J'ai lu, sur un billet de blog dont l'auteur a courageusement fermé les commentaires pour éviter la contradiction, ce qui est contraire à l'esprit des blogs :
Ma conception de l'antiracisme refuse la notion de "race" comme tous les juristes et avocats de la planète au sein de l'ONU et dans tous les pays qui développent une législation antiraciste conséquente. En France il faut désormais être quasi-professionnel pour aborder ces sujets tant il y a du contenu. Les sociologues et ethnologues peuvent avoir des analyses différentes des juristes car ils sont dans l'analyse des groupes humains.
Il y a, une fois de plus, une grosse confusion : les juristes n'ont pas plus d'avis sur la notion de race ou d'ethnie que les biologistes n'en ont sur sur celle de contrat synallagmatique ou les ethnologues sur celle d'exequatur.
Par contre, les biologistes (pas les ethnologues et encore moins les sociologues) savent et disent que les races humaines n'existent pas, ils ne connaissent, quant à eux, au sein de l'espèce humaine, que la notion de populations, inexploitable pour justifier des discriminations.
Les juristes ne cherchent à savoir si les races humaines existent, ni combien elles sont, ni comment on les définit, ils disent simplement que les discriminations fondées sur l'appartenance vraie ou supposée à une race sont illégales.
Contre-exemple : chacun admet l'existence de sexes biologiques différents, d'orientation sexuelles différentes, de handicaps. Les discriminations fondées sur ces critères réels sont elles aussi illégales.
Et il ne faudrait pas oublier, pour parler de droit, que ce ne sont pas les juristes qui font les lois, mais en principe les élus du peuple. Le rôle des juristes est de les commenter, de les faire appliquer, de les utiliser pour défendre des intérêts collectifs ou particuliers.