L'histoire
Historiquement on peut parler du début du capitalisme au 15ème siècle, avec la volonté des monarchies occidentales de contrer la reconstitution de l'empire romain, au travers de la reconquête musulmane, l'empire ottoman.
C'est la volonté de ces royautés européennes de conquérir par l'économie le monde musulman, qui va pousser ces aristocraties militaro familiales à autoriser les orfèvres et les marchands de billets de change à la création monétaire des billets de dettes, la banque de placement et de dépôts privée.
L'économie est limité par l'argent fiduciaire, qui génère des manques de trésoreries pour les productions, à cause de la rareté des métaux, même si c'est un moyen efficace de prélever l’impôt suivant les besoins des monarques.
Dans un premier temps, pour augmenter la production économique, on autorise de l'argent en circulation supplémentaire avec de la dette sur le pouvoir d'achat de biens d'extractions de nouvelles ressources (bateaux, expéditions, colonies, etc.). Cela permet l’expansion économique de conquêtes de nouveaux territoires afin d'en extraire de nouvelles ressources (matières premières, main d'œuvre et esclaves), afin de lancer la guerre économique. C'est le début de la mondialisation et des billets de banque.
La reconquête occidentale mondiale par l'économie commence…
Les premiers syndicats de ce nouveau monde capitaliste se constituent avec ces marchands de négoce en Italie afin d'exploiter les artisans grâce à des monopoles d'achats ou de ventes.
C'est la création des syndicats d'employeurs !
Les artisans vont alors s'organiser eux aussi en syndicats afin de lutter contre l'exploitation de leur travail pour ces monopoles financiers.
Ce sont alors les premiers arbitrages qui se font au travers des monarchies suivant la culture religieuse d'interdiction de l'usure. Les bourgeois vont alors voir en ces monarchies des opposants à leur domination marchande.
C'est la naissance de l'idéologie libérale et anticléricale.
Puis dans un second temps, ce sont les productions pour le développement économique qui deviennent importantes. C'est la phase de financiarisation des moyens de productions au travers des manufactures. C'est l'appropriation par les marchands des outils des travailleurs et le début du salariat.
L'idéologie libérale marchande et manipulatrice se développe (voir Bernard Mandeville)
Cette mise en servitude des travailleurs artisans se poursuit avec l'émancipation bourgeoise. Nous sommes alors dans une troisième phase économique la rationalisation des productions, nous sommes au 17ème siècle.
C'est l’ère industrielle, et les manufactures se transforment en usines !
Cette rationalisation commence en Angleterre avec la concentration des cheptels d’animaux et des productions.
Cela pousse alors les travailleurs des campagnes dans la pauvreté. Une partie de la paysannerie (artisans/producteurs du textile des campagnes) part alors dans les villes à la recherche de moyens de subsistances par le travail salarié.
C'est la désertification des ruralités.
Mais dans les villes seulement les hommes travaillent. Avec leurs maigres revenues leurs familles sont encore dans la misère.
Pour éviter l’insurrection, la bourgeoisie, main dans la main avec les nobles, crée des activités élémentaires de travail pour ces populations rurales afin de les maintenir au dessus d'un seuil de pauvreté acceptable.
C'est la création des classes laborieuses, le mot «labour» en anglais signifie paysan.
Cette mise en pauvreté généralisée des populations, avec des effets de famines alimentaires que cela engendre, vas pousser les populations dans la révolte. Les artisans commencent a s'organiser en petits syndicats, et la bourgeoisie en France, par l'intermédiaire de leurs représentants, le tiers état, va profiter de ce mécontentement pour prendre le pouvoir.
C'est la révolution Française.
Les artisans, acteurs de cette révolution, demandent l’émancipation des travailleurs et la démocratie (voir François Noël Babeuf), mais les libéraux, la large majorité des représentants du tiers états, surtout des marchands ou leurs mandatés, refusent la démocratie (voir abbé emmanuel joseph sieyès).
Les syndicats, la liberté d'association, sont interdit, c'est la loi dit le chapelier.
Ce qui va avoir pour effet de déplacer les luttes syndicales sur le plan politique avec des corporations métiers sous la tutelle du mutualisme de protection sociale des salariés.
