Dans un billet déposé le 26 septembre sur son blog ci-contre,
Caroline de Haas écrit :
"Pourtant, tu as dénoncé le fait que les mains courantes soient systématiquement transmises au procureur. C’est une avancée conquise par les féministes. Cette transmission systématique est une pratique recommandée depuis plusieurs années, et tend à se généraliser. Elle vise à garantir la prise au sérieux par les forces de l’ordre des femmes qui viennent témoigner d’un fait de violence et à prévenir les féminicides."
Le tweet incriminé par beaucoup (surtout à gauche, prétend Caroline) dit seulement :

Ce qui est stigmatisé là, c'est non pas la transmission d'une MC à la justice, mais l'indiscrétion, probablement policière, qui en a fait connaître l'existence, notamment par le biais du Canard enchaîné . Dans la fosse aux lions d'une émission salaméenne, JLM a, il est vrai, regretté que ce texte-là ait été communiqué au parquet contre le désir exprimé par son autrice. Et appelé à plus de discernement entre les violences graves, pouvant conduire à un féminicide, et les gestes reconnus par Adrien, que nul n'accuse d'en cacher.
Voilà qui rejoint les recommandations mêmes du parquet, exposées dans ce reportage de BFM sournoisement hostile à Quatennens, qui se voit raillé pour avoir, il y a quelques années, vigoureusement dénoncé la négligence de beaucoup de commissariats.
Caroline fait donc mousser une divergence qui n'en est pas une, en laissant intervenir à sa place une groupie anonyme et pittoresque, qui va jusqu'à reprocher l'usage du prénom dans les commentaires d'un blog intitulé "Cher Jean-Luc" 🙂.
Il est regrettable qu'un blogueur, quel qu'il soit, reste muet devant ce genre de remarque et finisse par fermer les commentaires.