A 23 h 47 le 14 juillet 2016 et donc bien après le début de l'attaque le SAIP ne mentionnait aucun incident en cours. L'alerte attentat ne fut déclenchée que près de 3 heures après son commencement.
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Le lendemain 15 juillet 2016, à 18h35, l'alerte attentat figurait comme toujours en cours...
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Ceci démontre qu'aucune autorité n'est aujourd'hui en mesure de déclencher une alerte et de la lever ensuite.
De toute évidence cette application est totalement inutile et relève d'un véritable gadget totalement indigne d'un Etat moderne.
De son côté Facebook a activé bien plus rapidement son système Safety Check.
Je n'ose imaginer le coût de développement et de fonctionnement de l'application SAIP.
Une fois encore des fonds publics auront été dilapidés là où ils auraient été utilisés à meilleur escient.
Le coût des soins capilaires du président de la République relève d'une même problématique.
L'exécutif de la Vème République est manifestement à bout de souffle. La gestion des affaires publiques relève uniquement de la communication.
Les signataires de ces contrats ruineux ne seront jamais inquiétés personnellement. Ils auraient été licenciés pour faute grave s'ils avaient été des cadres du secteur privé.
Tout ceci reste bien inquiétant.
Je laisse le soin à ceux qui détiennent les chiffres insensés de ces dépenses de calculer combien de vieux Scénic sérigraphiés "Police" auraient pu être remplacés.
En attentant l'unique espoir réside - finalement - dans notre représentation nationale.
Seuls nos députés, dont M. Fenech, semblent s'être attelés à la tâche d'une manière sérieuse et objective.
Mais nous le savons leur rapport a été enterré...