Un jeune homme est mort poignardé à Marseille. Police et justice communiquent assez peu sur l'affaire. Tout ce qu'on sait, c'est que le principal suspect est
« un SDF souffrant de troubles psychiatriques. L'homme, né dans la Drôme et âgé de 41 ans est connu des services de police pour vols et recels. Il a également été condamné dans une affaire de violence. Après avoir été examiné par un expert-psychiatre, l'homme, dans un état "très délirant" a été interné, a précisé le procureur-adjoint de la République de Marseille, Jean-Jacques Fagni1. »
Mais il y en a qui savent mieux que tout le monde, tout cela à partir du prénom du suspect (vrai ou faux, qui le leur a dit?) et partent dans un délire islamophobe :
C'est horrible et je cite :
Les musulmans diront qu’il ne faut pas faire d’amalgame, les pouvoirs publics menaceront, expliqueront qu’il ne faut pas stigmatiser, les journalistes inventeront toutes sortes de stratagèmes pour excuser ou minimiser le crime, rien ne changera au fait qu’en France, de plus en plus de blancs se font égorger, et c’est toujours le couteau de l’islam qui frappe.
Qu’il s’agisse de l’islam politique, religieux, culturel, ou simplement de musulmans très éloignés de l’islam, qu’ils agissent comme à la Défense le mois dernier contre un policier au nom de l’islam, ou comme ici pour Jérémy pour des motifs encore inconnus, le couteau est le même, un couteau qui n’existait pas avant l’immigration folle, incontrôlée et destructive, et maintenant irréversible
Si j'en crois l'auteur de cet article, paru sur Dreuz.info, ce sont les immigrés qui ont inventé le couteau et l'ont apporté avec eux en France..
Je conseille à cet inculte de première catégorie de relire la presse française des XIXème et XXème siècle. Les « apaches », ça lui dit quelque chose ?
Alors, il ne nous reste plus qu'à écrire le même genre d'insanités quand un Michel, un Guy, un Alexandre se rendront coupables d'un crime odieux.
A côté de ce délire, les positions du FN marseillais sont un modèle d'intelligence et de sens de la mesure. Stéphane Ravier parle d'insécurité, d'hyperviolence, de crapules, de barbares, et évite ce genre d'imprécations2.