Le bateau coule mais le capitaine tient bon le cap!
Les outils, les décisions et les engagements qu'il met en branle sont les bons. Dormez bien braves gens le bateau coule, nous n'arriverons pas à destination c'est sur.
Nous n'apprendrons rien ce soir, déjà la forme du débat et son début n'auguraient rien de bon. On aurait pu s'attendre à un Président qui regarde la caméra et dise "Bonsoir Monsieur Pujadas, mais avant de vous répondre, permettez moi de m'adresser directement au français"...Et ensuite, un Président qui montre au Français qu'il avait appréhendé la situation et qu'il avait les bonnes solutions pour leur re-donner "confiance et espoir" car manifestement, les citoyens de ce pays n'y croient plus. Il aurait pu leur dire " aux armes citoyens, formez vos bataillons la Patrie est en danger..." Non, Clemenceau- Hollande devant la caméra de France2, c'était pas pour ce soir.
François Hollande qui avait désigné son ennemi, si un jour, il arrivait au pouvoir ( La Finance ) il nous avoue ce soir son erreur ce sont , les déficits, le manque de "compétitivité" et de souplesse dans les "relations de travail", les lourdeurs administratives qui plombent ce pays. On devrait certainement l'inviter à méditer les prospos de Thomas Jefferson " il y a bien longtemps.
"Si le peuple américain permet un jour aux Banques de contrôler l'émission de leur monnaie, d'abord par l'inflation, puis par la déflation, les banques et les sociétés qui grandiront dans ce contexte, priveront le peuple de toute propriété jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront sans-Patrie sur le continent de leurs Pères occupé ".