Depuis que le MRAP a décidé à son tour de combattre le "racisme anti-blanc", plusieurs analystes ont contesté cette prise de position, notamment :
Copé, le MRAP et le racisme anti-Blancs (Alain Gresh)
"Racisme anti-Blancs", non à une imposture ! (Stéphane Beaud et Gérard Noiriel)
Visiblement, cela ne plait à ceux qui partagent cette prise de position du MRAP. Il leur aurait été possible, en s'appuyant sur leur expérience de terrain revendiquée, de démontrer que les "Bancs" étaient effectivement victimes en France d'injures ou de violences racistes et d'expliquer que le racisme n'était pas qu'un système de domination.
Au risque de se tirer une balle dans le pied : si effectivement, les actes racistes sont possibles et avérés dans tous les groupes de la société française, il n'est pas besoin de théoriser sur un racisme anti-blanc, anti-jaune, anti-britannique, etc.. Une condamnation globale du racisme sous toutes ses formes et sans exclusives aurait satisfait tout le monde.
Plutôt que répondre sur le fond à ces analystes, dont personne ne conteste la connaissance du sujet, le MRAP des Landes a préféré faire du basisme et de l'anti-intellectualisme primaire :
La « racialisation » du combat antiraciste par des intellectuels distanciés du travail au quotidien de nos permanences mérite donc les précisions suivantes.
IL serait trop simple de renvoyer le boomerang à ces éminents "intellectuels"
Nous n’avons pas à la prétention d’être des intellectuels éminents mais de simples acteurs de terrain,
De son coté, la LICRA a répondu, de façon argumentée, intelligente. Il faut le reconnaitre, qu'on soit d'accord ou pas.