C'est la victoire de la bourgeoisie contre la noblesse (la bourgeoisie et la noblesse ont fusionné avec les régimes bonapartistes), pour les travailleurs c'est la généralisation de la pauvreté et de l'exploitation. Et c'est au 18ème siècle que le salariat va s'organiser.
D'abord avec les canuts, en réaction à la théorisation des régimes aristocratiques représentatifs (élus et parlementaires) par les réactionnaires (libéraux royalistes) de 1830 à 1848 (voir François GUIZOT), les militants travailleurs Français pausent alors les bases idéologiques de l'alternative bourgeoise, ces penseurs du travail font partie du courant anarchistes.
C'est alors la lutte contre les réformistes (conditionnés libéraux aux régimes représentatifs des systèmes aristocratiques).
C'est Karl Marx qui va poser les bases de l'exploitation des travailleurs par la bourgeoisie avec ses moyens de productions, et Pierre-Joseph Proudhon celles du socialisme, le travail qui rémunère économiquement et non la propriété des biens de productions.
C'est donc en 1848 que toutes ces pensées économiques anarchistes sur le socialisme, le collectivisme et le communisme se synthétisent dans le manifeste du parti communiste.
Après la chute de la commune de Paris où c'est l'expérimentation des idées socialistes et communistes en 1871 (avec son génocide des Adolphe Thiers, Jules Ferry, etc.), en 1884 c'est l’abolition de la loi le chapelier.
En 1895 c'est l'unité syndicale avec la constitution en confédération de syndicats de tous les syndicats, sous l'impulsion fédéraliste de Fernand PELLOUTIER, c'est la naissance de la CGT. Sa structure est alors le syndicat (entreprise), la fédération (branche professionnelle) et l'interprofessionnel (politique du travail).
Depuis l'origine la CGT est parcourue par un courant réformiste qui est une émanation de l'aristocratie représentative des élus et régimes parlementaires aristocratiques des libéraux.
Par un courant de vrai démocratie et fédéralisme qui s'oppose aux réformistes.
D'un courant mutualiste, qui défend l'unité et qui joue le rôle de médiateur à la CGT.
Les employeurs n'auront alors de cesse que de diviser l'organisation syndicale des artisans/salariés, ou des les infiltrer.
Avec au départ l'infiltration des mouvements politiques d'extrême droite anarchiste. Des voyous sans foi nis lois. Puis avec les libéraux anti organisation sociale lors des régimes républicains.
Et enfin avec la division syndicale, au commencement avec les libéraux anarchistes, puis après avec les réformistes communistes. Dans l'après guerre cela sera avec CGT-FO. Et enfin avec l'infiltration de la CFDT dans les années 70.
L'organisation aristocratique des élus des systèmes représentatifs faisant le reste de la destruction fédéraliste des organisation syndicales (corruptions structurelles de leaders syndicaux ou parachutages médiatiques des topes libérales comme Philippe GRANGEON et son copain au Medef/PS Paul HERMELIN, Nicoles NOTAT)…
La CGT aujourd'hui
On retrouve cela encore aujourd'hui, avec les réformistes qui sociologiquement sont les conditionnés aux élus et à la représentation devant les employeurs.
Leurs sociologies fait qu'ils sont souvent constitués des dominants sociaux, des gourous idéologiques (pilotés par des partis politiques), des planqués de structures (incompétents professionnels qui se protègent dans un syndicat).
Les méritants, ceux qui théoriquement devraient être à la tête de l'aristocratie des élus, dans la fausse théorie des régimes représentatifs, ne sont que peux présents étant soit trop rattachés à la base syndicale pour ne pas s'isoler des réalités, soit exclus par une alliance des trois autres catégories sociologiques.
Les réformistes sont l'émanation culturelle de l'organisation hiérarchique de gouvernance des entreprises (culture patriarcale), les staliniens comme le disent les démocrates.
Ils défendent la négociation avec les employeurs, et la représentation des élus de la société de notre système aristocratique représentatif des candidats de la ploutocratie (hérité des élus censitaires du tiers état).
Les syndicat FO, CFDT, CFTC et CGC sont sur cette approche.
