de biens marchands ou locatifs qui permettent l'exploitation des moyens des autres gagnés par le travail avec des systèmes d'impôts de privilèges économiques...
Les personnes derrière ce système financier des banques de placements vont alors accélérer le système économique avec un accaparement de tout, des monnaies encore plus fortes, et précipitent de fait l'effondrement économique du pays.
C'est ce que l'on appelle le fétichisme marchand...
C'est cela la cause de notre désinformation parce qu'ils sont notre ploutocratie et sont les dirigeants de nos médias et journaux...
Pour réguler cela économiquement que faut-il faire ?
Donc il y a de moins en moins d'argent dans l'économie réelle pour rembourser la création monétaire...
L'argent circule moins pour le travail, les biens d'existences ont une valeur financière qui explose sûr la possession et dans le locatif, notre pouvoir d'achat de travailleur diminue, on brade notre mutualisme et nos biens collectifs, etc.
L'effacement arbitraire des dettes a permis dans un premier temps de repousser les crises qui sont introduites par le système à sommes non nulles de la banque de placement !
Mais cela ne rééquilibre pas l'impôt sur les possessions à cause du volume de biens d'impôts privés (ruissellement à la shérif de Nottingham) !
Nos ploutocrates laissent alors filer la dette de création monétaire pour que ce système économique continue, la mise en monopôle privés de possessions (trusts) s'accélère, et la destruction monétaire avec...
Puis ils basculent en systèmes autoritaires pour l'imposer par la force (ce que nous vivons actuellement).
Et enfin on fini en guerres d'impérialismes pour supprimer les opposants, essayer de sauver leur système avec des conquêtes de biens, et prolonger cette aberration économique en détruisant tout !
C'est ce que nous avons vécu avant la seconde guerre mondiale et qui se reproduit actuellement...
À l'après guerre la solution fût trouvée avec les politiques économiques keynésiennes, pour éviter les sociétés communistes...
C'est-à-dire des nationalisations de biens communs, fixer les prix, et un impôt important sûr ces dominants financiers et leurs biens...
Ils sont revenus depuis grâce à la corruption des régimes parlementaires de démocratie des élus, peut-être qu'il faudrait supprimer la banque de placements pour corriger tout, en modifiant le droit du commerce et du travail sur les possessions locatives ?
Mais là on parle d'économie communiste...