Pourquoi se laisser aller à la morosité ambiante, balorsque tout est possible? Les apparences sont trompeuses, l'idéologie dominante voudrait nous faire baisser les bras. Nous entendons, preuves à l'appui démontrer au fil des jours qu'il peut en être autrement.
L'heure est grave . Jour après jour, la crise offre son cortège d'alibis à une manipulation insensée, que la gauche en place dénonce faiblement. Pourquoi quelques individus réunis en association "Mardi ça fait désordre" auraient plus de chances de briser le carcan que d'autres?
De fait chacun, allié à qui il veut, a cette chance. Nous pouvons reprendre l'initiative, non pas en se contentant de dire qu'un autre monde est possible, mais en y travaillant. 1ère tâche indispensable consiste retrouver le goût du plaisir, l'envie d'être ensemble, réapprendre à rire, bref résister, tant aux écraseurs de vie, qu'à nous-mêmes qui sommes tentés de les écouter. La démarche comporte des risques, nous ne sommes sûrs de rien, tant mieux, après avoir vécu dans la bulle de carcans édéologiques bien ajustés, nous avons besoin de respirer, de retrouver un lieu commun porteur de sens et de vie. Le magazine vivant que nous créons le 13 Oct a vocation, mois après mois à servir de laboratoire, où l'autre est invité à nous remettre en cause à nous informer au sens où poésie et politique ont quelque chose à faire ensemble. Pour en savoir plus? Attendez le prochain billet où allez sur le blog du magazine: mardicafaitdesordre.blogspot.com. Nous avons beaucoup de chance et surtout pas que des malheurs, profitons en joyeusement.
François Bernheim