Les gros mensonges de Auplata
Examinons la com de Auplata concernant l'usine de dieumerci de fin 2015 (ci dessous)
. Dans ce temps la teneur en or des rejets était estimée a 4grammes d'or par tonne ce qui avec 300 tonnes par jour 100 000 tonnes par an de capacité de traitement et un rendement d'extraction de 90% permettait de produire 360kg d'or par an, soit 360*35 = 12.6 ME de chiffre d'affaires.
L'investissement pour l'usine était alors estime a 10ME , il était passe a 12 ME dans le prospectus de l'ak de juin 2016 et Auplata n'a pas juge bon de divulguer le chiffre final du montant du contrat clé en main signe avec SGS.
Pour l'exploitation de l'usine il est indique par JFF dans la com ci dessous " Mais, bien au-delà d'Auplata, cette décision est majeure pour le développement de la Guyane française avec, à la clé, d'importantes retombées économiques et sociales… à commencer par la création d'une cinquantaine d'emplois permanents !"
Donc 50 emplois permanents créés par cette usine . En 2016 Auplata qui avait arrêté toute activité en dehors de l achat revente d'or extrait de ses mines par des sous traitants et de l'achat a Total et revente aux même sous traitants de produits pétroliers a licencie 28 personnes sur les 41 qu'elle comprenait en fin 2015. Elle indiquait qu'elle allait économiser 4 ME par an grâce a cette réduction d'effectif .
Pour les 50 personnes pour l'usine de dieumerci cela conduirait a 50/28*4=7.14ME par an .
Avec frais de personnel et logement nourriture en base vid de 7.14 ME par an , l'amortissement d'une usine qui coutait 10 ME soit 2 ME par an compte tenu d'une durée d'exploitation de 5 ans correspondants aux 500000 tonnes de rejets a 4 gr par tonne , et un CA de vente d'or de 12.6 ME il restait 12.6-7.14-2 =3.46ME pour payer les autres frais de l'usine , gas oil pour les véhicules d'extraction et la production d'électricité pour l'usine, pièces de rechange et entretien des équipements de l'usine et véhicules d'extraction , produits chimiques ( cyanure , chaux, produit de neutralisation du cyanure ) .
On peut estimer a 0.9 ME par an les autres frais , le projet d'usine devait être rentable en générant 2.56 ME de bénéficie annuel hors charge gestion, financière , tenue de comptes.
En 2016 on a eu , fin de la certification des rejets dont la teneur n''etait pas de 4gr par tonne mais de 1.8 gr par tonne .
Avec cette teneur la production passe a 162 kg par an , soit 5.7 ME , elle devient inférieure aux seuls frais de personnel pour exploiter l''usine qui sont de 7.18 ME par an ( personnel, frais de logement nourriture en base vie et véhicules ) , le cout de l'usine etant passe a 12 ME en juin 2016 , l'usine devait perdre hors gestion ,financier 5.7 -7.18-2.2 = 3.7ME par an .
Auplata aurait du arrêter le projet qui devenait largement non rentable , mais ne savait elle pas cela depuis le début ?
en effet les rejets ont été produits par Auplata pendant l extraction d'or , la teneur des rejets est la teneur du minerai moins la production d'or , il semble étonnant que Auplata traitait du minerai sans mesurer ni connaitre sa teneur ! .
De plus en 2014 et 2015 Auplata avait déjà retraite par gravimétrie les anciens rejets et devait donc bien les connaitre .
Une erreur de plus du simple a la moitié sur la teneur ressemble plus a un mensonge pour faire croire a la rentabilité de la cyanuration pratiquée chez Auplata.
Je dis pratiquee par Auplata car cette société semble etre particulièrement inefficace , JFF a déclaré que la gravimétrie n'est pas rentable en Guyane française !
ceci alors que les sous traitant de Auplata qui pratiquent la gravimétrie s'en sortent , du moins on l'espère, avec les 85% du prix de l'or que paye Auplata
ceci alors que SME SMSE , qui produit d'ailleurs plus d'or que Auplata n'en vend, est rentable avec la gravimétrie.
Ce n'est pas bien grave , non seulement Auplata n'arrête pas le projet mais déclare dans le prospectus de l'ak de 2016 que la production de l'usine de dieumerci au lieu de passer de 360kg a 162 Kg en suivant la teneur de la roche exploitée, serait de 600kg !! par an ce qui correspond a une teneur de 6.6 gr par tonne , 3.7 fois la teneur certifiée !
Malgré ce chiffre fantaisiste , les actionnaires ont quand meme donne a l'ak de 12.1 ME en 2016 censée financer l'usine . Mieux que cela ils ont continue a donner en 2017 , la même somme , pour une autre ak pour financer a nouveau la même usine ! et ont moyenne a la baisse en 2017 en rachetant les actions nouvelles vendues par Bracknor pendant la baisse du cours induite par les ventes de Bracknor.