Les démocrates, la branche idéologique libertaire des anarchistes (socialistes, communistes ou autre), les anarcho-syndicalistes comme le dise les réformistes, défendent l'expression revendicative du terrain, le fédéralisme des décisions collectives et d'organisation structurée sociale (communisme) et des luttes. Ils défendent aussi la réappropriation des biens de productions par les travailleurs pour les conditions de travail (collectivisme).
Sociologiquement, ils sont les militants de terrain dans les syndicats ou dans l'interprofessionnel.
Ils sont l'émanation culturelle des métiers et de l'artisanat.
Le syndicat SUD est sur cette démarche.
Les unitaires, c'est la branche de médiation sociale des deux autres courants, ils défendent la paix, la lutte contre toutes les formes de discriminations, la collaboration syndicale et l'union avec les autres syndicats pour retrouver une confédération de tous les syndicats. Et oui la CGT cela veut dire la Confédération Générale du Travail !
Leurs sociologie est souvent les pacifistes, les religieux chrétiens, les associatif du social, etc.
Ils sont l'émanation culturelle du Judéo-chrétien et de l'antimilitariste. Les femmes et les transgenres y ont une domination sociale.
Tout militant CGT peux se projeter dans des degrés plus ou moins dominant dans ces trois groupes sociologiques.
Cette pluralité, sur le papier, est une bonne chose parce qu'elle reflète la société. C'est donc l'approche démocratique de la diversité des citoyens.
Par essence un syndicat de défense de salariés ne peut-être discriminatoire, puisqu'il lutte contre toutes les formes de discriminations que subissent les salariés vis-à-vis de la subordination salariale.
C'est pour cela que l'extrême droite, qui défend des discriminations (dominations hiérarchiques, origine, sociales, genre, etc.) ne peut-être un représentant syndical. L'avocat ne peut-être le bourreau.
Avec les connaissances historiques, économiques et ce qu'il se passe actuellement, cela devrait être normalement le cas aussi pour les libéraux. Mais cette approche n'est réglementé que par la CGT avec son approche Marxiste, que les médias de propagande libérale simplifie au communisme sur la caricature des dictatures aristocratiques de théologies idéologiques (comme les religieuses ou les faussement communistes).
Le problème pour que tout cela fonctionne c'est d'avoir les outils organisationnel de médiation, ou d'actions collectives qui fonctionnent
Tout syndicat à la CGT pour s'exprimer et est autonome suivant le cadre des statuts. Contrairement à la majorité des autres organisations syndicales, chaque syndicat CGT à droit à ne pas être d'accord avec les autres de la structure et peut l'exprimer, il est indépendant.
Pour la médiation, par contre, lorsqu'une dérive personnelle aristocratique d'un dirigeant (hors statuts) est constatée dans un syndicats, il n'y a pas de structure d'arbitrage !
C'est de là que vient toutes ces dérives réformistes avec ce que l'on appelle les secrétaires à vie…
Certains syndicats sont même verrouillés aristocratiquement par des élus (pas de congrès des adhérents, l'élection démocratique).
Pour ce qui est des actions, pour la défense des besoins salariaux dans l'entreprise pas de problèmes, il y a des moyens de formations, budgétaires et structurels.
Mais pour ce qui est de la défense des besoins salariaux sur le réglementaire politique du travail (fédéralisme et interprofessionnel), là c'est la désorganisation par les divisions aristocratiques.
Ce sont les fameuses guerres de pouvoirs bureaucratiques d'élus des régimes parlementaires qui font obstruction aux missions de mandatements du fédéralisme.
Tel Macron, parce qu'ils sont élus, ils ne se doivent pas de rendre des comptes démocratiques aux adhérents (bilans, orientations, etc.)…
Nous avons aussi un problème de gestion d'organisations sur les fédérations de métiers et sur l'interprofessionnel.
Les fédérations devrait-être séparée en deux branches distinctes.
Une de représentation extérieure sur les structures imposées par les fédérations d'employeurs (ce que sont actuellement les fédérations CGT), l'autres interne sur les métiers pour mutualiser les besoins professionnel et les moyens de capacités humaines et matérielles mis à disposition pour les syndicats.
Pour l'interprofessionnel, c'est l'intégration des ces moyens fédéraux de professionnels (juristes, communication, informatique, comptable, etc.), pour l'action syndicale de structures et individuelle des adhérents.
Ce qui fonctionne assez bien, c'est la formation et le juridique prud’homme…