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Billet de blog 29 juin 2010

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Woerth, Karachi: ça fatigue le président

Ça ne vous rappelle rien? Les «franchement...», «vraiment», «m'enfin», mains agitées et regards noirs. Fureur rentrée, improvisations et approximations. Nicolas Sarkozy répond dans la vidéo ci-dessus, à une question sur Eric Woerth. C'était dimanche, lors de sa conférence de presse de clôture du G-20.

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Ça ne vous rappelle rien? Les «franchement...», «vraiment», «m'enfin», mains agitées et regards noirs. Fureur rentrée, improvisations et approximations. Nicolas Sarkozy répond dans la vidéo ci-dessus, à une question sur Eric Woerth. C'était dimanche, lors de sa conférence de presse de clôture du G-20.

Quand le président se heurte aux questions qu'il n'a pas prévues, il le fait savoir. D'abord par un sermon très personnalisé à l'attention du journaliste. Puis par une colère désordonnée qui l'autorise par ailleurs à ne pas répondre à la question posée. Un président en colère, c'est déjà une information. Et l'on sait désormais comment Nicolas Sarkozy peut être saisi de fureurs. Plus intéressant est l'embarras manifeste que révèlent ces troubles présidentiels à répétition.

A répétition puisque cette scène du G-20 rappelle cette autre, dans la vidéo ci-dessous. C'était le 19 juin 2009, à Bruxelles, lors d'une conférence de presse tenue à l'issue d'un conseil européen. Et le président était cette fois interrogé sur l'affaire de Karachi. Le costume a changé, le ton et les expressions, non.