A l'égard de la problématique évoquée, on ne peut pas ignorer que des enjeux politiques existent entre les écoles, et que les rapports de forces sont aujourd'hui déséquilibrés en faveur des TCC, notamment du fait de l'alliance historique de celles-ci avec les laboratoires pharmaceutiques, via la méthodologie expérimentale.
De même, on ne devrait pas ignorer que les principaux fondateurs des TCC, à savoir Beck et Aaron, étaient d'anciens psychanalystes, et aussi ce que cela signifie sur le plan conceptuel pour les TCC dont est dérivée la méthode ABA.
On devrait savoir enfin qu'aucune méthode n'est une panacée en elle-même et que les traitements des pathologies psychiques passent nécessairement par des hésitations, questions, avancées, reprises etc...
En résumé, les politiques devraient savoir qu'il n'y a pas de réponse simple à des questions complexes comme celles posées par l'autisme en particulier, or c'est une réponse simple pour ne pas dire simpliste, que certains députés proposent d'apporter aux problèmes en interdisant les traitements psychanalytiques de cette pathologie.
Ceci sous l'effet de l'intense lobbying des tenants des TCC et de quelques associations, manifestement bien plus qu'en fonction de positions raisonnables et raisonnées sur le sujet en question.
C'est pourquoi cette réponse est inacceptable en tant que telle sur le plan scientifique.