Jusqu a la 6 eme tranche Auplata a vendu 2356 bons de valeur nominale total de 11.78ME . Les actionnaires qui ont racheté les actions de Bracknor ont ainsi verse a Bracknor 12ME dont 11.1 ME sont rentres dans les caisses de Auplata et le reste a été le gain de Bracknor sur une opération forcement bénéficiaire pour eux puisqu'il s'écoule 6 jours entre l'achat et la revente des actions nouvelles et que la baisse des cours dans ces 6 jours est inférieure a la ristourne globale de 13.4 % qu'ils ont pour l'achat de leurs actions.
18/11/2015
Auplata obtient l’autorisation préfectorale pour son unité industrielle de cyanuration sur la mine de Dieu Merci
Auplata (Alternext - FR0010397760 - ALAUP), premier producteur d'or français, est particulièrement heureux d'annoncer la signature, par le Préfet de Guyane française, de l'autorisation dite ICPE (Installations Classées pour la Protection de l'Environnement) pour son projet d'unité industrielle de cyanuration sur la mine de Dieu Merci, grâce aux efforts significatifs déployés au cours des deux dernières années par toute son équipe de management.
La signature de l'autorisation ICPE par le Préfet de Guyane française constitue l'ultime et dernière étape pour permettre à Auplata de construire sa première usine et ainsi exploiter l'or par la technique de lixiviation par cyanuration sur sa mine de Dieu Merci, et à terme sur tous ses autres sites miniers.
La lixiviation par cyanuration permet d'extraire jusqu'à 95% de l'or contenu dans le minerai, alors que les rendements des techniques d'extraction par gravimétrie, jusqu'alors utilisées par Auplata, sont de l'ordre de 25% à 30%. La lixiviation par cyanuration est considérée comme étant la seule solution pour un développement économique durable de l'industrie aurifère et donc de l'activité économique de la Guyane française.
Par cette autorisation préfectorale, Auplata accède ainsi à une technique d'extraction à échelle industrielle, bien plus rentable que ses techniques actuelles, laquelle lui permettra de transformer en profondeur tout son modèle économique et d'assurer une véritable pérennité de la société à long terme.
Jean-François Fourt, Président Directeur Général d'Auplata, déclare :
« Cette usine de cyanuration va profondément modifier le visage et l'image d'Auplata. Elle va également considérablement accroître ses capacités de production d'or, en même temps que son attractivité auprès des majors de l'industrie minière mondiale.
Mais, bien au-delà d'Auplata, cette décision est majeure pour le développement de la Guyane française avec, à la clé, d'importantes retombées économiques et sociales… à commencer par la création d'une cinquantaine d'emplois permanents !
D'une manière générale, cette autorisation marque donc un tournant très positif pour Auplata, et aussi pour l'ensemble de l'industrie minière française.
Un penseur grec, Chilon, soutenait avec justesse que « Le feu éprouve l'or et l'or éprouve l'homme ». Cette pensée n'aura jamais été aussi vraie pour tous ceux qui, au sein d'Auplata, ont contribué depuis deux ans à obtenir ce tournant majeur pour la société et à permettre ainsi une formidable création de valeur au profit de tous nos actionnaires. »
Un projet industriel minier ambitieux d'un montant de 10 M€, inédit en Guyane française
Consécutivement à la signature de cet arrêté préfectoral, Auplata annonce la mise en œuvre de la construction de son usine de cyanuration, première usine ayant cette vocation et cette envergure en Guyane française, dont les travaux vont se dérouler tout au long de l'année 2016.
Une première phase de préparation du site (décapage du terrain, travaux de terrassements et coulage de la dalle) et de sourcing des équipements se déroulera jusqu'à l'été 2016. La construction des bâtiments et la mise en place des équipements seront réalisés au 2nd semestre 2016. Auplata vise un démarrage de l'usine, en phase d'essai et d'ajustement, fin 2016.
Cette unité industrielle modulaire aura une capacité de traitement de 300 tonnes de minerai par jour. L'usine sera, dans un premier temps, alimentée par les tailings du site de Dieu Merci, résidus de minerai anciennement traité par gravimétrie, stockés dans des bassins situés à proximité de la future usine de traitement. Ces rejets représentent une ressource potentielle de l'ordre de 900 000 tonnes de minerai, dont 500 000 tonnes de minerai déjà extrait et broyé à une teneur de l'ordre de 4 g/t (données non-auditées). Les travaux d'un expert indépendant visant à certifier le montant d'or contenu dans les tailings de Dieu Merci d'ici la fin de l'année 2015 sont actuellement en cours.
A moyen-terme, Auplata n'exclut pas d'étendre la capacité de traitement de son usine de cyanuration, à travers l'ajout d'unités modulaires additionnelles.
L'investissement relatif à la construction et la mise en œuvre de cette usine est évalué à 10 M€. Il sera financé sur les fonds propres d'Auplata et à travers le recours à des financements bancaires pour lesquels la société est en discussion avec des partenaires financiers.